George Sand
INDIANA

George Sand; "Indiana" / Nouvelle �dition; Paris; Michel L�vy fr.; 1861; nombreuses r��d. Michel L�vy puis Calmann L�vy

TROISIÈME PARTIE

{Perr [185]} XVIII a.

— C'est une fausset� mis�rablement choisie, dit Raymon d�s que le faible bruit des pas de Ralph eut cess� d'�tre perceptible. Sir Ralph a besoin d'une le�on, et je la lui donnerai telle...

— Je vous le d�fends, dit Indiana d'un ton froid et d�cid� : mon mari est ici; Ralph n'a jamais menti. Nous sommes perdus, vous et moi. Il fut un temps o� cette id�e m'e�t glac�e d'effroi; aujourd'hui, peu m'importe!

— Eh bien, dit Raymon en la saisissant dans ses bras avec enthousiasme, puisque la mort nous environne, sois � moi! Pardonne-moi tout, et que, dans cet instant supr�me, ta derni�re parole soit d'amour, mon dernier souffle de bonheur.

— Cet instant de terreur e t de courage e�t pu �tre le plus beau de ma vie, dit-elle; mais vous me l'avez g�t�.

Un bruit de roues se fit entendre dans la cour de la ferme, et la cloche du ch�teau fut �branl�e par une main rude et impatiente.

— Je connais cette mani�re de sonner, dit Indiana attentive et froide, Ralph n'a pas menti, mais vous avez le temps de fuir; partez!...

— Non, je ne veux pas, s'�cria Raymon ; je {Perr 186} soup�onne quelque odieuse trahison, et vous n'en serez pas seule victime. Je reste, et ma poitrine vous prot�gera...

— Il n'y a pas de trahison... vous voyez bien que les domestiques s'�veillent et que la grille va �tre ouverte... Fuyez : les arbres du parterre vous cacheront; et puis la lune ne para�t pas encore. Pas un mot de plus, partez!

Raymon fut forc� d'ob�ir; mais elle l'accompagna jusqu'au bas de l'escalier et jeta un regard scrutateur b sur les massifs du parterre. Tout �tait silencieux et calme. Elle resta longtemps sur la derni�re marche, �coutant avec terreur le bruit de ses pas sur le gravier et ne songeant plus � son mari qui approchait. Que lui importaient c ses soup�ons et sa col�re, pourvu que Raymon f�t hors de danger!

Pour lui, il franchissait, rapide et l�ger, la rivi�re et le parc. Il atteignit la petite porte, et, dans son trouble, il eut quelque peine � l'ouvrir. À peine fut-il dehors, que sir Ralph se pr�senta devant lui et lui dit, avec le m�me sang-froid que s'il l'e�t abord� dans un rout :

— Faites-moi le plaisir de me confier cette clef. Si on la cherche, il y aura peu d'inconv�nients � ce qu'on la trouve dans mes mains.

Raymon e�t pr�f�r� la plus mortelle injure � cette ironique g�n�rosit�.

— Je ne serais pas homme � oublier un service sinc�re, lui dit-il; mais je suis homme � venger un affront et � punir une perfidie.

Sir Ralph ne changea ni de ton ni de visage.

— Je ne veux pas de votre reconnaissance, r�pondit-il, et j'attends votre vengeance tranquillement, mais ce n'est pas le moment de causer ensemble. Voici votre chemin, songez � l'honneur de madame Delmare d.

{Perr 187} Et il disparut.

Cette nuit d'agitation avait tellement boulevers� la t�te de Raymon, qu'il aurait cru volontiers � la magie dans cet instant. Il arriva au point du jour � Cercy, et il se mit au lit e avec la fi�vre.

Pour madame Delmare, elle fit les honneurs du d�jeuner � son mari et � son cousin avec beaucoup de calme et de dignit�. Elle n'avait pas encore r�fl�chi � sa situation ; elle �tait tout enti�re sous l'influence de l'instinct, qui lui imposait le sang-froid et la pr�sence d'esprit. Le colonel �tait sombre et soucieux; ses affaires cependant l'absorbaient seules f, et nul soup�on jaloux ne trouvait place dans ses pens�es.

Raymon trouva vers le soir la force de s'occuper de son amour; mais cet amour avait bien diminu�. Il aimait les obstacles, mais il reculait devant les ennuis, et il en pr�voyait d'innombrables, maintenant qu'Indiana avait le droit des reproches. Enfin il se rappela qu'il �tait de son honneur de s'informer d'elle; et il envoya son domestique r�der autour du Lagny pour savoir ce qui s'y passait. Ce messager lui apporta la lettre suivante, que madame Delmare lui avait remise :

« J'ai esp�r� cette nuit que je perdrais la raison ou la vie. Pour mon malheur, j'ai conserv� l'une et l'autre; mais je ne me plaindrai pas, j'ai m�rit� les douleurs que j'�prouve; j'ai voulu vivre de cette vie orageuse; il y aurait l�chet� � reculer aujourd'hui. Je ne sais pas si vous �tes coupable, je ne veux pas le savoir; nous ne reviendrons jamais sur ce sujet, n'est-ce pas? Il nous fait trop de mal � tous deux; qu'il en soit donc question maintenant pour la derni�re fois.

» Vous m'avez dit un mot dont j'ai ressenti une joie cruelle. Pauvre Noun! du haut des cieux pardonne-moi; {Perr 188} tu ne souffres plus, tu n'aimes plus, tu me plains peut-�tre!... Vous m'avez dit, Raymon, que vous m'aviez sacrifi� cette infortun�e, que vous m'aimiez plus qu'elle... Oh! ne vous r�tractez pas h; vous l'avez dit; j'ai tant besoin de le croire, que je le crois. Et pourtant votre conduite cette nuit, vos instances, vos �garements i, eussent d� m'en faire douter. J'ai pardonn� au moment de trouble dont vous subissiez l'influence; maintenant, vous avez pu r�fl�chir, revenir � vous-m�me; dites, voulez-vous renoncer � m'aimer de la sorte? Moi qui vous aime avec le cœur, j'ai cru jusqu'ici que je pourrais vous inspirer un amour aussi pur que le mien. Et puis je n'avais pas trop r�fl�chi � l'avenir; mes regards ne s'�taient pas port�s bien loin, et je ne m'�pouvantais pas de l'id�e qu'un jour, vaincue par votre d�vouement, je pourrais vous sacrifier mes scrupules et mes r�pugnances. Mais, aujourd'hui, il n'en peut �tre ainsi; je ne puis plus voir dans cet avenir qu'une effrayante parit� avec Noun! Oh! n'�tre pas plus aim�e qu'elle ne l'a �t�! Si je le croyais!... Et pourtant elle �tait plus belle que moi, bien plus belle! Pourquoi m'avez-vous pr�f�r�e? Il faut bien que vous m'aimiez autrement et mieux... Voil� ce que je voulais vous dire. Voulez-vous renoncer � �tre mon amant comme vous avez �t� le sien? En ce cas, je puis vous estimer encore, croire � vos remords, � votre sinc�rit�, � votre amour; sinon, ne pensez plus � moi, vous ne me reverrez jamais. J'en mourrai peut-�tre, mais j'aime mieux mourir que de descendre � n'�tre plus que votre ma�tresse. » j

Raymon se sentit embarrass� pour k r�pondre. Cette fiert� l'offensait; il n'avait pas cru jusqu'alors qu'une femme qui s'�tait jet�e dans ses bras p�t lui r�sister ouvertement et raisonner sa r�sistance l.

{Perr 189} — Elle ne m'aime pas, se dit-il, son cœur est sec, son caract�re hautain.

De ce moment, il ne l'aima plus 1. Elle avait froiss� son amour-propre; elle avait d��u l'espoir d'un de ses triomphes, d�jou� l'attente d'un de ses plaisirs. Pour lui, elle n'�tait m�me plus ce qu'avait �t� Noun. Pauvre Indiana! elle qui voulait �tre davantage! son amour passionn� fut m�connu, sa confiance aveugle fut m�pris�e. Raymon ne l'avait jamais comprise : comment e�t-il pu l'aimer longtemps?

Alors il jura, dans son d�pit, qu'il triompherait d'elle; il ne le jura plus par orgueil, mais par vengeance. Il ne s'agissait plus pour lui de conqu�rir un bonheur, mais de punir un affront; de poss�der une femme, mais de la r�duire. Il jura qu'il serait son ma�tre, ne f�t-ce qu'un jour, et qu'ensuite m il l'abandonnerait pour avoir le plaisir de la voir � ses pieds.

Dans le premier mouvement, il �crivit cette lettre :

« Tu veux que je te promette... Folle, y penses-tu. Je promets tout ce que tu voudras, parce que je ne sais que t'ob�ir; mais, si je manque � mes serments, je ne serai coupable ni envers Dieu, ni envers toi. Si tu m'aimais, Indiana, tu ne m'imposerais pas ces cruels tourments, tu ne m'exposerais pas � �tre parjure � ma parole, tu ne rougirais pas d'�tre ma ma�tresse... Mais vous croiriez vous avilir dans mes bras... »

Raymon sentit que l'aigreur per�ait malgr� lui; il d�chira ce fragment, et, apr�s s'�tre donn� le temps de la r�flexion, il recommen�a :

« Vous avouez que vous avez failli perdre la raison cette nuit; moi, je l'avais enti�rement perdue. J'ai �t� coupable... mais non, j'ai �t� fou. Oubliez ces heures de souffrance et de d�lire. Je suis calme � pr�sent; j'ai {Perr 190} r�fl�chi, je suis encore digne de vous... B�ni sois-tu, ange du ciel, pour m'avoir sauv� de moi-m�me, pour m'avoir rappel� comment je devais t'aimer. À pr�sent, ordonne, Indiana! je suis ton esclave, tu le sais bien. Je donnerais ma vie pour une heure pass�e dans tes bras; mais je puis souffrir toute une vie pour obtenir un de tes sourires. Je serai ton ami, ton fr�re, rien de plus. Si je souffre, tu ne le sauras pas. Si, pr�s de toi, mon sang s'allume, si ma poitrine s'embrase, si un nuage passe sur mes yeux quand j'effleure ta main, si un doux baiser de tes l�vres, un baiser de sœur, br�le n mon front, je commanderai � mon sang de se calmer, � ma t�te de se refroidir, � ma bouche de te respecter. Je serai doux, je serai soumis, je serai malheureux, si tu dois �tre plus heureuse et jouir de mes angoisses, pourvu que je t'entende o me dire encore que tu m'aimes. Oh! Dis-le-moi; rends-moi ta confiance et ma joie; dis-moi quand nous nous reverrons. Je ne sais ce qui a pu r�sulter des �v�nements de cette nuit; comment se fait-il que tu ne m'en parles pas, que tu me laisses souffrir depuis ce matin? Carle vous a vus vous promener p tous trois dans le parc. Le colonel �tait malade ou triste, mais non irrit�. Ce Ralph ne nous aurait donc pas trahis! Homme �trange! Mais quel fond pouvons-nous faire sur sa discr�tion, et comment oserai-je me montrer encore au Lagny, maintenant que notre sort est entre ses mains? Je l'oserai pourtant. S'il faut descendre jusqu'� l'implorer, j'humilierai ma fiert� q, je vaincrai mon aversion, je ferai tout plut�t que de te perdre. Un mot de toi, et je chargerai ma vie d'autant de remords que j'en pourrai porter; pour toi, j'abandonnerais ma m�re elle-m�me; pour toi, je commettrais tous les crimes. Ah! si tu comprenais mon amour, Indiana!... »

{Perr 191} La plume tomba des mains de Raymon ; il �tait horriblement fatigu�, il s'endormait. Il relut pourtant sa lettre pour s'assurer que ses id�es n'avaient pas subi l'influence du sommeil; mais il fut impossible de se comprendre, tant sa t�te se ressentait de l'�puisement de ses forces. Il sonna son domestique, le chargea de partir pour le Lagny avant le jour r, et dormit de ce profond et pr�cieux sommeil dont les gens satisfaits d'eux-m�mes connaissent seuls les paisibles volupt�s. Madame Delmare ne se coucha point; elle ne s'aper�ut pas s de la fatigue; elle passa la nuit � �crire, et, quand elle re�ut la lettre de Raymon, elle y r�pondit � la h�te :

« Merci, Raymon t, merci! vous me rendez la force et la vie. Maintenant, je puis tout braver, tout supporter; car vous m'aimez, et les plus rudes �preuves ne vous effrayent pas. Oui, nous nous reverrons, nous braverons tout. Ralph fera de notre secret ce qu'il voudra; je ne m'inqui�te plus de rien, tu m'aimes; je n'ai m�me plus peur de mon mari.

» Vous voulez savoir o� en sont nos affaires?... J'ai oubli� hier de vous en parler, et pourtant elles ont pris une tournure assez int�ressante pour ma fortune. Nous sommes ruin�s. Il est question de vendre � Lagny; il est m�me question d'aller vivre aux colonies... Mais qu'importe tout cela? je ne puis me r�soudre � m'en occuper. Je sais bien que nous ne nous s�parerons jamais... tu me l'as jur�, Raymon ; je compte sur ta promesse, compte sur mon courage. Rien ne m'effrayera, rien ne me rebutera; ma place est marqu�e � tes c�t�s, et la mort seule pourra m'en arracher. »

— Exaltation de femme! dit Raymon en froissant ce billet. Les projets romanesques, les entreprises p�rilleuses {Perr 192} flattent leur faible imagination u, comme les aliments amers r�veillent l'app�tit des malades. J'ai r�ussi, j'ai ressaisi mon empire, et, quant � ces folles imprudences dont on me menace, nous verrons bien! Les voil� bien, ces �tres l�gers et menteurs, toujours pr�ts � entreprendre l'impossible et se faisant de la g�n�rosit� une vertu d'apparat qui a besoin du scandale! À voir cette lettre, qui croirait qu'elle compte ses baisers et l�sine sur ses caresses!

Le jour m�me, il se rendit au Lagny. Ralph n'y �tait point. Le colonel re�ut Raymon avec amiti� et lui parla avec confiance. Il l'emmena dans le parc pour �tre plus � l'aise, et, l�, il lui apprit qu'il �tait enti�rement ruin� et que la fabrique serait mise en vente d�s le lendemain. Raymon fit des offres de service; Delmare refusa.

— Non, mon ami, lui dit-il, j'ai trop souffert de la pens�e que je devais mon sort � l'obligeance de Ralph; il me tardait de m'acquitter. La vente de cette propri�t� va me mettre � m�me de payer toutes mes dettes � la fois. Il est vrai qu'il ne me restera rien ; mais j'ai du courage, de l'activit� et la connaissance des affaires; l'avenir est devant nous. J'ai d�j� �lev� une fois l'�difice de ma petite fortune, je puis le recommencer. Je le dois pour ma femme, qui est jeune et que je ne veux pas laisser dans l'indigence. Elle poss�de encore une ch�tive habitation � l'�le Bourbon ; c'est l� que je veux me retirer pour me livrer de nouveau au commerce. Dans quelques ann�es, dans dix ans tout au plus, j'esp�re que nous nous reverrons...

Raymon pressa la main du colonel, souriant en lui-m�me de voir sa confiance en l'avenir, de l'entendre parler de dix ans comme d'un jour lorsque son front chauve et son corps affaibli annon�aient une existence chancelante, {Perr 193} une vie us�e. N�anmoins il feignit de partager ses esp�rances.

— Je vois avec joie, lui dit-il, que vous ne vous laissez point abattre par ces revers; je reconnais l� votre cœur d'homme, votre intr�pide caract�re. Mais madame Delmare montre-t-elle le m�me courage? Ne craignez-vous pas quelque r�sistance � vos projets d'expatriation?

— J'en suis f�ch�, r�pondit le colonel, mais les femmes sont faites pour ob�ir et non pour conseiller. Je n'ai point encore annonc� d�finitivement ma r�solution � Indiana. Je ne vois pas, sauf vous, mon ami, ce qu'elle pourrait regretter beaucoup ici; et, pourtant, ne f�t-ce que par esprit de contradiction, je pr�vois des larmes, des maux de nerfs... Le diable soit des femmes!... Enfin, c'est �gal, je compte sur vous, mon cher Raymon pour faire entendre raison � la mienne. Elle a confiance en vous; employez votre ascendant � l'emp�cher de pleurer; je d�teste les pleurs.

Raymon promit de revenir le lendemain annoncer � madame Delmare la d�cision de son mari.

— C'est un vrai service que vous me rendrez, dit, le colonel; j'emm�nerai Ralph � la ferme, afin que vous soyez libre de causer avec elle.

— Eh bien, � la bonne heure! Pensa Raymon en s'en allant.


Variantes

  1. II {RoDu}{Goss} ♦ XVIII {Perr} et sq.
  2. scrutateur d'inqui�tude {RoDu}, {Goss} ♦ scrutateur {Perr} et sq.
  3. Que lui importait {RoDu} Que lui importaient ♦ {Goss} et sq.
  4. songez � madame Delmare {RoDu}, {Goss} ♦ songez � l'honneur de madame Delmare {Perr} et sq.
  5. et se mit au lit {RoDu}{Hetz} ♦ et il se mit au lit {MLevy} et sq.
  6. mais ses affaires l'absorbaient seules {RoDu} ♦ ses affaires cependant l'absorbaient seules {Goss} et sq.
  7. Raymon retrouva {RoDu}{Goss} ♦ Raymon trouva {Hetz} et sq.
  8. Oh! n'y revenez pas {RoDu}, {Goss} ♦ Oh! ne vous r�tractez pas {Perr} et sq.
  9. votre �garement {RoDu} ♦ vos �garements {Goss} et sq.
  10. votre ma�tresse. / I...» {RoDu}{Perr} ♦ votre ma�tresse. » {Hetz} et sq.
  11. embarrass� de {RoDu} ♦ embarrass� pour {Goss} et sq.
  12. raisonner froidement sa r�sistance {RoDu}, {Goss} ♦ raisonner sa r�sistance {Perr} et sq.
  13. et qu'apr�s {RoDu} ♦ et qu'ensuite {Goss} et sq.
  14. de sœur, fait br�ler {RoDu} ♦ de sœur, br�le {Goss} et sq.
  15. pourvu que je te voie, que je t'entende {RoDu}, {Goss} ♦ pourvu que je t'entende {Perr} et sq.
  16. Carle vous a vus promener {RoDu}, {Perr}, {Hetz} ♦ Carle vous a vus vous promener {Goss}, {Hetz} et sq.
  17. j'humilierai ma fiert� d'homme {RoDu}, {Goss} ♦ j'humilierai ma fiert� {Perr} et sq.
  18. avec le jour {RoDu} ♦ avant le jour {Goss} et sq.
  19. elle ne s'aper�ut point {RoDu} ♦ elle ne s'aper�ut pas {Goss} et sq.
  20. Merci, Raymond {RoDu} ♦ Merci, Raymon {Goss} et sq.
  21. leurs faibles imaginations {RoDu}, {Goss} ♦ leur faible imagination {Perr} et sq.

Notes

  1. De ce moment, il ne l'aima plus : c'est d�j� ce qu'il ressentait au chapitre XVII : mais Raymon ne l'aimait plus.