George Sand
INDIANA

George Sand; "Indiana" / Nouvelle �dition; Paris; Michel L�vy fr.; 1861; nombreuses r��d. Michel L�vy puis Calmann L�vy

QUATRIÈME PARTIE

{Perr [257]} XXV a.

Or, il arriva que le minist�re du 8 ao�t, qui d�rangea tant de choses en France, porta un rude coup � la s�curit� de Raymon. M. de Rami�re n'�tait point b de ces vanit�s aveugles qui triomph�rent d'un jour de victoire. Il avait fait de la politique l'�me de toutes ses pens�es, la base de tous ses r�ves d'avenir. il s'�tait flatt� que le roi, en entrant dans la voie des concessions adroites, maintiendrait longtemps encore l'�quilibre qui assurait l'existence des familles nobles. Mais l'apparition du prince de Polignac d�truisit cette esp�rance. Raymon voyait trop loin, il �tait trop r�pandu dans le monde nouveau pour ne pas se mettre en garde contre les succ�s du moment. Il comprit que toute sa destin�e chancelait avec celle de la monarchie, et que sa fortune, sa vie peut-�tre ne tenaient plus qu'� un fil.

{Perr 258} Alors il se trouva dans une position d�licate et embarrassante. L'honneur lui faisait un devoir de se consacrer, malgr� tous les p�rils du d�vouement, � la famille dont les int�r�ts avaient �t� c jusqu'alors �troitement li�s aux siens. À cet �gard, il ne pouvait gu�re donner le change � sa conscience et � la m�moire de ses proches. Mais cet ordre de choses, cette tendance vers le r�gime absolu, d choquaient sa prudence, sa raison, et, disait-il, sa conviction intime e. Elle compromettait toute son existence, elle faisait pis, elle le rendait ridicule, lui, publiciste renomm� qui avait os� promettre tant de fois, au nom de tr�ne, la justice pour tous et la fid�lit� au pacte jur�. Maintenant, tous les actes du gouvernement donnaient un d�menti formel aux assertions imprudentes du jeune �clectique; tous les esprits calmes et paresseux, qui, deux jours plus t�t, ne demandaient qu'� se rattacher au tr�ne constitutionnel, commen�aient � se jeter dans l'opposition et � traiter de fourberies f les efforts de Raymon et de ses pareils. Les plus polis les accusaient d'impr�voyance et d'incapacit�. Raymon sentait qu'il �tait humiliant de passer pour dupe apr�s avoir jou� un r�le si brillant dans la partie. En secret, il commen�ait � maudire et � m�priser cette royaut� qui se d�gradait et qui l'entra�nait dans sa chute; il e�t voulu pouvoir s'en d�tacher sans honte avant l'heure du combat. Il fit pendant quelque temps d'incroyables efforts d'esprit pour se concilier la confiance des deux camps. Les opposants de cette �poque n'�taient pas difficiles pour l'admission de nouveaux partisans. Ils avaient besoin de recrues, et, gr�ce au peu de preuves, qu'ils leur demandaient, ils en faisaient de consid�rables. Ils ne d�daignaient pas, d'ailleurs, l'appui des grands noms, et, chaque jour, d'adroites flatteries jet�es dans leurs journaux tendaient � {Perr 259} d�tacher les plus beaux fleurons de cette couronne us�e. Raymon n'�tait pas dupe de ces d�monstrations d'estime; mais il ne les repoussait pas, certain qu'il �tait de leur utilit�. D'autre part g, les champions du tr�ne se montraient plus d�sesp�rants � mesure que leur situation devenait plus d�sesp�r�e. Ils chassaient de leurs rangs, sans prudence et sans �gards, leurs plus utiles d�fenseurs. Ils commenc�rent bient�t � t�moigner leur m�contentement et leur m�fiance � Raymon. Celui-ci, embarrass�, amoureux de sa r�putation comme du principal avantage de son existence, fut tr�s � propos atteint d'un rhumatisme aigu, qui le for�a de renoncer momentan�ment � toute esp�ce de travail et de se retirer � la campagne avec sa m�re.

Dans cet isolement, Raymon souffrit r�ellement de ce trouver jet� comme un cadavre au milieu de l'activit� d�vorante d'une soci�t� pr�te � se dissoudre, de se sentir emp�ch�, par l'embarras de prendre une couleur autant que par la maladie, de s'enr�ler sous ces banni�res belliqueuses qui flottaient de toutes parts, appelant au grand combat les plus obscurs h et le plus inhabiles. Les cuisantes douleurs de la maladie, l'abandon, l'ennui et la fi�vre donn�rent insensiblement un autre cours � ses id�es. Il se demanda, pour la premi�re fois peut-�tre, si le monde m�ritait tous les soins qu'il s'�tait donn�s pour lui plaire, et, � le voir si indiff�rent envers lui, si oublieux de ses talents et de sa gloire, il jugea le monde. Puis il se consola d'en avoir �t� dupe, en se rendant le t�moignage qu'il n'y avait jamais cherch� que son bien-�tre personnel, et qu'il l'y avait trouv�, gr�ce � lui-m�me. Rien ne nous confirme dans l'�go�sme comme la r�flexion. Raymon en tira cette conclusion, qu'il fallait � l'homme, en �tat de soci�t�, deux sortes de bonheur, {Perr 260} celui de la vie publique et celui de la vie priv�e, les triomphes du monde et les douceurs de la famille.

Sa m�re, qui le soignait assid�ment, tomba dangereusement malade : ce fut � lui d'oublier ses maux et de veiller sur elle; mais ses forces n'y suffirent pas. Les �mes ardentes et passionn�es font les sant�s tenaces et miraculeuses aux jours du danger; mais les �mes ti�des et paresseuses n'impriment pas au corps de ces �lans surnaturels. Quoique Raymon f�t un bon fils, comme on l'entend dans la soci�t�, il succomba physiquement sous le poids de la fatigue. Etendu sur son lit de douleur, n'ayant plus � son chevet que des mercenaires ou de rares amis press�s de retourner aux agitations de la vie sociale, il se mit � penser � Indiana, et il la regretta sinc�rement, car alors elle lui e�t �t� n�cessaire. Il se rappela les soins pieux qu'il lui avait vu prodiguer � son vieil i et maussade �poux, et il se repr�senta les douceurs et les bienfaits dont elle e�t su entourer son amant.

Si j'eusse accept� son sacrifice, pensa-t-il, elle serait d�shonor�e; mais que m'importerait � l'heure o� je suis? Abandonn� d'un monde frivole et personnel, je ne serais pas seul; celle que tous repousseraient avec m�pris serait � mes pieds avec amour; elle pleurerait sur mes maux, elle saurait les adoucir. Pourquoi l'ai-je renvoy�e, cette femme? Elle m'aimait tant, qu'elle aurait pu j se consoler des outrages des hommes en r�pandant quelque bonheur sur ma vie int�rieure.

Il r�solut de se marier quand il serait gu�ri, et il repassa dans son cerveau les noms et les figures qui l'avaient frapp� dans les salons des deux classes de la soci�t�. De ravissantes apparitions pass�rent dans ses r�ves; des chevelures charg�es de fleurs, des �paules de neige envelopp�es de boas de cygne, des corsages souples {Perr 261} emprisonn�s dans la mousseline ou le satin k : ces attrayants fant�mes agit�rent leurs ailes de gaze sur les yeux lourds et br�lants de Raymon ; mais, il n'avait vu ces p�ris que dans le tourbillon parfum� du bal. À son r�veil, il se demanda si leurs l�vres ros�es avaient d'autres sourires que ceux de la coquetterie; si leurs blanches mains savaient panser les plaies de la douleur, si leur esprit fin et brillant savait descendre � la t�che p�nible de consoler et de distraire un malade charg� d'ennuis. Raymon �tait un homme d'intelligence exacte, et il se m�fiait plus qu'un autre de la coquetterie des femmes; plus qu'un autre il ha�ssait l'�go�sme, parce qu'il savait qu'il n'y avait l� rien � recueillir pour son bonheur. Et puis Raymon �tait aussi embarrass� pour le choix d'une femme que pour celui d'une couleur politique. Les m�mes raisons lui imposaient la lenteur et la prudence. Il appartenait � une haute et rigide famille qui ne souffrirait point de m�salliance, et pourtant la fortune ne r�sidait plus avec s�curit� que chez les pl�b�iens. Selon toute apparence, cette classe allait s'�lever sur les d�bris de l'autre, et, pour se maintenir � la surface du mouvement, il fallait �tre le gendre d'un industriel ou d'un agioteur. Raymon pensa donc qu'il �tait sage d'attendre de quel c�t� viendrait le vent pour s'engager dans une d�marche qui d�ciderait de tout son avenir.

Ces r�flexions positives lui montraient � nu la s�cheresse de cœur qui pr�side aux unions de convenance et l'espoir d'avoir un jour une compagne digne de son amour n'entrait que par hasard l dans les chances de son bonheur. En attendant, la maladie pouvait �tre longue, et l'espoir de jours meilleurs n'efface point la sensation aigu� des douleurs pr�sentes. Il revint � la pens�e p�nible {Perr 262} de son aveuglement, le jour o� il avait refus� d'enlever madame Delmare, et il se maudit d'avoir si mal compris ses v�ritables int�r�ts.

Sur ces entrefaites, il re�ut la lettre qu'Indiana lui �crivait de l'�le Bourbon. L'�nergie sombre et inflexible qu'elle conservait, au milieu des revers qui eussent d� briser son �me, frappa vivement Raymon.

— Je l'ai mal jug�e, pensa-t-il, elle m'aimait r�ellement, elle m'aime encore; pour moi, elle e�t �t� capable de ces efforts h�ro�ques que je croyais au-dessus des forces d'une femme; et maintenant, je n'aurais peut-�tre qu'un mot � dire pour l'attirer, comme un invincible aimant, d'un bout du monde � l'autre. S'il ne fallait pas six mois, huit mois peut-�tre pour obtenir ce r�sultat, je voudrais essayer!

Il s'endormit avec cette id�e; mais il fut r�veill� bient�t par un grand mouvement dans la chambre voisine. Il se leva avec peine, passa une robe de chambre, et se tra�na � l'appartement de sa m�re; elle �tait au plus mal.

Elle retrouva vers le matin la force de s'entretenir avec lui; elle ne se faisait pas illusion sur le peu de temps qui lui restait � vivre; elle s'occupa de l'avenir de son fils m.

— Vous perdez, lui dit-elle, votre meilleure amie; que le ciel la remplace par une compagne digne de vous. Mais soyez prudent, Raymon, et ne hasardez point le repos de votre vie enti�re pour une chim�re d'ambition. Je ne connaissais, h�las! qu'une femme que j'eusse voulu nommer ma fille; mais le ciel avait dispos� d'elle. Cependant, �coutez, mon fils. M. Delmare est vieux et cass�; qui sait si ce long voyage n'a pas �puis� le reste de ses forces? Respectez l'honneur de sa femme tant {Perr 263} qu'il vivra; mais si, comme je le crois, il est appel� � me suivre de pr�s dans la tombe, souvenez-vous qu'il y a encore au monde une femme qui vous aime presque autant que votre m�re vous a aim�.

Le soir, madame de Rami�re mourut dans les bras de son fils. La douleur de Raymon fut am�re et profonde; il ne pouvait y avoir, devant une semblable perte, ni fausse exaltation n ni calcul. Sa m�re lui �tait r�ellement n�cessaire; avec elle il perdait tout le bien-�tre moral o de sa vie. Il versa sur son front livide, sur ses yeux �teints, des larmes d�sesp�rantes; il accusa le ciel, il maudit sa destin�e, il pleura aussi Indiana. Il demanda compte � Dieu du bonheur qu'il lui devait; il lui reprocha de le traiter comme un autre et de lui arracher tout � la fois. Puis il douta de ce Dieu qui le ch�tiait; il aima mieux le nier que de se soumettre � ses arr�ts. Il perdit toutes les illusions avec toutes les r�alit�s de sa vie; et il retourna � son lit de fi�vre et de souffrances, bris� comme un roi d�chu, comme un ange maudit.

Quand il fut � peu pr�s r�tabli, il jeta un coup d'œil sur la situation de la France. Le mal empirait; de toutes parts, on mena�ait de refuser l'imp�t. Raymon s'�tonna de la confiance imb�cile de son parti, et jugeant � propos de ne pas se jeter encore dans la m�l�e, il se renferma � Cercy avec le triste souvenir de sa m�re et de madame Delmare.

À force de creuser l'id�e qu'il avait d'abord l�g�rement con�ue, il s'accoutuma � penser que cette derni�re n'�tait pas perdue pour lui, s'il voulait se donner la peine de la rappeler. Il vit � cette r�volution beaucoup d'inconv�nients, mais plus d'avantages encore. Il n'entrait pas dans ses int�r�ts d'attendre qu'elle f�t veuve pour l'�pouser, comme l'avait entendu madame de {Perr 264} Rami�re. Delmare pouvait vivre vingt ans encore, et Raymon p ne voulait pas renoncer pour toujours aux chances d'un mariage brillant. Il concevait mieux que cela dans sa riante et fertile imagination. Il pouvait, en se donnant un peu de peine, exercer sur son Indiana un ascendant illimit�; il se sentait assez d'adresse et de rouerie dans l'esprit pour faire de cette femme ardente et sublime une ma�tresse soumise et d�vou�e. Il pouvait la soustraire au courroux de l'opinion, la cacher derri�re le mur imp�n�trable de sa vie priv�e, la garder comme un tr�sor au fond de sa retrait�, et l'employer a r�pandre sur ses instants de solitude et de recueillement le bonheur d'une affection pure et g�n�reuse. Il ne viendrait pas remuer beaucoup pour �viter la col�re du mari; il ne viendrait pas chercher sa femme au del� de trois mille lieues, quand ses int�r�ts le clouaient irr�vocablement dans un autre monde. Indiana serait peu exigeante de plaisir et de libert� apr�s les rudes �preuves qui l'avaient courb�e au joug. Elle n'�tait ambitieuse que d'amour, et Raymon sentait qu'il l'aimerait par reconnaissance, d�s qu'elle lui serait utile. Il se rappelait aussi la constance et la douceur qu'elle avait montr�es pendant de longs jours de froideur et d'abandon. Il se promettait de conserver habilement sa libert� sans qu'elle os�t s'en plaindre; il se flattait de prendre assez d'empire sur sa conviction pour la faire consentir � tout, m�me � le voir mari� q; et il appuyait cette esp�rance sur les nombreux exemples de liaisons intimes qu'il avait vues r subsister en d�pit des lois sociales, moyennant la prudence et l'habilet� avec lesquelles on savait �chapper aux jugements de l'opinion.

— D'ailleurs, disait-il encore, cette femme aura fait pour moi un sacrifice sans retour et sans bornes. Pour {Perr 265} moi, elle aura travers� le monde et laiss� derri�re elle tout moyen d'existence, toute possibilit� de pardon. Le monde n'est rigide que pour les fautes �troites et communes; une rare audace l'�tonne, une infortune �clatante le d�sarme; il la plaindra, il l'admirera peut �tre, cette femme qui pour moi aura fait ce que nulle autre n'oserait tenter. Il la bl�mera, mais il n'en rira pas, et je ne serai pas coupable pour l'accueillir et la prot�ger apr�s une si haute preuve de son amour. Peut �tre, au contraire, vantera-t-on mon courage; du moins j'aurai des d�fenseurs, et ma r�putation sera soumise � un glorieux et insoluble proc�s. La soci�t� veut quelquefois qu'on la brave; elle n'accorde pas son admiration � ceux qui rampent dans les voie battues. Au temps o� nous sommes, il faut mener l'opinion � coups de fouet.

Sous l'influence de ces pens�es, il �crivit � madame Delmare. Sa lettre fut ce quelle devait �tre entre les mains d'un homme si adroit et si exerc�. Elle respirait l'amour, la douleur, la v�rit� surtout. H�las! quel roseau mobile est-ce donc que la v�rit�, pour se plier ainsi � tous les souffles?

Cependant Raymon eut la sagesse de ne point exprimer formellement l'objet de sa lettre. Il feignait de regarder le retour d'Indiana comme un bonheur inesp�r�; mais, cette fois, il lui parlait faiblement de ses devoirs. Il lui racontait les derni�res paroles de sa m�re; il peignait avec chaleur le d�sespoir o� le r�duisait cette perte, les ennuis de la solitude et le danger s de sa situation. Il faisait un tableau sombre et terrible de la r�volution qui grossissait � l'horizon de la France, et, tout en feignant de se r�jouir d'�tre seul oppos� � ses coups, il faisait entendre � Indiana que le moment �tait venu pour elle d'exercer cette enthousiaste fid�lit�, ce p�rilleux {Perr 266} d�vouement dont elle s'�tait vant�e. Raymon accusait son destin, et disait que la vertu lui avait co�t�, bien cher, que son joug �tait bien rude, qu'il avait tenu le bonheur dans sa main et qu'il avait eu la force de se condamner � un �ternel isolement.

« Ne me dites plus que vous m'avez aim�, ajoutait-il; je suis alors si faible et si d�courag�, que je maudis mon courage et que je hais mes devoirs. Dites-moi que vous �tes heureuse, que vous m'oubliez, afin qu'il soit en ma puissance de n'aller pas vous arracher aux liens qui nous s�parent. »

En un mot, il se disait malheureux : c'�tait dire � Indiana qu'il l'attendait.


Variantes

  1. IX {RoDu}, {Goss} ♦ XXV {Perr} et sq.
  2. Il ne fut point {RoDu} ♦ M. de Rami�re n'�tait point {Goss} et sq.
  3. s'�taient {RoDu}, {Goss} ♦ avaient �t� {Perr} et sq.
  4. vers l'absolu {RoDu}, {Goss} ♦ vers le r�gime absolu {Perr} et sq.
  5. CONVICTION INTIME {RoDu}, {Goss} ♦ conviction intime {Perr} et sq.
  6. de fourberies pol�miques {RoDu}, {Goss} ♦ de fourberies {Perr} et sq.
  7. D'autre part {RoDu} ♦ D'autre part {Goss} et sq.
  8. au grand combat voire les plus obscurs {RoDu} ♦ au grand combat les plus obscurs {Goss} et sq.
  9. vieux {RoDu} ♦ vieil {Goss} et sq.
  10. qu'elle e�t pu {RoDu} ♦ qu'elle aurait pu {Goss} et sq.
  11. des corsages souples emprisonn�s, tels que le crayon des Johannot a seul le secret d'en reproduire la gr�ce {RoDu} ♦ des corsages souples emprisonn�s dans la mousseline ou le satin {Goss} et sq.
  12. que comme un hasard surnum�raire {RoDu} ♦ que par hasard {Goss} et sq.
  13. elle l'occupa de la pens�e de l'avenir pour son fils {RoDu} ♦ elle occupa sa pens�e de l'avenir de son fils {Goss} ♦ elle s'occupa de l'avenir de son fils {Perr} et sq.
  14. ni exaltation {RoDu}, {Goss} ♦ ni fausse exaltation {Perr} et sq.
  15. tout le bien-�tre positif {RoDu}, {Goss} ♦ tout le bien-�tre moral {Perr} et sq.
  16. vingt ans, et Raymon {RoDu}, {Goss} ♦ vingt ans encore, et Raymon {Perr} et sq.
  17. consentir � le voir mari� {RoDu} ♦ consentir � tout, m�me � le voir mari� {Goss} et sq.
  18. vu {RoDu} ♦ vues {Goss} et sq.
  19. les ennuis de sa solitude et les dangers {RoDu} ♦ les ennuis de la solitude et le danger {Goss} et sq.

Notes