TVA progressive : Orwell à la caisse, Kubrick dans les rayons
Et si vos courses devenaient un interrogatoire fiscal ?
Bienvenue dans le cauchemar fiscal du siècle
Caddie rempli de pâtes discount et d’un pack de bière vaguement honteux. Vous arrivez en caisse, prêt à biper vos emplettes, quand soudain : bzzz. L’écran vous demande de scanner votre Carte Fiscale Citoyenne pour prouver que vous méritez la TVA à 5 % des pauvres ou la TVA punitive à 30 % des riches. Une IA fiscale, dopée aux algorithmes, scrute vos revenus, votre dernière prime, et peut-être même si vous avez osé acheter du beurre bio. Bienvenue dans le délire de la TVA progressive, un cocktail toxique de 1984 et d’Orange Mécanique, où Big Brother fait ses courses avec vous et Kubrick filme le chaos en plan-séquence. Spoiler : ça va mal finir. Et ce n’est pas que de la fiction : en Chine, le système de crédit social croise déjà revenus, comportements et consommation, tandis qu’en Europe, certains technocrates rêvent de « TVA verte modulée » pour fliquer vos achats. Frisson garanti.
Une utopie qui sent le piège à plein nez
Sur le papier, la TVA progressive, c’est la promesse d’un monde plus juste : taxer les caviar-addicts plus fort que les smicards qui survivent aux pâtes premier prix. Équité, solidarité, blablabla. Sauf que ce beau rêve vient d’un nid de technocrates déconnectés, d’économistes égalitaristes en quête de révolution fiscale, et de start-ups techno-woke qui fantasment sur une société où chaque achat est un acte de justice sociale codé en blockchain. Mais pour savoir qui paie quoi, l’État doit plonger son nez dans votre portefeuille, vos comptes bancaires, votre frigo. Chaque achat devient une déclaration d’impôts en direct. Vous pensiez que remplir votre 2042 était chiant ? Attendez de devoir prouver votre pauvreté pour une ristourne sur du PQ.
Big Brother à la caisse : Votre vie privée en solde
Pour appliquer une TVA progressive, il faut que l’État sache exactement qui vous êtes et combien vous gagnez. À chaque achat. Votre carte bancaire ? Obsolète. Désormais, c’est une puce fiscale qui hurle votre salaire à chaque bip, comme un mégaphone bureaucratique. L’État saura que vous avez craqué pour une pizza surgelée à 22h13 ou une bouteille de rosé un mardi pluvieux. Orwell doit ricaner dans sa tombe : « Je vous avais prévenus. » En Chine, ce n’est pas de la science-fiction : Là-bas, le crédit social est déjà une réalité : chaque achat y pèse sur votre note citoyenne, récompensant ou punissant selon vos choix. En Europe, des projets pilotes de traçabilité fiscale numérique, sous prétexte d’écologie ou d’équité, pointent leur nez. Votre caddie ? Un mouchard.
Pire encore : imaginez une fuite de données. Une base fiscale géante avec vos habitudes de consommation ? Un rêve de hacker. Dans six mois, votre penchant pour les chips discount ou votre obsession pour le shampoing anti-pelliculaire sera sur le dark web, vendu à des publicitaires ou à des escrocs. Et si une IA fiscale vous classe comme « suspect » parce que vous achetez trop de café ou pas assez de légumes ? Bienvenue dans 1984, version Leclerc.
Mais le vrai twist Orange Mécanique, c’est le conditionnement. Avec une TVA progressive, l’État pourrait décider que certains produits sont « non essentiels » pour les riches : hop, 50 % de TVA sur le chocolat ou les abonnements Netflix. Vous voilà reprogrammé, façon Alex sous la thérapie Ludovico, à consommer ce que Big Brother juge « fiscalement correct ». Liberté ? Connais pas.
Le cirque administratif : Un chaos kubrickien
Passons au côté pratique – ou plutôt, à l’absence totale de praticité. Une TVA progressive, c’est un supermarché transformé en tribunal fiscal. Les caisses devront jongler avec 15 taux différents pour un même paquet de pâtes, selon que vous êtes smicard, cadre moyen ou héritier d’une fortune en cryptos. La caissière ? Devenue experte-comptable malgré elle, elle vérifie votre statut fiscal pendant que la queue s’étire jusqu’au parking. Votre appli TVA bugge ? Désolé, vous payez le taux maximum, et bonne chance pour le remboursement, entre 3 appels au centre des impôts et une authentification FranceConnect.
Les riches, eux, rigoleront bien. Ils enverront leur majordome acheter leurs sushis ou commanderont sur un site étranger pour contourner le système. Les pauvres ? Ils galéreront avec des formulaires interminables pour prouver qu’ils méritent leur ristourne. Résultat : un bordel généralisé, avec des clients qui s’engueulent, des caisses en panne, et une ambiance de chaos social filmée avec la froideur d’un plan-séquence de Kubrick, sur fond de Beethoven. Magnifique.
Le contrat social ? Pulvérisé
Un impôt, c’est censé être un pacte. On paye, l’État fournit des routes, des écoles, un semblant de cohésion. Mais une TVA progressive ? C’est un contrat où vous signez pour être espionné, jugé, et taxé selon votre caddie. Le consensus social ? Éclaté. Les citoyens deviennent des suspects fiscaux, les commerçants des bureaucrates malgré eux, et la confiance en l’État s’effondre plus vite qu’un rayon de PQ en 2020. Merci, les technocrates et leurs rêves d’algorithmes égalitaristes, d’avoir transformé nos courses en cauchemar dystopique.
Effets secondaires : une société en délire
Et ça ne s’arrête pas là. Avec une TVA progressive, attendez-vous à des pubs surréalistes : « Achetez votre iPhone avant que l’État ne découvre votre prime de fin d’année ! » Les applis de rencontre ajouteront un filtre : « Taux de TVA compatible », parce que même l’amour sera fiscalisé. Les marchés noirs exploseront : cartes fiscales falsifiées, troc de yaourts à taux réduit, hackers vendant des « profils de pauvre » pour 50 balles. Et dans les rues, des manifs où les smicards crieront « Laissez-nous nos pâtes ! » pendant que les riches siroteront leur champagne à l’étranger.
C’est le genre de délire qui transforme une société en caricature dystopique, où chaque achat devient un acte de soumission à une bureaucratie omnisciente. 1984 rencontre Orange Mécanique, avec une touche de Monty Python pour l’absurde.
Fuyez ce cauchemar fiscal
La TVA progressive, c’est troquer votre vie privée contre 30 centimes de réduc sur du PQ. Enterrez cette idée tant qu’il reste encore du papier toilette et un peu de liberté.
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