Logitech MX : les souris ERGOnomiques

Aujourd’hui, je viens vous parler de souris afin de vous enjoindre d’opter, dans la mesure du possible et de vos moyens, pour une souris (un minimum) ergonomique.

Imaginez une journée de travail sans les douleurs persistantes au poignet, sans les tensions dans le bras, et sans la fatigue oculaire qui vous assaille après de longues heures devant l’écran. Cela peut sembler un rêve inatteignable pour beaucoup, mais avec une simple décision – investir dans une souris ergonomique – vous pouvez transformer cette vision en réalité tangible.

Dans un monde où nos vies sont de plus en plus entrelacées avec la technologie, la santé au travail devient une priorité absolue. Une souris ergonomique n’est pas simplement un gadget de luxe, mais plutôt un outil essentiel pour préserver votre bien-être physique et mental tout en optimisant votre productivité.

Pour ma part, j’alterne principalement entre ma Logitech MX Master 3S et ma Logitech MX Vertical. Possédant ces deux modèles que j’utilise quotidiennement, je viens donc vous faire part de mon retour d’expérience. Il existe de nombreux autres modèles, au sein de nombreuses autres marques… avec lesquels je n’ai aucune expérience et que je n’évoquerais donc pas.

Logitech MX Master 3S

Je pense pouvoir conseiller la Logitech MX Master 3S au plus grand nombre… sauf peut être les joueurs/gamers et encore… de mon point de vue, elle conviendra tout à fait aux joueurs “classiques” qui ne sont pas des acharnés de FPS équipés d’écrans 1000 hertz, etc.

Il s’agit d’une souris très agréable et polyvalente qui comblera certainement ceux qui produisent durant de longues heures. Sans être une véritable souris ergonomique, concernant la prise en main, elle a le mérite de ne pas demander un temps d’adaptation important.

Elle bénéficie de nombreuses technologies qui sont détaillées sur le site officiel et sur lesquelles il ne me semble pas utile de revenir ici.

Je tiens néanmoins à évoquer sa molette latérale qui permet, par exemple, de naviguer horizontalement, avec le pouce, au sein de grands documents (tableaux, images…) ou encore des timelines utilisées notamment dans les logiciels de montages vidéos, etc.

Ma principale critique concerne la molette secondaire, c’est-à-dire latérale, qui n’est ni du même standing, ni de la même qualité que la molette principale. En outre, elle ne dispose pas du système électromagnétique MagSpeed et ça, c’est vraiment ballot ! Bien que je ne sois pas concerné, cette MX Master 3S n’a pas de déclinaison pensée pour les utilisateurs gauchers.

Enfin, ce modèle se contente d’un capteur 8K/8000ppp (et non 25K ou 32K disponibles sur d’autres modèles) mais personnellement, je n’utilise jamais mes souris à de pareilles définitions.

Logitech MX Vertical

Autant le dire tout de suite : conseiller la Logitech MX Vertical au plus grand nombre est déjà plus délicat. En premier lieu parce que la prise en main et le maniement de cette dernière demandent souvent un temps d’adaptation… variable d’un utilisateur à l’autre. En effet, il serait inexact d’affirmer que le passage d’une souris classique à un modèle aussi ergonomique que celui-ci, se déroule sans heurt. Je dirais que le temps d’adaptation oscille entre quelques heures et quelques jours.

D’une part, si vous êtes habitués à certaines fonctionnalités “avancées” de souris haut de gamme (comme la molette secondaire/latérale de la Logitech MX Master 3S précédemment citée, par exemple), celles-ci pourraient vous faire cruellement défaut.

D’autre part et dans le même ordre d’idées, la MX Vertical dispose d’une molette principale relativement basique… de ce côté-là aussi, ce n’est pas très reluisant !

Il s’agit des deux principales raisons qui font que je continue à utiliser ces deux modèles de souris alternativement. J’ai longtemps attendu une version 2 de la MX Vertical… mais celle-ci n’est toujours pas à l’ordre du jour, au moment où j’écris ces lignes…

En effet, la MX Vertical n’était déjà pas vraiment à la pointe de la technologie lorsqu’elle fut présentée (2018) ; il serait vraiment temps d’envisager un rafraichissement. Sans compter qu’il s’agissait d’un modèle quand même onéreux… ça ne fait que quelques mois où il est possible de l’apercevoir de temps-en-temps sous les 100€. Pour ma part, je l’ai payé moins de 68€ et outre l’aspect ergonomique ; technologiquement, j’estime qu’elle ne vaut pas plus.

Cette MX Vertical étant destinée aux personnes ayant des mains relativement grandes, si tel n’est pas votre cas, considérez plutôt la Logitech Lift ; qui aura pour avantage d’être beaucoup plus récente !

La gamme ERGO est souvent le parent pauvre du constructeur

Logitech semble un peu trop vouloir tâter le terrain/évaluer le marché lorsqu’il sort un produit “ergonomique”. En effet, comme nous venons de la voir avec la MX Vertical, il s’agit d’un produit au positionnement tarifaire initial plutôt onéreux mais qui est loin de disposer de beaucoup d’avancées technologiques… comparativement aux autres modèles du constructeur.

Un autre exemple avec le clavier Logitech K860, présenté en 2020 et qui ne dispose pas de rétro-éclairage (basique) et nécessite deux piles AAA pour fonctionner. Tous les choix peuvent se justifier d’une manière ou d’une autre mais en 2024, ça me semble un peu fort de café.
Alors c’est sûr que sur piles ET avec le rétro-éclairage… l’autonomie n’aurait pas été son fort 😅

En aparté, à propos de claviers ergonomiques, j’apprécierais que Logitech étudie le cas d’un vrai clavier fractionné… comme le proposent déjà ZSA, MoErgo, etc.

Pourquoi deux récepteurs USB différents ?

Ces deux périphériques Logitech ne communiquent pas (sans fil) avec l’ordinateur grâce au même type de récepteur USB.

En effet, la MX Master 3S nécessite un récepteur USB Logi Bolt alors que la (vieillissante) MX Vertical a besoin d’un récepteur USB Logi Unifying 🤯 Dans un cas comme dans l’autre, ces récepteurs sont bien sûr USB-A et non USB-C… c’eût été trop beau !

Ainsi, pour utiliser ces deux souris sur un même ordinateur, j’ai besoin d’utiliser deux ports USB-A afin d’y connecter ces deux récepteurs USB différents. On aurait pu croire que le récepteur USB le plus récent soit en mesure appairer les périphériques compatibles avec le récepteur USB plus ancien mais que nenni !

En parlant d’USB, il est à noter que les deux souris peuvent s’utiliser de manière filaire, pendant la recharge, en leur connectant un câble USB-C !

Connexion Bluetooth… pas terrible !

Pour faire simple, c’est une connexion acceptable mais elle n’arrive pas à la cheville de la technologie de communication sans-fil déployée par Logitech. Alors sauf cas très particulier, n’hésitez pas une seconde et utilisez le récepteur USB fourni et prévu à cet effet !

Et s’il vous plaît, utilisez la rallonge USB femelle (souvent) fournie afin de positionner le récepteur USB au plus près de vos périphériques… et pas planqué à l’arrière de votre tour, sous votre bureau…

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