George Sand
INDIANA

George Sand; "Indiana" / Nouvelle �dition; Paris; Michel L�vy fr.; 1861; nombreuses r��d. Michel L�vy puis Calmann L�vy

{RoDu t.I [163]; Perr [95]} DEUXIÈME PARTIE

{RoDu [164 bl.], [165]} IX.

Deux mois a se sont �coul�s. Il n'y a rien de chang� au Lagny, dans cette maison b o� je vous ai fait {RoDu 169} entrer par un soir d'hiver, si ce n'est que le printemps fleurit autour de ses murs rouges encadr�s de pierres grises, et de ses ardoises jaunies par une mousse s�culaire. La famille, �parse, jouit de la douceur et des parfums de la soir�e; le soleil couchant dore les vitres, et le bruit de la fabrique se m�le au bruit de la ferme. M. Delmare, assis sur les marches du perron, le fusil � la main, s'exerce � tuer des hirondelles au vol. Indiana, assise � son m�tier pr�s c de la fen�tre du salon, se penche de temps en temps pour regarder tristement dans la cour le cruel divertissement du colonel. Oph�lia d bondit, aboie {Perr 96} et s'indigne d'une chasse si contraire � ses habitudes; et sir Ralph, � cheval sur la rampe de pierre e, fume un cigare f et, comme � l'ordinaire, regarde d'un œil impassible le plaisir ou la contrari�t� d'autrui.

— Indiana! cria le colonel en posant son fusil, quittez donc votre ouvrage; vous g vous {RoDu 170} fatiguez comme si vous �tiez pay�e � tant par heure.

— Il fait encore grand jour, r�pondit madame Delmare.

— N'importe, venez donc � la fen�tre, j'ai quelque chose � vous dire.

Indiana ob�it, et le colonel, se rapprochant de la fen�tre qui �tait presque au rez-de-chauss�e h, lui dit d'un air badin, comme peut l'avoir un mari vieux et jaloux i :

— Puisque vous avez bien travaill� aujourd'hui et j que vous �tes bien sage, je vais vous dire quelque chose qui vous fera plaisir.

Madame Delmare s'effor�a de sourire; ce k sourire e�t fait le d�sespoir d'un homme plus d�licat que le colonel.

— Vous saurez donc, continua-t-il, que, pour vous d�sennuyer, j'ai invit� � d�jeuner pour demain un l de vos humbles adorateurs. Vous allez me demander lequel; car m {RoDu 171} vous en avez, friponne, une assez jolie collection... m

— C'est peut-�tre notre bon vieux cur�? dit o madame Delmare, que la gaiet� de son mari rendait toujours plus triste.

— Oh! pas du tout!

— Alors c'est le maire de Chailly ou le vieux notaire de Fontainebleau! p

— Ruse de femme! Vous savez fort bien que ce ne sont pas ces gens-l�. Allons, Ralph, dites � madame le {Perr 97} nom qu'elle a sur le bout des l�vres, mais qu'elle ne veut pas prononcer elle-m�me.

— Il ne faut pas tant de pr�parations pour lui annoncer M. de Rami�re, dit tranquillement sir Ralph en jetant son cigare; je suppose que cela lui est fort indiff�rent.

Madame Delmare sentit le sang q lui monter au visage; elle r feignit de chercher quelque chose dans le salon, et, revenant avec un maintien aussi calme qu'elle put se le composer :

{RoDu 172} — J'imagine que c'est une plaisanterie, dit-elle en tremblant de tous ses membres.

— C'est fort s�rieux, au contraire; vous le verrez ici demain � onze heures.

— Comment! cet homme qui s'est introduit chez vous pour s'emparer de votre d�couverte, et que vous avez failli tuer comme un malfaiteur?... Vous s �tes bien pacifiques l'un et l'autre d'oublier de pareils griefs!

— Vous m'avez donn� l'exemple, ma tr�s ch�re, en l'accueillant fort bien chez votre tante, o� il vous a rendu visite... t

Indiana p�lit.

— Je ne m'attribue nullement cette visite, dit-elle avec empressement, et j'en suis si peu flatt�e, qu'� votre place je ne le recevrais pas.

— Vous �tes toutes menteuses et rus�es pour le plaisir de l'�tre! Vous avez dans� avec lui pendant tout un bal, m'a-t-on dit.

— On vous a tromp�.

— Et u c'est votre tante elle-m�me! Au {RoDu 173} reste, ne vous en d�fendez pas tant; je ne le trouve pas mauvais, puisque votre tante a d�sir� et aid� ce rapprochement entre nous. Il y a longtemps que M. de Rami�re le {Perr 98} cherche. Il m'a rendu, sans ostentation et presque � mon insu, des services importans pour mon exploitation; et, comme v je ne suis pas si f�roce que vous le dites, comme aussi je ne veux pas avoir d'obligations � un �tranger, j'ai song� � m'acquitter envers lui.

— Et comment?

— En m'en faisant un ami, en allant � Cercy ce matin avec sir Ralph. Nous avons trouv� l� une bonne femme de m�re qui est charmante, un int�rieur �l�gant et riche, mais sans faste w, et qui ne sent nullement l'orgueil des vieux noms. Apr�s tout, c'est un bon enfant que ce Rami�re, et je l'ai invit� � venir d�jeuner avec nous et � visiter la fabrique. J'ai x de bons renseignements sur son fr�re, et je me suis assur� qu'il ne peut me faire de tort en se servant des m�mes {RoDu 174} moyens que moi; ainsi donc j'aime mieux que cette famille en profite que toute autre; aussi bien, il n'est pas de secrets longtemps gard�s, et le mien pourra �tre bient�t celui de la com�die, si y les progr�s de l'industrie vont ce train-l�.

— Pour moi, dit sir Ralph, vous savez, mon cher Delmare, que j'avais toujours d�sapprouv� ce secret z : la d�couverte d'un bon citoyen appartient � son pays autant qu'� lui, et si je... aa

— Parbleu! vous voil� bien, sir Ralph, avec votre philanthropie pratique!... Vous ab me ferez croire que votre fortune ne vous appartient pas, et que, si demain ac la nation en prend envie, vous �tes pr�t � changer vos cinquante mille francs de rente pour un bissac et un b�ton! Cela ad sied bien � un gaillard comme vous, qui aime les aises de la vie comme un sultan, de pr�cher le m�pris des richesses!

— Ce que j'en dis, reprit sir Ralph, ce n'est {RoDu 175} point {Perr 99} pour faire le philanthrope; c'est ae que l'�go�sme bien entendu nous conduit � faire du bien aux hommes pour les emp�cher de nous faire du mal. Je suis �go�ste, moi, c'est connu. Je me suis habitu� � n'en plus rougir, et, en analysant toutes les vertus, j'ai trouv� pour base de toutes af l'int�r�t personnel. L'amour et la d�votion, qui sont deux passions en apparence g�n�reuses, sont ag les plus int�ress�es peut-�tre qui existent; le patriotisme ne l'est pas moins, soyez-en s�r. J'aime peu les hommes; mais ah pour rien au monde je ne voudrais le leur prouver : car ai je les crains en proportion aj du peu d'estime que j'ai pour eux. Nous sommes donc �go�stes tous les deux; mais, moi, je le confesse, et, vous, vous le niez ak.

Une discussion s'�leva entre eux, dans laquelle, par toutes les raisons de l'�go�sme, chacun chercha � prouver l'�go�sme de l'autre. Madame Delmare en profita pour se retirer dans sa chambre et pour s'abandonner � {RoDu 176} toutes les r�flexions qu'une nouvelle si impr�vue faisait na�tre en elle.

Il est bon non-seulement de vous initier au secret de ses pens�es, mais encore de vous apprendre la situation des diff�rentes personnes que la mort de Noun avait plus ou moins affect�es.

Il est � peu pr�s prouv� pour le lecteur al et pour moi que cette infortun�e s'est jet�e dans la rivi�re par d�sespoir, dans un de ces moments de crise violente o� les r�solutions extr�mes sont les plus faciles. Mais, comme elle ne rentra probablement pas au ch�teau apr�s avoir quitt� Raymon, comme am personne ne la rencontra et ne put �tre juge de ses intentions, aucun indice de suicide ne vint �claircir le myst�re de sa mort.

Deux personnes purent l'attribuer avec certitude � {Perr 100} un acte de sa volont� : M. de Rami�re an et le jardinier du Lagny. La douleur de l'un fut cach�e sous l'apparence d'une maladie; l'effroi ao et les remords de l'autre {RoDu 177} l'engag�rent � garder le silence. Cet homme, qui, par cupidit�, s'�tait pr�t�, pendant tout l'hiver, aux entrevues ap des deux amants, avait seul pu observer les chagrins secrets de la jeune cr�ole. Craignant aq avec raison le reproche de ses ma�tres et le bl�me de ses �gaux, il se tut par int�r�t pour lui-m�me, et, quand M. Delmare, qui ar, apr�s la d�couverte as de cette intrigue, avait quelques soup�ons, l'interrogea sur les suites qu'elle avait pu avoir en son absence, il nia hardiment qu'elle en e�t aucune. Quelques personnes du pays (fort d�sert en cet endroit, il est bon de le remarquer) avaient bien vu Noun prendre quelquefois le chemin de Cercy � des heures avanc�es; mais aucune relation apparente n'avait exist� entre elle et M. de Rami�re depuis la fin de janvier, et sa mort at avait eu lieu le 28 mars. D'apr�s ces renseignements, on pouvait attribuer cet �v�nement au hasard; traversant le parc � l'entr�e de la nuit, elle avait pu �tre tromp�e par le {RoDu 178} brouillard �pais qui r�gnait depuis plusieurs jours, s'�garer et au prendre � c�t� du pont anglais jet� sur ce ruisseau �troit, mais escarp� sur ses rives et au gonfl� par les pluies.

Quoique sir Ralph, dont le caract�re �tait plus observateur que ses r�flexions ne l'annon�aient, e�t trouv�, dans aw je ne sais laquelle de ses sensations intimes, de ax violentes causes de soup�ons contre M. de Rami�re, il ne les communiqua � personne, regardant comme inutile et cruel tout reproche adress� � l'homme ay assez malheureux pour avoir un tel remords dans sa vie. Il fit m�me sentir au colonel, qui az �non�ait devant lui une sorte de doute � cet �gard, qu'il ba �tait urgent, dans la situation maladive {Perr 101} de madame Delmare, de continuer � lui cacher les causes possibles du suicide bb de sa compagne d'enfance. Il en fut donc de la mort de cette infortun�e comme de ses amours. Il y eut une convention tacite de ne jamais en parler devant Indiana, et bc bient�t m�me on n'en parla plus du tout.

{RoDu 179} Mais ces pr�cautions furent inutiles, car bd madame Delmare avait aussi ses raisons pour soup�onner une partie de la v�rit� : les be reproches amers qu'elle avait adress�s � la malheureuse fille dans cette fatale soir�e lui semblaient des causes suffisantes pour expliquer sa r�solution subite. Aussi, depuis l'instant affreux o� elle avait, la premi�re, aper�u son cadavre flotter sur l'eau, le repos d�j� si troubl� d'Indiana, son cœur d�j� si triste, avaient re�u la derni�re atteinte; sa lente maladie marchait maintenant avec activit�, et cette femme, si jeune et peut-�tre si forte, refusant de gu�rir, et cachant ses souffrances � l'affection peu clairvoyante et peu d�licate de son mari, se laissait mourir sous le poids du chagrin et du d�couragement bf.

— Malheur! malheur � moi! s'�cria-t-elle en entrant bg dans sa chambre, apr�s avoir appris l'arriv�e prochaine de Raymon chez elle. Mal�diction sur cet homme qui n'est entr� ici que pour y porter le d�sespoir et la mort! {RoDu 180} Mon Dieu! pourquoi permettez-vous qu'il soit bh entre vous et moi, qu'il bi s'empare � son gr� de ma destin�e, qu'il bj n'ait qu'� �tendre la main pour dire : « elle bk est � moi! Je troublerai sa raison, je d�solerai sa vie; et, si bl elle me r�siste, je r�pandrai le deuil autour d'elle, je l'entourerai bm de remords, de regrets et de frayeurs! Mon Dieu bn! ce n'est pas juste, qu'une bo pauvre femme soit ainsi pers�cut�e! » bp

Elle se mit � pleurer am�rement, car le souvenir de {Perr 102} Raymon lui ramenait celui de Noun plus vif bq et plus d�chirant.

— Ma pauvre Noun! ma pauvre camarade d'enfance! ma compatriote, ma compatriote, ma seule amie! dit-elle avec douleur; c'est cet homme qui est ton meurtrier. Malheureuse enfant! il t'a �t� funeste comme � moi! Toi qui m'aimais tant, qui seule devinais mes chagrins et savais les adoucir par ta gaiet� na�ve! malheur br � moi qui t'ai perdue! C'�tait bien la peine de t'amener si loin! Par quels artifices cet {RoDu 181} homme a-t-il pu surprendre ainsi ta bonne foi et t'engager � commettre une l�chet�? Ah! sans doute, il t'a bien tromp�e, et tu n'as compris ta faute qu'en voyant mon indignation! J'ai �t� trop s�v�re, Noun, j'ai �t� s�v�re jusqu'� la cruaut�; je t'ai r�duite au d�sespoir, je t'ai donn� la mort! Malheureuse! que n'attendais-tu quelques heures, que le vent eut emport� comme une paille l�g�re mon ressentiment contre toi! Que bs n'es-tu venue pleurer dans mon sein, me dire : — « J'ai bt �t� abus�e, j'ai agi sans savoir ce que je faisais; mais, vous bu le savez bien, je vous respecte et je vous aime! » Je bv t'aurais press�e dans mes bras, nous aurions pleur� ensemble, et tu ne serais pas morte. Morte! morte si jeune, si belle, si vivace! Morte � dix-neuf ans, d'une si affreuse mort!

En pleurant ainsi sa compagne, Indiana pleurait aussi, � l'insu d'elle-m�me, les illusions de trois jours, trois jours les plus beaux de sa vie, les seuls qu'elle e�t v�cus; car elle {RoDu 182} avait aim� durant ces trois jours avec une passion que Raymon, e�t-il �t� le plus pr�somptueux des hommes, n'e�t jamais pu imaginer. Mais plus cet amour avait �t� aveugle et violent, plus l'injure qu'elle avait re�ue lui avait �t� sensible; le bw premier amour d'un cœur comme le sien a tant de pudeur et de d�licatesse!

{Perr 103} Cependant, Indiana bx avait c�d� plut�t by � un mouvement de honte et de d�pit qu'� une volont� bien r�fl�chie. Je bz ne mets pas en doute le pardon qu'e�t obtenu Raymon s'il e�t eu quelques instants de plus pour l'implorer. Mais le sort avait d�jou� son amour et son habilet�, et madame Delmare croyait sinc�rement le ha�r d�sormais.


Variantes

  1. Ne me reprochez pas d'avoir, contre toutes les r�gles, plac� le d�nouement du drame � la fin du premier acte. S'il y a eu par hasard drame ou roman dans les faits que je viens de vous rapporter, c'est bien {RoDu 166} malgr� moi, car avec vous je ne vise point � l'effet. Je ne veux pas sp�culer sur vos sensations, mais sur vos r�flexions. J'�cris pour votre raison, non pour vos nerfs. Un autre aurait eu le talent de partager votre int�r�t jusqu'� la fin de son livre entre deux femmes rivales et amies. Mais ce serait mal prendre son temps, aujourd'hui que les situations extraordinaires sont devenues triviales, et que les tours de force sont tomb�s dans le domaine public. Si l'int�r�t se retire de moi � cette p�riode de mon r�cit, c'est que jusqu'ici vous ne m'avez pas compris, ou que moi-m�me je me suis mal fait comprendre. Mais il est encore temps de nous raviser l'un et l'autre, vous, en ne me demandnt pas une œuvre d'imagination, moi en vous ramenant le plus vite que je pourrai � la vie positive. / Je pourrais, pour peu que je fusse � la hauteur de mon si�cle, exploiter avec fruit la catastrophe qui se trouve si agr�ablement {RoDu 167} sous ma main, vous faire assister aux fun�railles, vous exposer le cadavre d'une femme noy�e, avec ses taches livides, ses l�vres bleues et tous ces menus d�tails de l'horrible et du d�go�tant qui sont en possession de vous r�cr�er par le temps qui court. Mais chacun sa mani�re, et moi je con�ois la terreur autrement. Ce n'est pas sous la pierre des tombeaux, mais autour des tombeaux que je l'ai vue habiter; ce n'est pas dans les vers du s�pulcre que je l'ai trouv�e, c'est dans le cœur des vivans et sous leurs habits de f�te; ce n'est pas dans la mort de celui qui nous quitte, c'est dans l'indiff�rence de ceux qui lui survivent; c'est l'oubli qui est le v�ritable linceul des morts, c'est celui-l� qui fait dresser mes cheveux, c'est celui-l� qui glace mon sang et me serre le cœur ce n'est pas l'�glise avec son deuil et ses cierges, ce n'est pas le fossoyeur avec sa puanteur et sa b�che qui ont pour moi des �motions profondes et de p�les frayeurs, c'est le lendemain {RoDu 168} tranquille, la vie qui reprend son cours sur la tombe � peine ferm�e, le repas o� la famille s'assemble comme de coutume en sortant du cimeti�re. / Shakespeare l'entendait bien ainsi, lorsqu'au lieu de baisser le rideau sur le meurtre ou le suicide, il rassemblait autour des cadavres ses personnages secondaires et leur mettait dans la bouche des sentences philosophiques, ou le plus souvent des r�flexions sur leurs propres affaires. Pour lui un drame n'�tait pas une sc�ne d'�chafaud ou d'assassinat; c'�tait une peinture de la vie, avec ses int�r�ts, ses passions, ses chances de succ�s ou de d�faite; l'homme qui succombait n'�tait qu'un accident, un moyen pour d�nouer l'entreprise de plusieurs. / Permettez-moi donc de ne vous conduire au Lagny qu'au bout du temps n�cessaire pour dissiper la consternation et le deuil. Deux mois {RoDu} ♦ Deux mois {Goss} et sq.
  2. chang� dans cette maison {RoDu} ♦ chang� au Lagny, dans cette maison {Goss} et sq.
  3. assise � son m�tier, pr�s {RoDu} ♦ assise � son m�tier pr�s ??? et sq.
  4. du colonel; Oph�lia {RoDu} ♦ du colonel. Oph�lia ??? et sq.
  5. sur la rampe de pierre de l'escalier {RoDu}, {Goss} ♦ sur la rampe de pierre {Perr} et sq.
  6. cigarre, {RoDu} ♦ cigare {Goss} et sq.
  7. votre ouvrage, vous {RoDu} ♦ votre ouvrage; vous ??? et sq.
  8. qui �tait au rez-de-chauss�e {RoDu}, {Goss} ♦ qui �tait presque au rez-de-chauss�e {Perr} et sq.
  9. air badin (comme [...] jaloux) {RoDu} ♦ air badin, comme [...] jaloux ??? et sq.
  10. aujourd'hui, et {RoDu} ♦ aujourd'hui et ??? et sq.
  11. de sourire, ce {RoDu} ♦ de sourire; ce ??? et sq.
  12. � d�jeuner, pour demain, un {RoDu} ♦ � d�jeuner pour demain un ??? et sq.
  13. lequel, car {RoDu} ♦ lequel; car ??? et sq.
  14. jolie collection...... {RoDu} ♦ jolie collection... ??? et sq.
  15. bon vieux cur�, dit {RoDu} ♦ bon vieux cur�? dit ??? et sq.
  16. Fontainebleau. {RoDu} ♦ Fontainebleau! ??? et sq.
  17. sentit le feu {RoDu}, {Goss} ♦ sentit le sang {Perr} et sq.
  18. au visage, elle {RoDu} ♦ au visage; elle ??? et sq.
  19. un malfaiteur?..... Vous {RoDu} ♦ un malfaiteur?... Vous ??? et sq.
  20. chez votre tante, o� [...] visite... {RoDu} ♦ chez votre tante o� [...] visite... ??? et sq.
  21. Eh! {RoDu} {Hetz} ♦ Et {MLevy} et sq.
  22. mon exploitation, et, comme {RoDu} ♦ mon exploitation; et, comme ??? et sq.
  23. sans ostentation {RoDu}, {Goss} ♦ sans faste {Perr} et sq.
  24. J'ai pris {RoDu} ♦ J'ai {Goss} et sq.
  25. de la com�die si {RoDu} ♦ de la com�die, si ??? et sq.
  26. que je vous ai toujours d�sapprouv� en ceci {RoDu}, {Goss} ♦ que j'avais toujours d�sapprouv� ce secret {Perr} et sq.
  27. et si je.... {RoDu} ♦ et si je... ??? et sq.
  28. pratique!.. Vous {RoDu} ♦ pratique!... Vous ??? et sq.
  29. et que si demain {RoDu} ♦ et que, si demain ??? et sq.
  30. un b�ton? Cela {RoDu} ♦ un b�ton! Cela ??? et sq.
  31. philanthrope, c'est {RoDu} ♦ philanthrope; c'est ??? et sq.
  32. pour base � toutes {RoDu} ♦ pour base de toutes {Goss} et sq.
  33. d�votion qui sont [...] g�n�reuses sont {RoDu} d�votion, qui sont [...] g�n�reuses, sont ??? et sq.
  34. les hommes, mais {RoDu} ♦ les hommes; mais ??? et sq.
  35. leur prouver; car {RoDu} ♦ leur prouver : car ??? et sq.
  36. � proportion {RoDu} ♦ en proportion {Goss} et sq.
  37. mais moi, je le confesse, et vous le niez {RoDu} mais, moi, je le confesse, ♦ et, vous, vous le niez {Goss} et sq.
  38. prouv� pour vous {RoDu}, {Goss} ♦ prouv� pour le lecteur {Perr} et sq.
  39. Mais comme elle [...] ch�teau, apr�s avoir quitt� Raymon; comme {RoDu} ♦ Mais, comme elle [...] ch�teau apr�s avoir quitt� Raymon, comme
  40. de sa volont�, M. de Rami�re {RoDu} ♦ de sa volont� : M. de Rami�re ??? et sq.
  41. maladie. L'effroi {RoDu} ♦ maladie; l'effroi ??? et sq.
  42. qui par cupidit� s'�tait pr�t� pendant tout l'hiver aux entrevues {RoDu} ♦ qui, par cupidit�, s'�tait pr�t�, pendant tout l'hiver, aux entrevues ??? et sq.
  43. jeune cr�ole; craignant {RoDu} ♦ jeune cr�ole. Craignant ??? et sq.
  44. et quand M. Delmare qui {RoDu} ♦ et, quand M. Delmare, qui ??? et sq.
  45. d'apr�s la d�couverte {RoDu}, {Goss} ♦ apr�s la d�couverte {Perr} et sq.
  46. et la mort {RoDu}, {Goss} ♦ et sa mort {Perr} et sq.
  47. s'�garer, et {RoDu} ♦ s'�garer et ??? et sq.
  48. rives, et {RoDu} ♦ rives et ??? et sq.
  49. e�t trouv� dans {RoDu} ♦ e�t trouv�, dans ??? et sq.
  50. intimes de {RoDu} ♦ intimes, de ??? et sq.
  51. tout reproche � l'homme {RoDu}, {Goss} ♦ tout reproche adress� � l'homme {Perr} et sq.
  52. colonel qui {RoDu} ♦ colonel, qui ??? et sq.
  53. � cet �gard qu'il {RoDu} ♦ � cet �gard, qu'il ??? et sq.
  54. causes possibles de suicide {RoDu}, {Goss} ♦ causes possibles du suicide {Perr} et sq.
  55. Indiana; et {RoDu} ♦ Indiana, et ??? et sq.
  56. inutiles; car {RoDu} ♦ inutiles, car ??? et sq.
  57. la v�rit�. Les {RoDu} ♦ la v�rit� : les ??? et sq.
  58. se laissait lentement mourir sous [...] et de l'inertie {RoDu}, {Goss} ♦ se laissait mourir sous [...] et du d�couragement {Perr} et sq.
  59. en rentrant {RoDu} ♦ en entrant {Goss} et sq.
  60. qu'il soit le ma�tre {RoDu} ♦ qu'il soit ma�tre {Goss} ♦ qu'il soit {Perr} et sq.
  61. et moi! qu'il {RoDu} ♦ et moi, qu'il ??? et sq.
  62. ma destin�e! qu'il {RoDu} ♦ ma destin�e, qu'il ??? et sq.
  63. pour dire : Elle {RoDu} ♦ pour dire : « elle ??? et sq.
  64. et si {RoDu} ♦ et, si ??? et sq.
  65. et je l'entourerai {RoDu}, {Goss} ♦ je l'entourerai {Perr} et sq.
  66. frayeurs? Mon Dieu {RoDu} ♦ frayeurs! Mon Dieu ??? et sq.
  67. pas juste qu'une {RoDu} ♦ pas juste, qu'une ??? et sq.
  68. pers�cut�e. {RoDu} ♦ pers�cut�e! » ??? et sq.
  69. celui de Noun plus frais {RoDu}, {Goss} ♦ celui de Noun plus vif {Perr} et sq.
  70. na�ve! Malheur {RoDu} ♦ na�ve! malheur ??? et sq.
  71. contre toi? Que {RoDu} ♦ contre toi! Que ??? et sq.
  72. me dire : J'ai {RoDu} ♦ me dire : — « J'ai ??? et sq.
  73. je faisais; mais vous {RoDu} ♦ je faisais; mais, vous ??? et sq.
  74. vous aime? Je {RoDu} ♦ vous aime! » Je ??? et sq.
  75. sensible. Le {RoDu} ♦ sensible; le ??? et sq.
  76. Cependant Indiana {RoDu} ♦ Cependant, Indiana ??? et sq.
  77. aurait c�d� plus {RoDu} ♦ avait c�d� plut�t {Goss} et sq.
  78. bien r�fl�chie. Je suis si peu adulateur de ma nature que je {RoDu} ♦ bien r�fl�chie. Je ??? et sq.

Notes