George Sand
INDIANA

George Sand; "Indiana" / Nouvelle �dition; Paris; Michel L�vy fr.; 1861; nombreuses r��d. Michel L�vy puis Calmann L�vy

TROISIÈME PARTIE

{Perr [194]} XIX a.

Les projets de M. Delmare s'accordaient b assez avec le d�sir de Raymon ; il pr�voyait que cet amour, qui chez lui tirait � sa fin c, ne lui apporterait bient�t plus que des importunit�s et des tracasseries, il �tait bien aise de voir les �v�nements s'arranger de mani�re � le pr�server des suites fastidieuses et in�vitables d'une intrigue �puis�e. Il ne s'agissait plus pour lui que de profiter des derniers moments d'exaltation de madame Delmare, et de laisser ensuite � son destin b�n�vole le soin de le d�barrasser de ses pleurs et de ses reproches.

Il se rendit donc au Lagny le lendemain, avec l'intention d'amener � son apog�e d l'enthousiasme de cette femme malheureuse.

— Savez-vous, Indiana, lui dit-il en arrivant, le r�le que votre mari m'impose aupr�s de vous? Etrange commission, en v�rit�! Il faut que je vous supplie de partir pour l'�le Bourbon, que je vous exhorte � me quitter, � m'arracher le cœur et la vie. Croyez-vous qu'il ait bien choisi son avocat?

La gravit� e sombre de madame Delmare imposa une sorte de respect aux artifices de Raymon.

— Pourquoi venez-vous me parler de tout ceci? lui {Perr 195} dit-elle. Craignez-vous que je ne me laisse �branler? Avez-vous peur que je n'ob�isse? f Rassurez-vous, Raymon, mon parti est pris : j'ai pass� deux nuits � le retourner sous toutes les faces; je sais � quoi je m'expose; je sais ce qu'il faudra braver, ce qu'il faudra sacrifier, ce qu'il faudra m�priser; je suis pr�te � franchir ce rude passage du ma destin�e. Ne serez-vous point mon appui et mon guide?

Raymon fut tent� d'avoir peur de ce sang-froid et de prendre au mot ces folles menaces; et puis il se retrancha dans l'opinion g o� il �tait qu'Indiana ne l'aimait point, et qu'elle appliquait maintenant � sa situation l'exag�ration des sentiments qu'elle avait puis�e dans les livres. Il s'�vertua � l'�loquence passionn�e, � l'improvisation dramatique, afin de se maintenir au niveau de sa romanesque ma�tresse, et il r�ussit � prolonger son erreur. Mais, pour un auditeur calme et impartial, cette sc�ne d'amour e�t �t� la fiction th��trale h aux prises avec la r�alit�. L'enflure des sentiments, la po�sie des id�es chez Raymon, eussent sembl� une froide et cruelle parodie des sentiments vrais qu'Indiana exprimait si simplement : � l'un l'esprit, � l'autre le cœur.

Raymon, qui craignait pourtant un peu l'accomplissement de ses promesses s'il ne minait pas avec adresse le plan de r�sistance qu'elle avait arr�t� i, lui persuada de feindre la soumission ou l'indiff�rence jusqu'au moment o� elle pourrait se d�clarer en r�bellion ouverte. Il fallait, avant de se prononcer, lui dit-il j, qu'ils eussent quitt� le Lagny, afin d'�viter le scandale vis-�-vis des domestiques, et la dangereuse intervention k, de Ralph dans les affaires l.

Mais Ralph ne quitta point ses amis malheureux. En vain il offrit toute sa fortune, et son ch�teau de Bellerive, {Perr 196} et ses rentes d'Angleterre, et la vente due ses plantations aux colonies; le colonel fut inflexible. Son amiti� pour Ralph avait diminu�; il ne voulait plus rien lui devoir. Ralph, avec l'esprit et l'adresse de Raymon, e�t pu le fl�chir peut-�tre; mais, quand il avait nettement d�duit ses id�es et d�clar� ses sentiments, le pauvre baronnet croyait avoir tout dit, et il n'esp�rait jamais faire r�tracter un refus. Alors il afferma Bellerive, et suivit M. et madame Delmare � Paris, en attendant leur d�part pour l'�le Bourbon.

Le Lagny fut mis en vente avec la fabrique et les d�pendances. L'hiver s'�coula triste et sombre pour madame Delmare. Raymon �tait bien � Paris, il la voyait bien tous les jours; il �tait attentif, affectueux : mais il restait � peine une heure chez elle. Il arrivait � la fin du d�ner, et, en m�me temps que le colonel sortait pour ses affaires, il sortait aussi pour aller dans le monde. Vous savez que le monde �tait m l'�l�ment, la vie de Raymon ; il lui fallait ce bruit, ce mouvement, cette foule, pour respirer, pour ressaisir tout son esprit, toute son aisance, toute sa sup�riorit�. Dans l'intimit�, il savait se faire aimable; dans le monde, il redevenait brillant n; et alors ce n'�tait plus l'homme d'une coterie, l'ami de tel ou tel autre : c'�tait l'homme d'intelligence o qui appartient � tous et pour qui la soci�t� est une patrie.

Et puis Raymon avait des principes, nous l'avons dit. Quand il vit le colonel lui t�moigner tant de confiance et d'amiti�, le regarder comme le type de l'honneur et de la franchise, l'�tablir comme m�diateur entre sa femme et lui, il r�solut de justifier cette confiance, de m�riter cette amiti�, de r�concilier ce mari et cette femme, de repousser de la part de l'une toute pr�f�rence p qui e�t pu porter pr�judice au repos de l'autre. {Perr 197} Il redevint moral, vertueux et philosophe q. Vous verrez pour combien de temps.

Indiana, qui ne comprit point r cette conversion, souffrit horriblement de se voir n�glig�e; cependant elle eut encore le bonheur de ne pas s'avouer la ruine enti�re de ses esp�rances. Elle �tait facile � tromper; elle ne demandait qu'� l'�tre, tant sa vie r�elle �tait am�re et d�sol�e! Son mari devenait presque insociable En public, il affectait le courage et l'insouciance sto�que d'un homme de cœur rentr� dans le secret de son m�nage, ce n'�tait plus qu'un enfant irritable, rigoriste et ridicule. Indiana �tait la victime de ses ennuis, et il y avait, nous l'avouerons, beaucoup de sa propre faute s. Si elle e�t �lev� la voix, si elle se f�t plainte avec affection t, mais avec �nergie, Delmare, qui n'�tait que brutal, e�t rougi de passer pour m�chant. Rien n'�tait plus facile que d'attendrir son cœur et de dominer son caract�re, quand on voulait descendre � son niveau et entrer dans le cercle d'id�es qui �tait � la port�e de son esprit. Mais Indiana �tait roide et hautaine dans sa soumission ; elle ob�issait toujours en silence; mais c'�tait u le silence et la soumission de l'esclave qui s'est fait une vertu de la haine et un m�rite de l'infortune. Sa r�signation, c'�tait la dignit� d'un roi qui accepte des fers et un cachot, plut�t que d'abdiquer sa couronne et de se d�pouiller d'un vain titre. Une femme de l'esp�ce commune e�t domin� cet homme d'une trempe vulgaire; elle e�t dit comme lui et se f�t r�serv� le plaisir de penser autrement; elle e�t feint de respecter ses pr�juges, et elle les e�t foul�s aux pieds en secret; elle l'e�t caress� et tromp�. Indiana voyait beaucoup de femmes agir ainsi; mais elle se sentait si au-dessus d'elles qu'elle e�t rougi de les imiter. Vertueuse et chaste, elle {Perr 198} se croyait dispens�e de flatter son ma�tre dans ses paroles, pourvu qu'elle le respect�t dans ses actions. Elle ne voulait point de sa tendresse, parce qu'elle n'y pouvait pas r�pondre. Elle se f�t regard�e comme bien plus coupable de t�moigner de l'amour � ce mari qu'elle n'aimait pas, que d'en accorder � l'amant qui lui en inspirait. Tromper, c'�tait l� le crime � ses veux, et vingt fois par jour elle se sentait pr�te � d�clarer qu'elle aimait Raymon ; la crainte seule de perdre Raymon la retenait. Sa froide v ob�issance irritait le colonel bien plus que ne l'e�t fait une r�bellion adroite. Si son amour-propre e�t souffert de n'�tre pas le ma�tre absolu dans sa maison, il souffrait bien davantage de l'�tre d'une fa�on odieuse ou ridicule. Il e�t voulu convaincre, et il ne faisait que commander; r�gner, et il gouvernait w. Parfois il donnait chez lui un ordre mal exprim�, ou bien il dictait sans r�flexion des ordres x nuisibles � ses propres int�r�ts. Madame Delmare les faisait ex�cuter sans examen, sans appel, avec l'indiff�rence du cheval qui tra�ne la charrue dans un sens ou dans l'autre. Delmare, en voyant le r�sultat de ses id�es mal comprises y, de ses volont�s m�connues, entrait en fureur; mais, quand elle lui avait prouv� d'un mot calme et glacial qu'elle n'avait fait qu'ob�ir strictement � ses arr�ts, il �tait r�duit � tourner sa col�re contre lui-m�me. C'�tait pour cet homme, petit d'amour-propre et violent de sensations, une souffrance cruelle, un affront sanglant.

Alors il e�t tu� sa femme s'il e�t �t� � Smyrne ou au Caire. Et pourtant il aimait z au fond du cœur cette femme faible qui vivait sous sa d�pendance et gardait le secret de ses torts avec une prudence religieuse. Il l'aimait ou il la plaignait, je ne sais lequel. Il e�t voulu en �tre aim�; car il �tait vain de son �ducation et de sa {Perr 199} sup�riorit�. Il se f�t �lev� � ses propres yeux si elle e�t daign� s'abaisser aa jusqu'� entrer en capitulation avec ses id�es et ses principes. Lorsqu'il p�n�trait chez elle le matin avec l'intention de la quereller, il la trouvait quelquefois endormie, et il n'osait pas l'�veiller. Il la contemplait en silence; il s'effrayait de la d�licatesse de sa constitution, de la p�leur de ses joues, de l'air de calme m�lancolique, de malheur r�sign�, qu'exprimait cette figure immobile et muette. Il trouvait dans ses traits mille sujets de reproche, de remords, de col�re et de crainte; il rougissait de sentir l'influence qu'un �tre si fr�le avait exerc�e sur sa destin�e, lui ab, homme de fer, accoutum� � commander aux autres, � voir marcher � un mot de sa bouche les lourds escadrons, les chevaux fougueux, les hommes de guerre.

Une femme encore enfant l'avait donc rendu malheureux! Elle le for�ait de rentrer en lui-m�me, d'examiner ses volont�s, d'en modifier beaucoup, d'en r�tracter plusieurs, et tout cela sans daigner lui dire : « Vous avez tort; je vous prie de faire ainsi. » Jamais elle ac ne l'avait implor�, jamais elle n'avait daign� se montrer son �gale et s'avouer sa compagne. Cette femme, qu'il aurait bris�e dans sa main s'il e�t voulu, elle �tait l�, ch�tive, r�vant d'un autre peut-�tre sous ses yeux, et le bravant jusque dans son sommeil. Il �tait tent� de l'�trangler, de la tra�ner par les cheveux, de la fouler aux pieds pour la forcer de crier merci, d'implorer ad sa gr�ce; mais elle �tait si jolie, si mignonne et si blanche, qu'il se prenait � avoir piti� d'elle, comme l'enfant s'attendrit � regarder l'oiseau qu'il voulait tuer. Et il pleurait comme ae une femme, cet homme de bronze, et il s'en allait pour qu'elle n'e�t pas le triomphe de le voir pleurer. En v�rit�, je ne sais lequel �tait plus malheureux {Perr 200} d'elle ou de lui. Elle �tait cruelle par vertu, comme il �tait bon par faiblesse; elle avait de trop la patience qu'il n'avait pas assez; elle avait les d�fauts de ses qualit�s, et lui les qualit�s de ses d�fauts.

Autour de ces deux �tres si mal assortis se remuait une foule d'amis qui s'effor�aient de les rapprocher les uns par d�sœuvrement d'esprit, les autres par importance de caract�re, d'autres par suite d'une affection mal entendue. Les uns prenaient parti pour la femme, les autres pour le mari. Ces gens-l� se querellaient entre eux � l'occasion de M. et madame Delmare, tandis que ceux-ci ne se af querellaient point du tout, car avec la syst�matique soumission d'Indiana, jamais, quoi qu'il f�t le colonel ne pouvait arriver � engager une dispute. Et puis venaient ceux qui n'y entendaient rien et qui voulaient se rendre n�cessaires. Ceux-l� conseillaient � madame Delmare la soumission ag, et ne voyaient pas qu'elle n'en avait que trop; d'autres conseillaient au mari d'�tre rigide et de ne pas laisser tomber son autorit� en quenouille. Ces derniers, gens �pais, qui se sentent si peu de chose, qu'ils craignent toujours qu'on ne leur marche sur le corps, et qui prennent ah fait et cause les uns pour les autres, forment une esp�ce que vous rencontrerez partout, qui s'embarrasse continuellement dans les jambes d'autrui, et qui fait beaucoup de bruit pour �tre aper�ue.

M. et madame Delmare ai avaient fait particuli�rement des connaissances � Melun et � Fontainebleau. Ils retrouv�rent ces gens-l� � Paris, et ce furent les plus �pres � la cur�e de m�disance qui se faisait autour d'eux. L'esprit aj des petites villes est, vous le savez sans doute, le plus m�chant qui soit au monde ak. L�, toujours les gens de bien sont m�connus, les esprits sup�rieurs sont {Perr 201} ennemis-n�s du public. Faut-il prendre le parti d'un sot ou d'un manant, vous les verrez accourir. Avez-vous querelle avec quelqu'un, ils viennent y assister comme � un spectacle; ils ouvrent les paris; ils se ruent jusque sur al vos semelles, tant ils sont avides de voir et d'entendre. Celui qui tombera am, ils le couvriront de boue et de mal�dictions; celui qui a toujours tort, c'est le plus faible. Faites-vous la guerre aux pr�jug�s, aux petitesses, aux vices, vous les insultez personnellement, vous les attaquez dans ce qu'ils ont de plus cher, vous �tes perfide et dangereux an. Vous serez appel� en r�paration devant les tribunaux par des gens dont vous ne savez pas le nom, mais que vous serez convaincu d'avoir d�sign�s dans vos allusions malhonn�tes. Que voulez-vous que je vous dise? Si vous ao en rencontrez un seul, �vitez de marcher sur son ombre, m�me au coucher du soleil, quand l'ombre d'un homme � trente pieds d'�tendue; tout ce terrain-l� appartient � l'homme des petites villes, vous n'avez pas le droit d'y poser le pied. Si vous respirez l'air qu'il respire, vous lui faites tort, vous ruinez sa sant�; si vous buvez � sa fontaine, vous la dess�chez; si vous alimentez le commerce de sa province, vous faites rench�rir les denr�es qu'il ach�te; si vous lui offrez du tabac, vous l'empoisonnez; si vous trouvez sa fille jolie, vous voulez la s�duire; si vous vantez les vertus priv�es de sa femme, c'est une froide ironie, au fond du cœur vous la m�prisez pour son ignorance; si vous avez le malheur de trouver un compliment � faire chez lui, il ne le comprendra pas, et il ira dire partout que vous l'avez insult�. Prenez vos p�nates et transportez-les au fond des bois, au sein des landes d�sertes. L� seulement, et tout au plus, l'homme des petites villes vous laissera en repos.

{Perr 202} M�me derri�re la multiple enceinte des murs de Paris, la petite ville vint relancer ce pauvre m�nage. Des familles ais�es de Fontainebleau et de Melun vinrent s'�tablir pour l'hiver dans la capitale, et y import�rent les bienfaits de leurs mœurs provinciales. Les coteries s'�lev�rent autour de Delmare et de sa femme, et tout ce qui est humainement possible fut tent� pour empirer leur position respective. Leur malheur s'en accrut, et leur mutuelle opini�tret� n'en diminua pas.

Ralph eut le bon sens de ne pas se m�ler de leurs diff�rends. Madame Delmare l'avait soup�onn� d'aigrir son mari contre elle, ou tout au moins de vouloir expulser Raymon de son intimit�; mais elle reconnut bient�t l'injustice de ses accusations. La parfaite tranquillit� du colonel � l'�gard de M. de Rami�re lui fut un t�moignage irr�cusable du silence de son cousin. Elle sentit alors le besoin ap de le remercier; mais il �vita soigneusement toute explication � cet �gard; chaque fois qu'elle se trouva seule avec lui, il �luda ses tentatives et feignit de ne pas les comprendre. C'�tait un sujet si d�licat, que madame Delmare n'eut pas le courage de forcer Ralph � l'aborder; elle t�cha seulement, par ses soins affectueux, par ses attentions fines et tendres, de lui faire comprendre sa reconnaissance; mais Ralph eut l'air de n'y pas prendre garde, et la fiert� d'Indiana souffrit de l'orgueilleuse g�n�rosit� qu'on lui t�moignait. Elle craignit de jouer le r�le d'une femme coupable qui implore l'indulgence d'un t�moin s�v�re; elle redevint froide et contrainte avec le pauvre Ralph. Il lui sembla que sa conduite, en cette occasion, �tait le compl�ment de son �go�sme; qu'il l'aimait encore, bien qu'il ne l'estim�t plus; qu'il n'avait besoin que de sa soci�t� pour se distraire, des habitudes aq qu'elle lui avait cr��es dans {Perr 203} son int�rieur, des soins qu'elle lui prodiguait sans se lasser. Elle s'imagina que, du reste, il ne se souciait pas de lui trouver des torts envers son mari ou envers elle-m�me.

— Voil� bien son m�pris pour les femmes, pensa-t-elle; elles ne sont � ses yeux que des animaux domestiques, propres � maintenir l'ordre dans une maison, � pr�parer les repas et � servir le th�. Il ne leur fait pas l'honneur d'entrer en discussion avec elles; leurs fautes ne peuvent pas l'atteindre, pourvu qu'elles ne lui soient point personnelles, pourvu qu'elles ne d�rangent rien aux habitudes mat�rielles de sa vie. Ralph n'a pas besoin de mon cœur pourvu que mes mains sachent appr�ter son pouding ar et faire r�sonner pour lui les cond�s de la harpe, que lui importent mon amour pour un autre, mes angoisses secr�tes, mes impatiences mortelles sous le joug qui m'�crase? Je suis sa servante, il ne m'en demande pas davantage.


Variantes

  1. III {RoDu}{Goss} ♦ XIX {Perr} et sq.
  2. s'accommodaient {RoDu} ♦ s'accordaient {Goss} et sq.
  3. qui tirait � sa fin {RoDu}, {Goss} ♦ qui chez lui tirait � sa fin {Perr} et sq.
  4. � son paroxysme {RoDu} ♦ � son apog�e {Goss} et sq.
  5. Mais la gravit� {RoDu} ♦ La gravit� {Goss} et sq.
  6. que je me laisse �branler? Avez-vous peur que j'ob�isse? {RoDu}{Hetz} ♦ que je ne me laisse �branler? Avez-vous peur que je n'ob�isse? {MLevy} et sq.
  7. sur l'opinion {RoDu}, {Goss} ♦ dans l'opinion {Perr} et sq.
  8. la feinte th��trale {RoDu} ♦ la fiction th��trale {Goss} et sq.
  9. qu'elle voulait �lever {RoDu} ♦ qu'elle avait arr�t� {Goss} et sq.
  10. Il fallait, lui dit-il {RoDu}, {Goss} ♦ Il fallait, avant de se prononcer, lui dit-il {Perr} et sq.
  11. intercession {RoDu}, {Goss} ♦ intervention {Perr} et sq.
  12. leurs affaires {RoDu}{Perr} ♦ les affaires {Hetz} et sq.
  13. le monde, c'�tait {RoDu} ♦ le monde �tait {Goss} et sq.
  14. il redevenait marquant {RoDu} ♦ il redevenait brillant {Goss} et sq.
  15. de g�nie {RoDu}, {Goss} ♦ d'intelligence {Perr} et sq.
  16. de repousser toute pr�f�rence de la part de l'une {RoDu} ♦ de repousser de la part de l'une toute pr�f�rence {Goss} et sq.
  17. vertueux et philosophique {RoDu} ♦ vertueux et philosophe {Goss} et sq.
  18. qui ne comprit pas {RoDu}, {Goss} ♦ qui ne comprit point {Perr} et sq.
  19. beaucoup de sa faute {RoDu}, {Goss} ♦ beaucoup de sa propre faute {Perr} et sq.
  20. si elle se f�t plaint avec douceur {RoDu}, {Goss} ♦ si elle se f�t plainte avec affection {Perr} et sq.
  21. c'�taient {RoDu}{Perr} ♦ c'�tait {Hetz} et sq.
  22. la retenait parfois; sa froide {RoDu}, {Goss} ♦ la retenait. Sa froide {Perr} et sq.
  23. et il dominait {RoDu}, {Goss} ♦ et il gouvernait {Perr} et sq.
  24. des lois {RoDu}, {Goss} ♦ des ordres {Perr} et sq.
  25. mal prises {RoDu} ♦ mal comprises {Goss} et sq.
  26. il l'aimait {RoDu} ♦ il aimait {Goss} et sq.
  27. s'abaisser aux siens propres {RoDu} ♦ s'abaisser {Goss} et sq.
  28. sa destin�e � lui {RoDu} ♦ sa destin�e, lui {Goss} et sq.
  29. Jamais; jamais elle {RoDu} ♦ Jamais elle {Goss} et sq.
  30. la forcer � crier merci, �'implorer {RoDu}, {Goss} ♦ la forcer de crier merci, d'implorer {Perr} et sq.
  31. Et il pleurait; il pleurait comme {RoDu}{Perr} ♦ Et il pleurait comme {Hetz}
  32. entre eux tandis que monsieur et madame Delmare ne se {RoDu}, {Goss} ♦ entre eux � l'occasion de M. et madame Delmare, tandis que ceux-ci ne se {Perr} et sq.
  33. conseillaient la soumission � madame Delmare {RoDu}{Perr} ♦ conseillaient � madame Delmare la soumission {Hetz} et sq.
  34. qu'on leur marche sur le corps et prennent {RoDu}, {Goss} ♦ qu'on leur marche sur le corps et qui prennent {Perr}, {Hetz} ♦ qu'on ne leur marche sur le corps, et qui prennent {MLevy}, {CL}
  35. aper�ue; fourmili�re qu'on �crase, mais qui salit en mourant, sorte de boue qui n'entrave pas, mais qui tache. / M. et madame Delmare {RoDu}, {Goss} ♦ aper�ue / M. et madame Delmare {Perr} et sq.
  36. Le peuple {RoDu}, {Goss} ♦ L'esprit {Perr}et sq.
  37. sans doute, la derni�re classification de l'esp�ce humaine {RoDu} ♦ sans doute, la derni�re classe de l'esp�ce humaine {Goss} ♦ sans doute, le plus m�chant qui soit au monde {Perr} et sq.
  38. jusque sous {RoDu}{Hetz} ♦ jusque sur {MLevy}, {CL}
  39. Celui de vous qui tombera {RoDu}, {Goss} ♦ Celui qui tombera {Perr} et sq.
  40. perfide, incisif et dangereux {RoDu}, {Goss} ♦ perfide et dangereux {Perr} et sq.
  41. dise? Épargnez-moi de vous les peindre. Si vous {RoDu} ♦ dise? Si vous {Goss} et sq.
  42. Elle se sentit alors besoin {RoDu} ♦ Elle sentit alors le besoin {Goss} et sq.
  43. pour se distraire des habitudes {RoDu}, {Goss} ♦ pour se distraire, des habitudes {Perr} et sq.
  44. pouding {RoDu}{Hetz} ♦ pudding {MLevy}, {CL}

Notes