PSG : la victoire du siècle, la honte d’une nuit

Dans mon article publié précédemment, j’écrivais que le Paris Saint-Germain (PSG) portait l’étendard de la France, projetant son influence culturelle à travers la Ligue des Champions. Le 31 mai 2025, le PSG a répondu à cet appel en écrasant l’Inter Milan 5-0 à Munich, remportant son premier titre européen. Cette victoire aurait dû être un moment d’unité nationale, un écho moderne à la Coupe du Monde 1998. Mais la joie a été souillée par des violences et destructions à travers la France, transformant un triomphe en tragédie. Le PSG a accompli un exploit, mais les casseurs, ces voyous sans honneur, doivent être condamnés avec la plus grande fermeté.

Une victoire pour la France

Le PSG, comme je l’évoquais, est bien plus qu’un club : c’est un symbole de l’audace française. À Munich, des joueurs comme Ousmane Dembélé et Désiré Doué ont offert une démonstration éclatante, captivant des millions de spectateurs. Ce premier titre en Ligue des Champions place la France au sommet du football européen, renforçant son rayonnement diplomatique. La Tour Eiffel illuminée aux couleurs du PSG devait incarner cette fierté. J’espérais un moment d’unité, semblable à celui de 1998, où la victoire des Bleus avait galvanisé la nation. Mais là où 1998 avait vu une liesse largement pacifique, 2025 a été marqué par une fracture.

Une nuit de honte

Sur les Champs-Élysées, symbole de la grandeur française, des individus, se faisant passer pour des supporters, ont transformé la célébration en champ de bataille. Il est crucial de distinguer ici les vrais fans des opportunistes violents. Les supporters du PSG, ceux qui ont vibré avec leur équipe, étaient là pour célébrer une victoire historique. Mais les casseurs, ces barbares, ont semé le chaos : 559 interpellations, dont 491 à Paris, et 320 gardes à vue. Deux morts sont à déplorer – un scooteriste de 23 ans à Paris, percuté par une voiture, et un adolescent de 17 ans à Dax, poignardé. À Grenoble, une famille de quatre personnes a été fauchée par un chauffard irresponsable, laissant deux victimes dans un état critique. À Coutances, un policier est dans le coma, touché par un feu d’artifice. Ces actes ne sont pas ceux de fans, mais d’une racaille qui profane la victoire du PSG.

Comparée à 1998, cette nuit est une aberration. Il est important de noter que, bien que des incidents aient eu lieu pendant la Coupe du Monde 1998 – notamment des heurts entre supporters lors de matchs précédents, comme à Marseille – les célébrations après la victoire finale étaient largement pacifiques, avec des millions de Français unis sur les Champs-Élysées. Aujourd’hui, ces casseurs, qui n’ont rien à voir avec la passion du football, exploitent un moment de gloire pour détruire. Leur violence est une trahison de la France que le PSG représente.

Le prix de la gloire

Comme je l’écrivais avant-hier, le PSG est un outil de soft power, un vecteur d’influence mondiale grâce à son aura et ses investissements qataris. Cette victoire devait renforcer ce statut, mais les images de magasins pillés à Nantes, de vitrines brisées à Niort, et d’un bus incendié à Pau ternissent ce tableau. Les 5 400 policiers et gendarmes déployés à Paris ont été débordés par un « public mal intentionné », selon les mots du ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau. Ce n’est pas la France unie de 1998, mais une nation fracturée où des voyous détournent un triomphe collectif.

La victoire exige de la dignité

Le PSG a accompli un exploit. Mais la nuit triomphale a viré au cauchemar, et ceux qui en sont responsables doivent être traités avec la plus grande fermeté. Les autorités doivent agir sans relâche : le chauffard de Grenoble, en garde à vue, doit répondre de ses actes. Le meurtrier de Dax, toujours en fuite, doit être traqué. Les forces de l’ordre, poussées à bout, méritent notre soutien, non des projectiles. Retailleau a raison de dénoncer ces « barbares » venus pour détruire. L’appel du PSG à célébrer avec « fierté, respect et bienveillance » a été piétiné par une minorité. Que cette victoire nous rappelle ce que la France peut accomplir dans l’unité, et que le chaos nous alerte sur ce que nous perdons lorsque des vandales prennent le contrôle.

Allez Paris – pour un Paris qui rayonne, pas un Paris qui brûle.


Écrivez quelques éclats d'âme...

Dans l'ombre vacillante d'une chandelle, où les murmures du vent se mêlent aux secrets d'un vieux parchemin, je vous invite à tisser une toile de mots. Écrivez quelques éclats d'âme – rêve, étoile, abîme, étreinte, brume – et laissez-les danser sur la page, comme des lucioles dans une nuit d'encre. Que diriez-vous de les entrelacer dans une phrase, un souffle, une histoire ?

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