George Sand
INDIANA

George Sand; "Indiana" / Nouvelle �dition; Paris; Michel L�vy fr.; 1861; nombreuses r��d. Michel L�vy puis Calmann L�vy

QUATRIÈME PARTIE

{Perr [267]} XXVI a.

Durant les trois mois qui s'�coul�rent entre le d�part de cette lettre et son arriv�e � l'�le Bourbon, la situation de madame Delmare �tait devenue presque intol�rable, par suite d'un incident domestique de la plus grande importance pour elle. Elle avait pris la triste habitude d'�crire chaque soir la relation des chagrins de la journ�e. Ce journal de ses douleurs s'adressait � Raymon, et, quoiqu'elle n'e�t pas l'intention de le lui faire parvenir, elle s'entretenait avec lui, tant�t avec passion, tant�t avec amertume, des maux de sa vie et des sentiments qu'elle ne pouvait �touffer. Ces papiers tomb�rent entre les mains de Delmare, c'est-�-dire qu'il brisa le coffre qui les rec�lait ainsi que les anciennes lettres de Raymon, et qu'il les d�vora b d'un œil jaloux et furieux. Dans le premier mouvement de sa col�re, il perdit la force de se contenir, et alla, le cœur palpitant, les mains crisp�es, attendre qu'elle rev�nt de sa promenade. Peut-�tre, si elle e�t tard� quelques minutes, cet homme malheureux aurait eu le temps de rentrer en lui-m�me; mais leur mauvaise �toile � tous deux voulut qu'elle se {Perr 268} pr�sent�t presque aussit�t devant lui. Alors, sans pouvoir articuler une parole, il la saisit par les cheveux, la renversa, et la frappa au front du talon de sa botte.

À peine eut-il imprim� cette marque sanglante de sa brutalit� � un �tre faible, qu'il eut horreur de lui-m�me. Il s'enfuit �pouvant� de ce qu'il avait fait, et courut s'enfermer dans sa chambre, o� il arma ses pistolets pour se br�ler la cervelle; mais, au moment d'accomplir ce dessein, il vit, sous la varangue, Indiana qui s'�tait relev�e, et qui essuyait, d'un air calme et froid, le sang dont son visage �tait inond�. D'abord, comme il croyait l'avoir tu�e, il �prouva un sentiment de joie en la voyant debout, et puis sa col�re se ralluma.

— Ce n'est qu'une �gratignure, s'�cria-t-il, et tu m�riterais c mille morts! Non, je ne me tuerai pas; car tu irais t'en r�jouir dans les bras de ton amant. Je ne veut pas assurer votre bonheur � tous deux, je veux vivre pour vous faire souffrir, pour te voir d�p�rir de langueur et d'ennui, pour d�shonorer l'inf�me qui s'est jou� de moi.

Il se d�battait contre les tortures de la rage, Lorsque Ralph entra par une autre porte de la varangue et rencontra Indiana �chevel�e, dans l'�tat o� cette horrible sc�ne l'avait laiss�e. Mais elle n'avait pas t�moign� moindre frayeur, elle n'avait pas, laiss�e �chapper un cri, elle n'avait pas �lev� la main d pour demander gr�ce. Fatigu�e de la vie, il semblait qu'elle e�t �prouv� le d�sir cruel de donner e � Delmare le temps de consommer un meurtre en n'appelant personne � son secours. Il est certain qu'au moment o� cet �v�nement avait eu lieu, Ralph �tait � vingt pas de l�, et qu'il n'avait pas entendu le moindre bruit.

— Indiana! s'�cria-t-il en reculant d'effroi et de surprise, qui vous a bless�e ainsi?

{Perr 269} — Vous le demandez? r�pondit-elle avec un sourire amer; quel autre que votre ami en a le droit et la volont�?

Ralph jeta par terre le rotin qu'il tenait; il n'avait pas besoin d'autres armes que ses larges mains pour �trangler Delmare. Il franchit la distance en deux sauts, enfon�a la porte d'un coup de poing... Mais il trouva Delmare �tendu par terre, le visage violet, la gorge enfl�e, en proie aux convulsions �touff�es d'une congestion sanguine.

Il s'empara des papiers �pars sur le plancher. En reconnaissant l'�criture de Raymon, en voyant les d�bris de la cassette, il comprit ce qui s'�tait pass�; et, recueillant avec soin ces pi�ces accusatrices, il courut les remettre � madame Delmare en l'engageant � les br�ler tout de suite. Delmare ne s'�tait probablement pas donn� le temps de tout lire.

Il la pria ensuite de se retirer dans sa chambre pendant qu'il appellerait les esclaves pour secourir le colonel; mais elle ne voulut ni br�ler les papiers ni cacher sa blessure.

— Non, lui dit-elle avec hauteur, je ne veux pas, moi! Cet homme n'a pas daign� autrefois cacher ma fuite � madame de Carvajal; il s'est empress� de publier ce qu'il appelait mon d�shonneur. Je veux montrer � tous les yeux ce stigmate f du sien qu'il a pris soin d'imprimer lui-m�me sur mon visage. C'est une �trange justice que celle qui impose � l'un de garder le secret des crimes de l'autre, quand celui-ci g s'arroge le droit de le fl�trir sans piti�!

Quand Ralph vit le colonel en �tat de l'entendre, il l'accabla de reproches avec plus d'�nergie et de rudesse {Perr 270} qu'on ne l'aurait cru capable d'en montrer. Alors Delmare, qui n'�tait certainement pas un m�chant homme, pleura sa faute comme un enfant; mais il la pleura sans dignit�, comme on est capable de le faire quand on se livre � la sensation du moment sans en raisonner les effets et les causes. Prompt � se jeter dans l'exc�s contraire, il voulait appeler sa femme et lui demander pardon ; mais Ralph s'y opposa, et t�cha de lui faire comprendre que cette r�conciliation pu�rile compromettrait l'autorit� de l'un sans effacer l'injure faite � l'autre. Il savait bien qu'il est des torts qu'on ne pardonne pas et des malheurs qu'on ne peut oublier.

D�s ce moment, le personnage de ce mari devint odieux aux yeux de sa femme. Tout ce qu'il fit pour r�parer ses torts lui �ta le peu de consid�ration qu'il avait pu garder jusque-l�. Sa faute �tait immense, en effet; l'homme qui ne se sent pas la force d'�tre froid et implacable dans sa vengeance doit abjurer, toute vell�it� d'impatience et de ressentiment. Il n'y a pas de r�le possible entre celui du chr�tien qui pardonne et celui de l'homme du monde qui r�pudie. Mais Delmare avait aussi sa part d'�go�sme; il se sentait vieux, les soins de sa femme lui devenaient chaque jour plus n�cessaires. Il se faisait une terrible peur de la solitude, et si, dans la crise de son orgueil bless�, il revenait � ses habitudes de soldat en la maltraitant, la r�flexion le ramenait bient�t � cette faiblesse des vieillards qui s'�pouvante de l'abandon. Trop affaibli par l'�ge et les fatigues pour aspirer � devenir p�re de famille, il �tait rest� vieux gar�on dans son m�nage, et avait pris une femme comme il e�t pris une gouvernante. Ce n'�tait donc pas par tendresse pour elle qu'il lui pardonnait de ne l'aimer pas, c'�tait par int�r�t pour lui-m�me; et s'il s'affligeait de ne pas r�gner sur ses affections, {Perr 271} c'�tait parce qu'il craignait d'�tre moins bien soign� sur ses vieux jours.

De son c�t�, quand madame Delmare, profond�ment bless�e par les lois sociales, roidissait h toutes les forces de son �me pour les ha�r et les m�priser, il y avait bien aussi au fond de ses pens�es un sentiment tout personnel. Mais peut-�tre ce besoin de bonheur qui nous d�vore, cette haine de l'injustice i, cette soif de libert� qui ne s'�teignent qu'avec la vie, sont-ils les facult�s constituantes de l'�gotisme j, qualification par laquelle les Anglais d�signent l'amour de soi, consid�r� comme un droit de l'homme et non comme un vice. Il me semble que l'individu choisi entre tous pour souffrir des institutions profitables � ses semblables doit, s'il a quelque �nergie dans l'�me k, se d�battre contre ce joug arbitraire. Je crois aussi que plus son �me est grande et noble, plus elle doit s'ulc�rer sous les coups de l'injustice. S'il avait r�v� que le bonheur doit r�compenser la vertu, dans quels doutes affreux, dans quelles perplexit�s d�sesp�rantes doivent les jeter les d�ceptions que l'exp�rience lui apporte!

Aussi toutes les r�flexions d'Indiana, toutes ses douleurs se rapportaient � cette grande et terrible lutte de la nature contre la civilisation. Si les montagnes d�sertes de l'�le eussent pu la cacher longtemps, elle s'y serait infailliblement r�fugi�e le jour de l'attentat commis contre elle; mais Bourbon n'avait pas assez d'�tendue pour la soustraire aux recherches, et elle r�solut de mettre la mer et l'incertitude du lieu de sa retraite entre elle et son tyran. Cette r�solution prise, elle se sentit plus tranquille, et montra presque de l'insouciance et de la gaiet� dans son int�rieur. Delmare en fut si surpris et si charm� l, qu'il fit � part � soi {Perr 272} ce raisonnement de brute, qu'il �tait bon de faire sentir un peu la loi du plus fort aux femmes.

Alors elle ne r�va plus que de fuite, de solitude et d'ind�pendance; elle roula dans son cerveau meurtri et douloureux mille projets d'�tablissement romanesque dans les terres d�sertes de l'Inde ou de l'Afrique. Le soir, elle suivait de l'œil le vol des oiseaux qui s'en allaient coucher � l'�le Rodrigue. Cette �le abandonn�e lui promettait toutes les douceurs de l'isolement, premier besoin d'une �me bris�e. Mais les m�mes motifs qui l'emp�chaient de gagner l'int�rieur des terres de Bourbon lui faisaient abandonner l'�troit asile des terres voisines. Elle voyait souvent chez de gros traitants de Madagascar m qui avaient des relations d'affaires avec son mari; gens �pais, cuivr�s, grossiers, qui n'avaient de tact et de finesse que dans les int�r�ts de leur commerce. Leurs r�cits captivaient portant l'attention de madame Delmare; elle, se plaisait � les interroger sur les admirables productions de cette �le, et ce qu'ils lui racontaient des merveilles de la nature dans cette contr�e enflammait de plus en plus le d�sir qu'elle �prouvait d'aller s'y cacher. L'�tendue du pays et le peu d'espace qu'y occupaient les Europ�ens lui faisaient esp�rer de ne jamais y �tre n d�couverte. Elle s'arr�ta donc � ce projet, et nourrit son esprit oisif des r�ves d'un avenir qu'elle pr�tendait se cr�er � elle seule. D�j� elle construisait son ajoupa o solitaire sous l'abri d'une for�t vierge, au bord d'un fleuve sans nom; elle se r�fugiait sous la protection de ces peuplades que n'a point fl�tries le joug de nos lois et de nos pr�jug�s. Ignorante qu'elle �tait, elle esp�rait trouver l� les vertus exil�es de notre h�misph�re, et vivre en paix, �trang�re � toute constitution sociale; elle s'imaginait �chapper aux dangers de l'isolement, {Perr 273} r�sister aux maladies d�vorantes du climat. Faible femme qui ne pouvait endurer la col�re d'un homme, et qui se flattait de braver celle de l'�tat sauvage p!

Au milieu de ces pr�occupations romanesques et de ces projets extravagants, elle oubliait ses maux pr�sents, elle se faisait un monde � part qui la consolait de celui o� elle �tait forc�e de vivre, elle s'habituait � penser moins � Raymon, qui bient�t ne devait plus rien �tre q dans son existence solitaire et philosophique. À force de se b�tir un avenir selon sa fantaisie r, elle laissait reposer un peu le pass�; et, d�j�, � sentir son cœur plus libre et plus courageux, elle s'imaginait recueillir d'avance les fruits de sa vie d'anachor�te. Mais la lettre de Raymon arriva, et cet �difice de chim�res s'�vanouit comme un souffle. Elle sentit, ou elle crut sentir qu'elle l'aimait plus que par le pass�. Pour moi, je me plais � croire qu'elle ne l'aima jamais de toutes les forces de son �me. Il me semble que l'affection mal plac�e diff�re de l'affection partag�e autant qu'une erreur diff�re d'une v�rit�; il me semble que, si l'exaltation et l'ardeur de nos sentiments nous abusent au point de croire que c'est l� de l'amour dans toute sa puissance, nous apprenons plus tard, en go�tant les d�lices d'un amour vrai, combien nous nous en �tions impos� � nous-m�mes.

Mais la situation o� Raymon se disait jet� rallumait dans le cœur d'Indiana cet �lan de g�n�rosit� qui �tait un besoin de sa nature. Le voyant s seul et malheureux, elle se fit un devoir d'oublier le pass� et de ne pas pr�voir l'avenir. La veille, elle voulait quitter son mari par haine et par ressentiment; maintenant, elle regrettait de ne pas l'estimer, afin de faire � Raymon un v�ritable sacrifice. Tel �tait son enthousiasme, qu'elle craignait de faire trop peu pour lui, en �chappant � un ma�tre {Perr 274} irascible au p�ril de ses jours et en se soumettant � l'agonie d'un voyage de quatre mois. Elle e�t donn� sa vie sans croire que ce fut assez payer un sourire de Raymon. La femme est faite ainsi.

Il ne s'agissait donc plus que de partir. Il �tait bien difficile de tromper la m�fiance de Delmare et la clairvoyance de Ralph. Mais ce n'�tait pas l� le principal obstacle; il fallait �chapper � la publicit� que, selon les lois, tout passager est forc� de donner � son d�part par la voix des journaux.

Parmi le peu d'embarcations ancr�es dans la dangereuse rade de Bourbon, le navire l'Eug�ne �tait en partance pour I'Europe. Indiana chercha l'occasion de parler au capitaine sans �tre observ�e de son mari, mais, chaque fois qu'elle t�moignait le d�sir de se promener sur le port, il affectait de la remettre � la garde de sir Ralph, et lui-m�me les suivait de l'œil avec une patience d�sesp�rante. Cependant, � force de recueillir avec scrupuleuse attention tous les indices favorables � son dessein, Indiana apprit que le capitaine du b�timent gr�� pour la France avait une parente au village de la Saline t, dans l'int�rieur de l'�le, et qu'il revenait souvent � pied pour aller coucher � son bord. D�s ce moment, elle ne quitta plus le rocher qui lui servait de point d'observation. Pour �carter les soup�ons, elle s'y rendait par des sentiers d�tourn�s, et en revenait de m�me lorsqu'� la nuit close elle n'avait point d�couvert le voyage qui l'int�ressait sur le chemin de la montagne.

Il ne lui restait plus que deux jours d'esp�rance, car d�j� le vent avait souffl� de terre sur la rade; le mouillage mena�ait de n'�tre u plus tenable, et le capitaine Random �tait impatient de gagner le large.

{Perr 275} Enfin elle adressa au Dieu des opprim�s et des faibles une ardente pri�re, et elle alla s'asseoir sur le chemin m�me de la Saline v, bravant le danger d'�tre vue et risquant sa derni�re esp�rance. Il n'y avait pas une heure qu'elle attendait lorsque le capitaine Random descendit le sentier. C'�tait un vrai marin, toujours rude et cynique, qu'il f�t sombre ou jovial; son regard gla�a d'effroi la triste Indiana. Cependant elle rassembla tout son courage, et marcha � sa rencontre d'un air digne et r�solu.

— Monsieur, lui dit-elle, je viens mettre entre vos mains mon honneur et ma vie. Je veux quitter la colonie et retourner en France. Si, au lieu de m'accorder votre protection, vous trahissez le secret que je vous confie, je n'ai pas d'autre parti � prendre que de me jeter � la mer.

Le capitaine r�pondit, en Jurant, que la mer refuserait de sombrer une si jolie go�lette, et que, puisqu'elle venait d'elle-m�me s'abattre sous le vent, il r�pondait de la remorquer au bout du monde.

— Vous consentez donc, monsieur? lui dit madame Delmare avec inqui�tude. En ce cas, vous accepterez l'avance de mon passage.

Et elle lui remit un �crin contenant les bijoux que madame de Carvajal lui avait donn�s autrefois; c'�tait la seule fortune qu'elle poss�d�t encore. Mais le marin l'entendait autrement, et il lui rendit l'�crin avec des paroles qui firent monter le sang � ses joues.

— Je suis bien malheureuse, monsieur, lui r�pondit-elle en retenant les larmes de col�re qui brillaient dans ses longs cils; la d�marche que je fais aupr�s de vous vous autorise � m'insulter, et cependant, si vous saviez {Perr 276} combien mon existence dans ce pays est odieuse, vous auriez pour moi plus de piti� que de m�pris.

La contenance noble et touchante d'Indiana imposa w au capitaine Random. Les �tres qui ne font pas abus de leur sensibilit� la retrouvent quelquefois saine x et enti�re dans l'occasion. Il se rappela aussit�t la figure ha�ssable du colonel Delmare et le bruit que son aventure avait fait dans la colonie. En couvant d'un œil libertin cette cr�ature si fr�le et si jolie, il fut frapp� de son air d'innocence et de candeur; il fut surtout vivement �mu en remarquant sur son front une marque blanche que sa rougeur faisait ressortir. Il avait eu avec Delmare des relations de commerce qui lui avaient laiss� du ressentiment contre cet homme si rigide et si serr� en affaires.

— Mal�diction! s'�cria-t-il, je n'ai de m�pris que pour l'homme capable de casser � coups de botte la t�te d'une si jolie femme. Delmare est un corsaire � qui je ne serai pas f�ch� de jouer ce tour; mais soyez prudente, madame, et songez que je compromets ici mon caract�re. Il faut vous �chapper sans �clat au coucher de la lune, vous envoler comme une pauvre p�trelle du fond de quelque r�cif bien sombre...

— Je sais, monsieur, r�pondit-elle, que vous ne me rendrez pas cet important service sans transgresser les lois; vous courez peut-�tre le risque de payer une amende; c'est pourquoi je vous offre cet �crin, dont la valeur contient au moins le double du prix de la travers�e.

Le capitaine prit l'�crin en souriant.

— Ce n'est pas le moment de r�gler nos comptes, dit-il; je veux bien �tre le d�positaire de votre petite fortune. {Perr 277} Vous n'avez pas sans doute, vu la circonstance, un bagage bien consid�rable; rendez-vous la nuit du d�part dans les rochers de l'anse aux Lataniers; vous verrez venir � vous un canot arm� de deux bons rameurs, et l'on vous passera par-dessus le bord entre une et deux heures du matin.


Variantes

  1. X {RoDu}{Goss} ♦ XXVI {Perr} et sq.
  2. les rec�lait, et qu'il les d�vora {RoDu} ♦ les rec�lait ainsi que les anciennes lettres de Raymon, et qu'il les d�vora {Goss} et sq.
  3. tu m�ritais {RoDu}{Hetz} ♦ tu m�riterais {CL} et sq.
  4. les mains {RoDu}{Hetz} ♦ la main {CL} et sq.
  5. le d�sir cruel de laisser {RoDu} ♦ le d�sir cruel de donner {Goss} et sq.
  6. stigmate {RoDu} ♦ stygmate {Goss}, {Perr} ♦ stigmate {Hetz} et sq.
  7. celui-l� {RoDu} ♦ celui-ci {Goss} et sq.
  8. raidissait {RoDu}, {Goss} ♦ roidissait {Perr} et sq.
  9. cette haine de l'injuste {RoDu}{Perr} ♦ cette haine de l'injustice {Hetz} et sq.
  10. �gotism {RoDu}�gotisme {Goss} et sq.
  11. dans le caract�re {RoDu}, {Goss} ♦ dans l'�me {Perr} et sq.
  12. si surpris et si flatt� {RoDu}, {Goss} ♦ si surpris et si charm� {Perr} et sq.
  13. Madagescar {RoDu} ♦ Madagascar {Goss} ♦ Madegascar {Perr} ♦ Madagascar {Hetz} et sq.
  14. de n'y �tre jamais {RoDu} ♦ de ne jamais y �tre {Goss} et sq.
  15. ajonpa {RoDu} (probablement une coquille) ♦ ajoupa {Goss} et sq.
  16. celle des �l�ments {RoDu}, {Goss} ♦ celle de l'�tat sauvage {Perr} et sq.
  17. qui ne devait bient�t �tre plus rien {RoDu} ♦ qui bient�t ne devait plus rien �tre {Goss} et sq.
  18. un avenir � sa fantaisie {RoDu} ♦ un avenir selon sa fantaisie {Goss} et sq.
  19. En le voyant {RoDu} ♦ Le voyant {Goss} et sq.
  20. au village de Sainte-Rose {RoDu}{Hetz} ♦ au village de la Saline {CL} et sq.
  21. de ne pouvoir �tre {RoDu} ♦ de n'�tre {Goss} et sq.
  22. de Sainte-Rose {RoDu}{Hetz} ♦ de la Saline {CL} et sq.
  23. en imposa {RoDu} ♦ imposa {Goss} et sq.
  24. la retrouvent saine {RoDu}, {Goss} ♦ la retrouvent quelquefois saine {Perr} et sq.

Notes