Le RU1 : L’Europe, ou l’art de s’aimer dans sa chute

L’Europe, ce continent qui se berce de “souveraineté numérique” comme d’une vieille chanson folklorique, accouche d’une nouvelle chimère : le RU1, un cube suédois de 7 cm signé TERASi, censé défier le colosse Starlink d’Elon Musk. Un gadget de 200 grammes, promettant 10 Gbit/s, une latence sous les 5 millisecondes, et une connectivité que nul magnat ne peut couper d’un tweet capricieux. Risible. Dans un monde où la data est le nerf de la guerre, ce jouet pour militaires, secouristes ou mineurs isolés n’est qu’un murmure dans la tempête. À la manière d’Orwell, pénétrons dans cette ferme européenne où les cochons savants de TERASi grognent leur révolte contre le fermier Musk. Spoiler : ils finissent en charcuterie, comme toutes les “alternatives européennes”, peu importe les fortunes gaspillées.

L’Échelle dérisoire : un caillou contre un empire

Le RU1 n’est pas un rival de Starlink, c’est une fourmi face à un géant. Starlink tisse une toile planétaire, couvrant 1 000 km², reliant capteurs, armées, et villages perdus. Le RU1 ? Un faisceau millimétrique chétif, limité à 3 km, à déployer à la main via drones ou trépieds. TERASi l’admet : pas question de concurrencer l’omniprésence de Musk.

Qui pariera sur un réseau qu’il faut bricoler comme un puzzle ? L’Europe excelle dans les prototypes rutilants, mais s’effondre dès qu’il faut produire en série. Ariane, engluée face à SpaceX, ou Galileo, ce GPS à la traîne, le prouvent : le RU1 sera testé, applaudi dans des colloques, puis relégué dans un tiroir. Les milliards publics s’évanouiront en rapports sur la “souveraineté”, tandis que Musk lance ses satellites comme on sème du blé.

Le bourbier réglementaire : l’Europe, reine de l’auto-sabotage

L’Europe ne se contente plus de se tirer dans le pied : elle se bâtit un cachot réglementaire. Le RU1 repose sur des ondes millimétriques (71-76 GHz), prisonnières des bureaucrates bruxellois, plus lents qu’une mule fatiguée. Pendant que Musk conquiert, le RU1 sera étouffé par des débats sur l’impact écologique de ses faisceaux ou sa conformité aux normes OTAN, pilotées par Washington.

Pire : une version militarisée du GDPR – “votre drone est-il compliant avec la directive 2045/UE ?” – rendra le produit hors de prix, retardé, alourdi de paperasse. Qwant, Galileo, l’euro numérique : tous ces “défis européens” ont péri sous la guillotine administrative. Le RU1 ? Un futur PDF moisi sur un serveur de l’UE, pendant que Starlink empoche les contrats.

L’illusion académique : des cochons savants dans un abattoir

James Campion, PDG de TERASi, vante son RU1 comme le “GoPro des radios de liaison”. Charmant, mais pathétique. Issu du KTH Royal Institute, ce projet sent la craie et la théorie, pas l’arène. Ses specs éblouissent – 50 fois plus rapide que Starlink, latence infime – mais TERASi n’a pas les crocs pour la guerre commerciale.

Musk, lui, est un prédateur, porté par la NASA et des investisseurs avides de domination. TERASi cherchera des “partenariats” avec Thales ou BAE Systems, qui l’engloutiront comme un grain de maïs. Ou pire : un Big Tech US rachètera ce rêve “souverain”, le transformant en plugin pour Starlink. Absurde ? Imaginez des généraux européens déployant des RU1, pour voir leurs données aspirées par les serveurs de SpaceX. Orwell grincerait des dents, et le cochon savant s’égosillerait en vain.

La chute finale : l’Europe, vassale éternelle

Le RU1 pourrait briller dans des niches – secours d’urgence, mines perdues. Mais l’Europe a oublié comment bâtir des empires. Elle préfère les chartes éthiques aux monopoles juteux. Ce cube suédois ne changera rien.

Il s’enterrera dans le cimetière des illusions européennes, aux côtés d’Ariane face à SpaceX ou de l’euro numérique face à Bitcoin. Musk coupera les réseaux à sa guise, pendant que nous rédigerons des odes à la “liberté numérique”. Dans la ferme orwellienne, les cochons du RU1 grognent fort, mais finissent en saucisses. Oink oink. L’Europe invente, l’Histoire ricane, et Musk régne.


Écrivez quelques éclats d'âme...

Dans l'ombre vacillante d'une chandelle, où les murmures du vent se mêlent aux secrets d'un vieux parchemin, je vous invite à tisser une toile de mots. Écrivez quelques éclats d'âme – rêve, étoile, abîme, étreinte, brume – et laissez-les danser sur la page, comme des lucioles dans une nuit d'encre. Que diriez-vous de les entrelacer dans une phrase, un souffle, une histoire ?

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