Le grand mensonge de la démocratie : tous coupables ?

Je ne vais pas y aller par quatre chemins : je suis en colère. Contre moi, contre nous, contre ce monde qui nous fait avaler des couleuvres en nous jurant qu’on vit en démocratie. Étienne de La Boétie l’avait vu venir il y a cinq siècles : un tyran n’a de pouvoir que celui qu’on lui donne. Et nous, on donne tout. On tend les bras, on plie l’échine, on ferme les yeux. Moi y compris. Parce que, soyons honnêtes, je ne vaux pas mieux que mes voisins. Je râle, je critique, mais est-ce que je fais vraiment quelque chose pour changer les choses ? Pas sûr. Alors, ensemble, posons-nous la question : pourquoi on laisse ce système nous voler notre souveraineté ?

La démocratie, un miroir aux alouettes

On nous vend la démocratie comme un Graal, mais c’est un décor en carton-pâte. On vote, on coche des cases, et après ? Rien. Les décisions se prennent dans des salons feutrés, loin de nous. Les lois servent les puissants, pas nos intérêts. Et pourtant, on continue à jouer le jeu. Moi, je l’ai fait. J’ai voté, j’ai cru que ma voix comptait, que j’étais « libre ». Quelle blague. Choisir entre deux marionnettes d’un même théâtre, ce n’est pas choisir. C’est se moquer de nous. Et le pire, c’est qu’on s’y prête, tous ensemble, comme des moutons contents d’aller à l’abattoir.

Les voleurs de pouvoir : nos seigneurs modernes

Qui tire les ficelles ? Une poignée d’oligarques, une mafia en costume trois-pièces qui se gave sur notre dos. Ils achètent tout : les lois, les médias, nos consciences. Ils ne veulent pas juste le pouvoir, ils veulent le monde. Et nous, on les laisse faire. Moi, je les ai laissés faire. Combien de fois ai-je fermé les yeux sur une injustice, scrollé distraitement une info qui dérangeait ? Ces voleurs de souveraineté n’ont même pas besoin de nous forcer : on leur ouvre la porte en grand, on leur sert le café, et on les remercie de nous voler.

Nous, les complices malgré nous

C’est là que ça fait mal. Si ce système pourri tient debout, c’est à cause de nous. Pas juste « les autres », mais nous tous, moi inclus. On alimente cette machine à chaque élection, à chaque silence, à chaque fois qu’on refuse de se demander : « Est-ce que je suis vraiment souverain ? » On a peur de la réponse. Moi, j’ai peur. Parce que la vérité, c’est qu’on est confortablement installés dans notre ignorance. On préfère Netflix à la révolte, les réseaux sociaux à la réflexion. Et quand quelqu’un ose pointer du doigt les voleurs de pouvoir, qu’est-ce qu’on fait ? On le traite de « complotiste », de « dangereux ». J’ai déjà ricané devant ces « fous » qui posaient trop de questions. Et si c’était moi, le fou, de ne pas les écouter ?

Le pire, c’est qu’on se bat entre nous. Comme des esclaves qui se disputeraient pour savoir qui porte les chaînes les plus jolies. On se déchire, on s’insulte, pendant que les oligarques se frottent les mains. J’ai vu des gens comme moi, des galériens, défendre ce système qui les écrase. Et j’ai fait pareil, par lâcheté, par habitude, par peur d’être à contre-courant. On est les idiots utiles de ceux qui nous volent, et ça, ça me rend dingue.

La sortie ? Se réveiller, tous ensemble

Alors, comment on s’en sort ? Il y a une clé, et elle est simple, mais elle demande du cran : se rappeler qu’on est nés libres et égaux. Pas de maîtres, pas de seigneurs, sauf ceux qu’on choisit bêtement d’élire. Moi, je veux arrêter de choisir des chaînes. Je veux une vraie représentativité, pas ce cirque d’élections où ma voix est noyée dans un océan de compromis. Les droits de l’homme, ce n’est pas une vieille relique : c’est un cri, une arme, un rappel qu’on n’a pas à se prosterner devant qui que ce soit. Mais pour ça, il faut se réveiller. Moi, j’essaie. Et vous ?

On est tous dans le même bateau

Si on en est là, c’est parce qu’on a tous failli. Moi, je ne prétends pas être meilleur que vous. J’ai ma part de responsabilité. J’ai laissé mon cerveau en veille, j’ai gobé des narratifs, j’ai évité les questions qui dérangent. On est tous coupables de cette paresse intellectuelle qui fait le lit des oligarques. Mais reconnaître ça, c’est déjà un premier pas. La liberté, elle ne viendra pas d’un sauveur ou d’un bulletin de vote. Elle viendra de nous, si on décide de la prendre. Si on ose regarder la vérité en face, ensemble.

Un cri pour nous tous

Alors, je ne vais pas vous faire la leçon. Je ne suis pas au-dessus de la mêlée, je suis dedans, avec vous, à trimer, à douter, à me tromper. Mais je refuse de continuer à fermer les yeux. Je refuse de défendre un système qui me vole ma voix. Je refuse de me moquer de ceux qui cherchent la vérité, même si leurs questions me dérangent. Et vous, vous en êtes où ? On peut continuer à jouer les esclaves dociles, à s’entretuer pour des miettes, ou on peut se lever, se regarder dans le miroir et dire : « Ça suffit. » La souveraineté, c’est pas un cadeau. C’est un combat. Et si on veut être libres, il va falloir le mener. Ensemble. Moi, je suis prêt à essayer. Et vous ?


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