L’IA est un poison génial qui zombifie nos cerveaux

L’IA zombifie nos cerveaux, et je vais vous dire pourquoi je suis en rogne contre cette saloperie géniale. Hier soir, en scrollant comme un idiot sur mon feed, j’ai eu une épiphanie qui m’a mis en rogne : l’intelligence artificielle, ce gadget qu’on nous vend comme la huitième merveille du monde, est en train de nous bouffer le cerveau. Oui, vous avez bien lu. Pas de chichi ici – je suis furax, et ce billet est mon uppercut. En 2025, pendant que tout le monde s’extasie sur ChatGPT et ses cousins algos, moi je tire la sonnette d’alarme. L’IA ne nous rend pas plus brillants ; elle nous rend cons, manipulables, et désespérément semblables. Et le pire ? On en redemande. Laissez-moi vous expliquer pourquoi je vois rouge, avec des faits qui tapent fort, un zeste de philosophie bien sentie, et un plan pour ne pas finir en mort-vivant numérique. Prêts à encaisser ?

Comment l’IA zombifie nos cerveaux par la paresse mentale

Imaginez : vous galérez sur un mail pro, et hop, vous le jetez à une IA pour qu’elle le ponde. Ou vous laissez votre GPS vous balader comme un touriste, sans jamais ouvrir une carte. Résultat ? Votre cerveau, ce radin énergétique, hausse les épaules : “Pourquoi bosser ?” C’est le cognitive offloading, l’effet endogène de l’IA : un sabotage sournois de vos neurones, une paresse mentale qui vous ronge de l’intérieur.

Pourquoi ? Notre cerveau dévore 20-25 % de notre énergie pour à peine 2 % de notre masse corporelle. En mode survie non-stop, il taille dans le vif via l’élagage synaptique. Pas de créativité ? Pas de mémoire ? Viré ! J’ai vécu ça : avant, je calculais mes trajets à l’ancienne ; maintenant, sans appli, je suis largué. Et les preuves pleuvent : une étude de 2025 par Michael Gerlich à la SBS Swiss Business School, sur 666 participants (17-46 ans et plus), a testé le raisonnement critique – analyser une info, débusquer ses contradictions, juger rationnellement, résister au troupeau. Résultat ? Les accros à l’IA ont 34 % de raisonnement critique en moins, avec une corrélation négative de -0,68. Plus tu l’utilises, plus tu deviens un suiveur décérébré, prouvé par les stats. Sans esprit critique, on gobe tout : fake news, pubs, propagande. Flippant, non ? Mais le pire reste à venir…

L’infantilisation 2.0 : adieu l’aventure, bonjour le cocooning

Ce qui me rend dingue, c’est que l’IA ne se contente pas de nous filer des réponses ; elle nous vole la quête de la vérité. Les grands penseurs – Platon, Aristote, Pascal – l’ont martelé : la vérité, c’est pas un fast-food, c’est une épopée. Tu galères, tu doutes, tu te plantes, et là, bam, l’illumination. Socrate appelait ça la maïeutique : faire naître les idées par le débat et l’erreur.

Mais avec l’IA ? Zéro effort. Tu poses une question, et paf, réponse propre, instantanée, en français impeccable. Confort maxi, sueur zéro. On s’in-fan-ti-lise. En 1784, Kant, dans Qu’est-ce que les Lumières ?, nous mettait en garde : sortir de la minorité, c’est penser sans tuteur. “Sapere aude !” – ose savoir ! Aujourd’hui, nos tuteurs sont des algos. Ivan Illich, ce rebelle des années 70, distinguait les outils conviviaux (un vélo, qui te rend libre) des aliénants (qui bossent à ta place et t’écrasent). L’IA ? Aliénante à fond. Elle te rend accro, gomme ton unicité, et te transforme en gamin qui attend sa purée. Moi, je dis stop. La quête, c’est ce qui fait de nous des humains ! Sans elle, on devient des pantins, prêts à se faire manipuler par le premier algo ou gourou. Et les jeunes, déjà vissés à leurs écrans, partent mal. Mais attendez, ça s’aggrave…

La pensée en boîte : l’IA nous rend tous clones

Les Large Language Models (LLM) comme ChatGPT ne créent rien. Ils prédisent, point. Gavés de milliards de données web, ils crachent ce qui est statistiquement probable. Résultat : une pensée fade, lisse, calibrée pour la masse. Pas d’idées qui dérangent, pas de complexité – juste du consensuel bien tiède. C’est l’effet exogène : l’IA ne t’abrutit pas juste toi, elle uniformise l’humanité entière.

Prenez les romans depuis 2022 : une étude du Journal of Cultural Analytics montre une homogénéisation stylistique de 22 %. Intrigues clonées, persos sans âme, vocabulaire standard. L’IA efface tout ce qui dépasse, tout ce qui choque. Et comme elle est dopée aux données occidentales anglophones, elle impose un imaginaire conformiste au monde entier. Nietzsche se marrerait : penser, c’est briser la doxa, pas s’y vautrer ! Et là, on touche le fond…

L’internet mort : quand l’IA zombifie nos cerveaux à l’échelle planétaire

On plonge dans le cauchemar total : la théorie de l’internet mort, qui me file des sueurs froides. L’humain délègue sa créativité à l’IA, qui recycle du réchauffé. Les chiffres varient selon les méthodes, mais ils cognent : une étude sur 900 000 pages web en avril 2025 montre que 74,2 % contiennent du contenu IA, tandis que d’autres projections tablent sur jusqu’à 90 % d’ici fin 2025 ou 2026. Résultat ? L’IA s’auto-dévore : une photocopie d’une photocopie, jusqu’à ce que tout devienne blanc. Une étude de Harvard parle d’early model collapse : perte des données rares, des styles marginaux, des voix minoritaires, filtrées par défaut. Bref, le web devient une soupe tiède où chaque cuillère a le même goût.

Socialement, c’est la catastrophe : confiez vos messages Tinder ou vos lettres de motiv à l’IA, et vous devenez un handicapé des relations humaines, incapable de draguer ou d’argumenter sans algo. Politiquement ? Une dictature molle, sans besoin de censure – on aura perdu la capacité à débusquer un sophisme tordu ou une rhétorique totalitaire. De Paris à Pékin, même culture insipide, même blabla formaté. L’humanité en mode Ctrl+C, Ctrl+V. Et ça, ça me glace.

La nouvelle guerre des classes : zombies vs rebelles

Et qui va trinquer ? Les inégalités explosent. Tout le monde peut sortir un essai de génie via IA, mais sans la quête, c’est du vent. Dans 10 ans, deux camps : les zombies, cerveaux ramollis, simples machines à prompts, incapables de lire leur propre prose. Et les rebelles, qui utilisent l’IA comme un outil, pas une béquille. Ils bossent leur mémoire, leur logique, leur style. Une lutte des classes 2.0 : les promptards esclaves des penseurs. Moi, j’ai choisi mon camp, et c’est pas celui des morts-vivants.

Réveillez-vous !

L’humanité, c’est pas empiler du savoir ; c’est aimer la chasse. Plongez dans des lectures sur la concentration, la discipline – y’a des ressources gratuites partout, cherchez ! Moi, je note mes trouvailles dans un carnet, fruit de ma lutte contre la flemme et les écrans. Défiez-vous : une semaine sans IA pour réfléchir. Dur, mais libérateur.

En conclusion, l’IA est une saloperie géniale, mais elle veut nos cerveaux, pas nos idées. Alors, reprenez vos neurones avant qu’ils ne soient noyés dans un océan de prompts ! Levez les yeux, le monde est beau – et vivant.

Vive la France, vive la rébellion humaine !


Écrivez quelques éclats d'âme...

Dans l'ombre vacillante d'une chandelle, où les murmures du vent se mêlent aux secrets d'un vieux parchemin, je vous invite à tisser une toile de mots. Écrivez quelques éclats d'âme – rêve, étoile, abîme, étreinte, brume – et laissez-les danser sur la page, comme des lucioles dans une nuit d'encre. Que diriez-vous de les entrelacer dans une phrase, un souffle, une histoire ?

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