George Sand
INDIANA

George Sand; "Indiana" / Nouvelle �dition; Paris; Michel L�vy fr.; 1861; nombreuses r��d. Michel L�vy puis Calmann L�vy

TROISIÈME PARTIE

{Perr [249]} XXIV a.

L'int�rieur de madame Delmare �tait cependant devenu plus paisible. Avec les faux amis b avaient disparu beaucoup des difficult�s qui, sous la main f�conde de ces officieux m�diateurs, s'envenimaient jadis de toute la chaleur de leur z�le. Sir Ralph, avec son silence et sa non-intervention apparente, �tait plus habile qu'eux tous � laisser tomber ces riens de la vie intime qui se ballonnent au souffle obligeant du comm�rage c. Indiana vivait, d'ailleurs, presque toujours seule. Son habitation �tait situ�e dans les montagnes, au-dessus de la ville, et, chaque matin, M. Delmare, qui avait d un entrep�t de marchandises sur le port, allait pour tout le jour s'occuper de son commerce avec l'Inde et la France. Sir Ralph, qui n'avait d'autre domicile que le leur, mais qui trouvait moyen e d'y r�pandre l'aisance sans qu'on s'aper��t de ses dons, s'occupait de l'�tude de l'histoire naturelle ou surveillait les travaux de la plantation ; Indiana, revenue aux nonchalantes habitudes de la vie cr�ole, passait les heures br�lantes du jour dans son fauteuil indien f, et celles de ses longues soir�es dans la solitude des montagnes.

Bourbon g n'est, � vrai dire, qu'un c�ne immense dont la base occupe la circonf�rence h d'environ quarante {Perr 250} lieues, et dont les gigantesques pitons s'�l�vent i � la hauteur de seize cents toises. De j presque tous les points de cette masse imposante, l'œil d�couvre au loin, derri�re les roches aigu�s, derri�re les vall�es �troites et les for�ts verticales, l'horizon uni k que la mer embrasse de sa ceinture bleue. Des fen�tres de sa chambre, Indiana apercevait, entre deux pointes de roches, gr�ce � l'�chancrure d'une montagne bois�e dont le versant r�pondait � celle o� l'habitation �tait situ�e, les voiles blanches qui croisaient sur l'oc�an Indien. Durant les heures silencieuses de la journ�e, ce spectacle attirait ses regards l et donnait � sa m�lancolie une teinte de d�sespoir uniforme et fixe. Cette vue splendide, loin de jeter sa po�tique influence dans ses r�veries, les rendait am�res et sombres; alors elle baissait le store de pagne de raphia qui garnissait sa crois�e, et fuyait le m jour m�me, pour r�pandre dans le secret de son cœur des larmes �cres et br�lantes.

Mais quand, vers le soir, la brise de terre n commen�ait � s'�lever et � lui apporter le parfum des rizi�res fleuries, elle s'enfon�ait dans la savane, laissant Delmare et Ralph savourer sous la varangue l'aromatique infusion du faham, et distiller lentement la fum�e de leurs cigares o. Alors elle allait, du haut de quelque piton accessible, crat�re �teint d'un ancien volcan, regarder le soleil couchant qui embrasait la vapeur rouge de l'atmosph�re, et r�pandait comme une poussi�re d'or et de rubis sur les cimes murmurantes des cannes � sucre, sur les �tincelantes parois des r�cifs. Rarement elle descendait dans les gorges de la rivi�re St Gilles p, parce que la vue de la mer, tout en lui faisant mal,. lavait fascin�e de son mirage magn�tique. Il lui semblait qu'au del� de ces vagues, et de ces brumes lointaines la magique apparition {Perr 251} d'une autre terre allait se r�v�ler � ses regards. Quelquefois q les nuages de la c�te prirent pour elle des formes singuli�res r : tant�t elle vit une lame blanche s'�lever sur les flots et d�crire une ligne gigantesque qu'elle prit pour la fa�ade du Louvre; tant�t ce furent deux voiles carr�es qui, sortant tout � coup de la brume, offraient le souvenir des tours Notre-Dame de Paris s, quand la Seine exhale un brouillard compacte qui embrasse leur base et les fait para�tre comme suspendues dans le ciel; d'autres fois c'�taient des flocons de nu�es roses qui, dans leurs formes changeantes, pr�sentaient tous les caprices d'architecture d'une ville immense. L'esprit de cette femme s'endormait dans les illusions du pass�, et elle se prenait � palpiter de joie � la vue de ce Paris imaginaire dont les r�alit�s avaient signal� le temps le plus malheureux de sa vie. Un �trange vertige s'emparait alors de sa t�te. Suspendue � une grande �l�vation t au-dessus du sol de la c�te, et voyant fuir sous ses yeux les gorges qui la s�paraient de l'Oc�an, il lui semblait �tre lanc�e dans cet espace par un mouvement rapide, et cheminer dans l'air vers la ville prestigieuse de son imagination. Dans ce r�ve u, elle se cramponnait au rocher qui lui servait d'appui; et pour qui e�t observ� alors ses yeux avides, son sein haletant d'impatience et l'effrayante expression de joie r�pandue sur ses traits, elle e�t offert tous les sympt�mes de la folie. C'�taient pourtant l� ses heures de plaisir et les seuls moments de bien-�tre vers lesquels se dirigeaient les esp�rances de sa journ�e. Si le caprice de son mari e�t supprim� ces promenades solitaires, je ne sais de quelle pens�e elle e�t v�cu; car, chez elle, tout se rapportait � une certaine facult� d'illusions v, � une ardente aspiration vers un point qui n'�tait ni le souvenir, ni l'attente, ni l'espoir, ni le regret, mais le d�sir {Perr 252} dans toute son intensit� d�vorante. Elle v�cut w ainsi des semaines et des mois sous le ciel des tropiques, n'aimant, ne connaissant, ne caressant qu'une ombre, ne creusant qu'une chim�re.

De son c�t�, Ralph �tait entra�n� dans ses promenades vers les endroits sombres et couverts, o� le souffle des vents marins ne pouvait l'atteindre; car la vue de l'Oc�an lui �tait devenue antipathique autant que l'id�e de le traverser de nouveau. La France n'avait pour lui qu'une place maudite dans la m�moire de son cœur. C'�tait l� qu'il avait �t� malheureux � en perdre courage, lui habitu� tu malheur et patient avec ses maux. Il cherchait de tout son pouvoir � l'oublier; car, quelque d�go�t� de la vie qu'il f�t, il voulait x vivre tant qu'il se sentirait n�cessaire. Il avait donc soin de ne jamais prononcer un mot qui e�t rapport au s�jour qu'il avait fait dans ce pays. Que n'e�t-il pas donn� pour arracher cet horrible souvenir � madame Delmare! Mais il s'en flattait si peu, il se sentait si peu habile y, si peu �loquent, qu'il la fuyait plut�t que de chercher � la distraire. Dans l'exc�s de sa r�serve d�licate, il continuait � se donner toutes les apparences de la froideur et de l'�go�sme. Il allait souffrir seul au loin, et, � le voir s'acharner � courir les bois et les montagnes � la poursuite des oiseaux et des insectes, on e�t dit d'un chasseur naturaliste absorb� par son innocente passion, et parfaitement d�tach� des int�r�ts de cœur qui se remuaient autour de lui. Et pourtant z la chasse et l'�tude n'�taient que le pr�texte dont il couvrait ses am�res et longues r�veries.

Cette �le conique est fendue vers sa base sur tout son pourtour, et rec�le dans ses embrasures des gorges profondes o� les rivi�res roulent leurs eaux pures et bouillonnantes; {Perr 251} une de ces gorges s'appelle Bernica. C'est un lieu pittoresque, une sorte de vall�e �troite et profonde, cach�e entre deux murailles de rochers perpendiculaires, dont la surface est parsem�e de bouquets d'arbustes saxatiles et de touffes de foug�re.

Un ruisseau coule dans la cannelure form�e par la rencontre des deux pans. Au point o� leur �cartement cesse, il se pr�cipite dans des profondeurs effrayantes, et forme, au lieu de sa chute, un petit bassin aa entour� de roseaux et couvert d'une fum�e humide. Autour de ses rives et sur les bords du filet d'eau aliment� par le trop-plein du bassin ab, croissent des bananiers, des letchis et des orangers, dont le vert sombre et vigoureux tapisse l'int�rieur de la gorge. C'est l� que Ralph fuyait la chaleur et la soci�t�; toutes ses promenades le ramenaient � ce but favori; le bruit frais et monotone de la cascade endormait sa m�lancolie. Quand son cœur �tait agit� de ces secr�tes angoisses si longtemps couv�es, si cruellement m�connues, c'est l� qu'il d�pensait ac, en larmes ignor�es, en plaintes silencieuses, l'inutile �nergie de son �me et l'activit� concentr�e de sa jeunesse.

Pour que vous compreniez le caract�re de Ralph, il faut peut-�tre vous dire qu'au moins une moiti� de sa vie s'�tait �coul�e tu fond de ce ravin. C'est l� qu'il venait, d�s les jours de sa premi�re enfance, endurcir ad son courage contre les injustices dont il �tait victime dans sa famille; c'est l� qu'il avait tendu tous les ressorts de son �me contre l'arbitraire de sa destin�e, et qu'il avait pris l'habitude du sto�cisme au point d'en recevoir une seconde nature. L� aussi, dans son adolescence, il avait apport� sur ses �paules la petite Indiana; il l'avait couch�e sur les herbes du rivage pendant qu'il p�chait des camarous dans les eaux limpides, ou qu'il essayait de {Perr 254} gravir le rocher pour y d�couvrir des nids d'oiseaux.

Les seuls h�tes de ces solitudes ae, �taient les go�lands, les p�trels, les foulques et les hirondelles de mer. Sans cesse, dans le gouffre, on voyait descendre ou monter, planer ou tournoyer ces oiseaux aquatiques qui avaient choisi, pour �tablir leur sauvage couv�e, les trous et les fentes de ces parois af inaccessible,. Vers le soir, ils se rassemblaient en troupes inqui�tes, et remplissaient la gorge sonore de leurs cris rauques et farouches. Ralph se plaisait � suivre leur vol majestueux, � �couter leur voix m�lancolique ag. Il enseignait � sa petite �l�ve leurs noms et leurs habitudes; il lui montrait la belle sarcelle de Madagascar ah, au ventre orang�, au dos d'�meraude; il lui faisait admirer, le vol du paille-en-queue � brins rouges, qui s'�gare quelquefois sur ces rivages et voyage en quelques heures de l'�le de France � l'�le Rodrigue, o�, apr�s des pointes de deux cents lieues en mer, il revient chaque soir coucher sous le veloutier qui cache sa nich�e. Le taille-vent, oiseau ai des temp�tes, venait aussi d�ployer ses ailes effil�es sur ces roches; et la reine des mers, la grande-fr�gate, � la queue fourchue, � la robe ardois�e, au bec cisel�, qui se pose si rarement, qu'il semblerait que l'air est sa patrie et le mouvement sa nature, y �levait son cri de d�tresse au-dessus de tous les autres aj. Ces h�tes sauvages s'�taient habitu�s apparemment � voir les deux enfants ak tourner autour de leurs demeures, car ils daignaient � peine s'effrayer de leur approche; et, quand Ralph atteignait le rocher o� ils venaient de s'�tablir, ils s'�levaient en noirs tourbillons pour aller s'abattre comme par d�rision � quelques pieds au-dessus de lui. Indiana riait de leurs �volutions, et rapportait ensuite, avec pr�caution, dans son chapeau de paille de riz, les œufs que Ralph avait r�ussi � d�rober {Perr 255} pour elle, et que souvent il avait �t� forc� de disputer hardiment aux vigoureux coups d'aile des grands oiseaux amphibies.

Ces souvenirs revenaient en foule � l'esprit de Ralph, mais avec une extr�me amertume; car les temps �taient bien chang�s, et cette petite fille, qui avait toujours �t� sa compagne, avait cess� d'�tre son amie, ou du moins ne l'�tait plus alors, comme autrefois, dans tout l'abandon de son cœur. Quoiqu'elle lui e�t rendu son affection, son d�vouement et ses soins, il �tait un point qui s'opposait entre eux � la confiance, un souvenir sur lequel tournaient comme sur un pivot toutes les �motions al de leur vie. Ralph sentait qu'il n'y pouvait porter la main ; il l'avait os� une seule fois, un jour de danger, et cet acte de courage n'avait rien produit; maintenant, y revenir n'e�t �t� qu'un acte de froide barbarie, et Ralph se f�t d�cid� am � excuser Raymon, l'homme du monde qu'il estimait le moins, plut�t que d'ajouter an aux douleurs d'Indiana en le condamnant selon sa justice.

Il se taisait donc, et m�me il la fuyait. Quoique vivant sous le m�me toit, il avait trouv� le moyen de ne la voir gu�re qu'aux heures des repas; et cependant, comme une myst�rieuse providence ao, il veillait sur elle. Il ne s'�cartait de l'habitation qu'aux heures o� la chaleur la confinait dans son hamac; mais, le soir, lorsqu'elle �tait sortie, il laissait, adroitement Delmare sous la varangue, et allait l'attendre au pied des rochers o� il savait qu'elle avait l'habitude de s'asseoir. Il restait l� des heures enti�res, la regardant quelquefois � travers les branches ap que lune commen�ait � blanchir, mais respectant le court espace qui la s�parait de lui, et n'osant abr�ger d'un instant sa triste r�verie. Lorsqu'elle {Perr 256} redescendait dans la vall�e, elle le trouvait toujours au bord d'un petit ruisseau dont le sentier de l'habitation suivait le cours. Quelques larges galets autour desquels l'eau frissonnait en filets d'argent lui servaient de si�ge. Quand la robe blanche d'Indiana se dessinait sur la rive, Ralph se levait en silence, lui offrait son bras, et la ramenait � l'habitation sans lui adresser une parole, si, plus triste et plus affaiss�e qu'� l'ordinaire, elle n'entamait pas elle-m�me la conversation. Puis, quand il l'avait quitt�e, il se retirait dans sa chambre, et attendait pour se coucher que tout le monde f�t endormi dans la maison. Si la voix de Delmare s'�levait pour gronder, Ralph, sous aq le premier pr�texte qui lui venait � l'esprit, allait le trouver et r�ussissait � l'apaiser ou � le distraire, sans jamais laisser deviner que telle f�t son intention. Cette habitation, pour ainsi dire diaphane, compar�e � ar celles de nos climats, cette continuelle n�cessit� d'�tre toujours sous les yeux les uns des autres, imposaient as au colonel plus de r�serve dans ses emportements. L'in�vitable figure de Ralph, qui venait au moindre bruit se placer entre lui et sa femme, le contraignait � se mod�rer; car Delmare avait assez d'amour-propre pour se vaincre devant ce censeur � la fois muet et s�v�re. Aussi, pour exhaler l'humeur que ses contrari�t�s commerciales avaient amass�es chez lui durant le jour, il attendait que l'heure du coucher l'e�t d�livr� de son juge. Mais c'�tait en vain ; l'occulte influence veillait avec lui, et, � la premi�re parole am�re, au premier �clat de voix qui faisait retentir les moindres parois at de sa demeure, un bruit de la chambre de Ralph, semblait lui imposer silence, et lui annoncer que la discr�te et patiente sollicitude ne s'endormait pas.


Variantes

  1. VIII {RoDu}{Goss} ♦ XXIV {Perr} et sq.
  2. Avec les amis {RoDu}, {Goss} ♦ Avec les faux amis {Perr} et sq.
  3. au souffle obligeant de l'amiti� {RoDu}, {Goss} ♦ au souffle obligeant du comm�rage {Perr} et sq.
  4. qui avait achet� {RoDu}, {Goss} ♦ qui avait {Perr} et sq.
  5. le moyen {RoDu}{Perr} ♦ moyen {Hetz} et sq.
  6. du jour dans son hamac {RoDu}{Hetz} ♦ du jour dans son fauteuil indien {CL} et sq.
  7. montagnes. Quoique je me sois rigidement interdit tout accessoire de luxe descriptif, je serai forc� � propos de mes personnages, de vous dire en passant quelques mots sur la nature de ce pays. Vous me permettrez d'�tre � cet �gard concis autant que possible, afin de ne point perdre de vue un seul instant le but de ce r�it authentique. Bourbon {RoDu} ♦ montagnes. / Bourbon {Goss} et sq.
  8. unecirconf�rence {RoDu}{Hetz} ♦ la circonf�rence {CL} et sq.
  9. pitons, couverts d'une neige �ternelle, s'�l�vent {RoDu}{Hetz}pitons s'�l�vent {CL} et sq.
  10. C'est vous dire que de {RoDu} ♦ De {Goss} et sq.
  11. l'horizon plane {RoDu} ♦ l'horizon plat {Goss} ♦ l'horizon uni {Perr} et sq.
  12. aimantait ses regards {RoDu}, {Goss} ♦ attirait ses regards {Perr} et sq.
  13. et se cachait du {RoDu} ♦ et fuyait le {Goss} et sq.
  14. la brise de mer {RoDu}{Hetz} ♦ la brise de terre {CL} et sq.
  15. cigaritos {RoDu}, {Goss} ♦ cigares {Perr} et sq.
  16. rivi�re aux galets {RoDu}{Hetz}rivi�re St Gilles {CL}
  17. et vraiment quelquefois {RoDu} ♦ Quelquefois {Goss} et sq.
  18. des formes fantastiques {RoDu} ♦ des formes singuli�res {Goss} et sq.
  19. des tours de Notre-Dame de Paris {RoDu}, {Goss} ♦ des tours Notre-Dame de Paris {Perr} et sq.
  20. � une �tourdissante �l�vation {RoDu}, {Goss} ♦ � une grande �l�vation {Perr} et sq.
  21. Dans cette course {RoDu}, {Goss} ♦ Dans ce r�ve {Perr} et sq.
  22. La le�on de {CL} : facult� d'allusions ne se justifie pas. Comme Pierre Salomon nous r�tablissons celle des �ditions pr�c�dentes.
  23. Pauvre femme! elle v�cut {RoDu}, {Goss} ♦ Elle v�cut {Perr} et sq.
  24. car cet homme, quelque d�go�t� de la vie qu'il f�t, voulait {RoDu} ♦ car, quelque d�go�t� de la vie qu'il f�t, il voulait {Goss} et sq.
  25. si malhabile {RoDu}, {Goss} ♦ si peu habile {Perr} et sq.
  26. Pourtant {RoDu} ♦ Et pourtant {Goss} et sq.
  27. un petit lac {RoDu}{Hetz} ♦ un petit bassin {CL} et sq.
  28. le trop-plein du lac {RoDu}{Hetz} ♦ le trop-plein du bassin {CL} et sq.
  29. m�connues, il d�pensait l� {RoDu} ♦ m�connues, c'est l� qu'il d�pensait {Goss} et sq.
  30. endormir {RoDu} ♦ endurcir {Goss} et sq.
  31. de cette solitude {RoDu} ♦ de ces solitudes {Goss} et sq.
  32. de ses parois {RoDu}{Hetz} ♦ de ces parois {CL} et sq.
  33. leurs voix m�lancoliques {RoDu}{Hetz} ♦ leur voix m�lancolique {CL} et sq.
  34. Madegascar {RoDu} et {Perr} ♦ Madagascar {Goss} et {Hetz} et sq.
  35. L'�pouvantai, ou oiseau {RoDu} ♦ L'�pouvantail, oiseau {Goss}, {Perr} ♦ Le taille-vent, oiseau {Hetz} et sq.
  36. par dessus tous les autres {RoDu} ♦ au-dessus de tous les autres {Goss} et sq.
  37. � voir nos deux enfants {RoDu} ♦ � voir deux enfants {Goss} ♦ � voir les deux enfants {Perr} et sq.
  38. toutes les sensations {RoDu}, {Goss} ♦ toutes les �motions {Perr} et sq.
  39. se f�t plut�t d�cid� {RoDu} ♦ se f�t d�cid� {Goss} et sq.
  40. le moins, que d'ajouter {RoDu} ♦ le moins, plut�t que d'ajouter {Goss} et sq.
  41. Providence {RoDu} ♦ providence {Goss} et sq.
  42. au travers des branches {RoDu} ♦ � travers les branches {Goss} et sq.
  43. sur {RoDu} ♦ sous {Goss} et sq.
  44. comparativement � {RoDu} ♦ compar�e � {Goss} et sq.
  45. imposait {RoDu}, {Goss} ♦ imposaient {Perr} et sq.
  46. les minces parois {RoDu}, {Goss} ♦ les moindres parois {Perr} et sq.

Notes