Hymne aux charognards de la liberté

Chronique d’une démocratie éventrée

L’Ukraine a torché ses élections,
Pas de bulletins, juste des balles en option.
La guerre, c’est l’alibi des poltrons,
Démocratie ? Un os pour les cochons.

La Roumanie, ces guignols en costard,
Ont viré leur mec, trop sale, trop bâtard.
« Dangereux », qu’ils braillent, la gueule enfarinée,
Le peuple, on l’aime mieux muselé.

L’Allemagne, ces teutons bien propres,
Aiguisait ses lames, discrètes, sobres.
Si l’AfD passait, hop, on tranche net,
Le vote, c’est bien, mais faut rester bête.

Et la France, putain, quel cirque doré,
Les urnes ? Juste un accessoire doré.
T’as voté ? Bravo, maintenant ferme-la,
La République, c’est leur pute en soie.

Et là-haut, une gonzesse sans trône,
Reine des ombres, dictatrice en silicone.
Elle pilote l’Europe, cette fosse à purin,
Avec ses doigts crochus, son sourire malsain.

Ce sont eux, toujours eux, ces vieux clowns,
Vendant leur démocratie de carton.
La bouche pleine de caviar et de chaînes,
Pendant qu’on crève sous leurs rengaines.

Alors vas-y, applaudis, pauvre con,
Leur théâtre pue la mort et l’illusion.
La liberté, c’est leur jouet cassé,
Un godemichet pour nous enfoncer.

Démocratie, ils la chantent, ils la baisent,
Ces vautours en cravate, ces rois qui nous pèsent.

Article publié le et actualisé le .


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