Retour à la page principale | Œuvres de G.S. sur ce site |
Écrire à [email protected] |
INTRODUCTION
Nous donnons le texte de la Revue des deux Mondes (1er janvier 1881, IIIème période, LIème année, vol.43, pp.103-104) et les variantes de l'édition de Georges Lubin de la correspondance, le tome I), avec indication de la pagination, respectivement sous la forme {RDM x}, {CorrI x} (où 'x' est le numéro de page). Dans les variantes, un '/' représente un saut à la ligne.
Dans {RDM}, le texte figure à la suite de la lettre du
20 janvier 1829 à Louis-Nicolas Caron (L.224 dans Corr.I pp.501-507),
cette lettre étant parmi d'autres sous le titre de rubrique
Correspondance de George Sand (pp.81-115).
Les deux premiers couplets ont été repris par George Sand dans
Histoire de ma vie, IV XI: nous relevons les variantes de
l'édition Calmann-Lévy, repérées par {HV}.
Dans {CorrI}, le texte figure à la suite de la L.224, en pp.505-507.
{RDM 103; CorrI 505} (Air: Tous les bourgeois de Chartres) |
Habitans a de la Châtre, Nobles, bourgeois, vilains b, D'un petit gentillâtre Apprenez les dédains. c Ce jeune homme égaré par la philosophie d Oubliant dans e sa déraison Les usages et le bon ton, Vexe la bourgeoisie. |
Voyant f que dans la ville, Plus d'un original Tranche g de l'homme habile Et se dit libéral, À nos tendres moitiés qui frondent la noblesse, Il h crut plaire en donnant un bal, Où chacun put i d'un pas égal Aller comme à la messe. |
{CorrI 506} Un j écorcheur d'oreilles, Ci-devant procureur, Croit faire des merveilles Avec Madame k horreur. Sur son piano discord quand l'une nous assome, L'autre l nous fait grincer des dents, Le tout pour épargner cinq francs Au ménage économe. |
Juges m et militaires, Médecins n, avocats, Chirurgiens et notaires Chacun o prend ses ébats. On entendit pourtant plus d'une grande dame, Pinçant la lèvre et clignant l'œil Murmurer dans son noble orgueil, Voyez! quel amalgame! p |
Guidant q la contredanse, Périgny tout en eau Croyait par sa prudence Nous dorer le gâteau, L'avant-deux r n'était pas la chose délicate: Mais quand on fut au moulinet C'est s en vain que le sous-préfet Cria: « Donnez la patte! t » |
{RDM 104} Quand u finit ce supplice, Chaque dame v aussitôt Demande sa pelisse Sa bonne et son fallot w; Et toutes en sortant se disaient dans la rue En x retroussant leur falbala: y Jamais on ne me reprendra En pareille cohue*. z |
{CorrI 507} La aa semaine suivante, Le punch est préparé, La maîtresse est brillante Le salon est ciré. Il vint trois invités de chétive encolure. Dans la ville on disait: « Bravo! « On donne un bal incognito « À la sous-préfecture. » |
* Historique