George Sand
INDIANA

George Sand; "Indiana" / Nouvelle �dition; Paris; Michel L�vy fr.; 1861; nombreuses r��d. Michel L�vy puis Calmann L�vy

{RoDu t.I [163]; Perr [95]} DEUXIÈME PARTIE

{RoDu [183]; Perr [104]} X.

Pour lui, ce n'�tait point par fanfaronnade ni par d�pit d'amour-propre qu'il ambitionnait a plus que jamais l'amour et le pardon de madame Delmare. Il croyait que c'�tait chose impossible, et nul autre {RoDu 184} amour de femme, nul autre bonheur sur la terre ne lui semblait valoir celui-l� b. Il �tait fait ainsi. Un insatiable besoin d'�v�nements et d'�motions d�vorait sa vie. Il aimait la soci�t� avec ses lois et ses entraves, parce qu'elle lui offrait des aliments de combat et de r�sistance; et, s'il avait horreur du bouleversement et de la licence, c'est parce qu'ils promettaient des jouissances ti�des et faciles.

Ne croyez pourtant pas qu'il ait �t� insensible � la perte de Noun. Dans le premier moment, il se fit horreur � lui-m�me, et chargea des pistolets dans l'intention bien r�elle de se br�ler la cervelle; mais un sentiment louable l'arr�ta. Que deviendrait sa m�re... sa m�re �g�e, d�bile!... cette pauvre femme dont la vie avait �t� si agit�e et si douloureuse, qui ne vivait plus que pour lui, son unique bien, son seul espoir? Fallait-il briser son cœur, abr�ger le peu de jours qui lui {Perr 105} restaient? Non, sans doute. La meilleure {RoDu 185} mani�re de r�parer son crime, c'�tait de se consacrer d�sormais � sa m�re, et c'est dans cette intention qu'il retourna aupr�s d'elle � Paris, et mit tous ses soins � lui faire oublier l'esp�ce d'abandon o� il l'avait laiss�e durant une grande partie de l'hiver.

Raymon avait une incroyable puissance sur tout ce qui l'entourait; car, � tout prendre, c'�tait, avec ses fautes et ses �carts de jeunesse, un homme sup�rieur dans la soci�t�. Nous ne vous avons pas dit sur quoi �tait bas�e sa r�putation d'esprit et de talent, parce que cela �tait hors des �v�nements que nous avions � vous conter; mais il est temps de vous apprendre que ce Raymon, dont vous venez de suivre les faiblesses et de bl�mer peut-�tre la l�g�ret�, est un des hommes qui ont eu sur vos pens�es le plus d'empire ou d'influence, quelle que soit aujourd'hui votre opinion. Vous avez d�vor� ses brochures politiques, et souvent vous avez �t� entra�n�, en lisant les journaux du temps, par le charme {RoDu 186} irr�sistible de son style, et les gr�ces de sa logique courtoise et mondaine.

Je vous parle d'un temps d�j� bien loin de nous, aujourd'hui que l'on ne compte plus par si�cles, ni m�me par r�gnes, mais par minist�res. Je vous parle de l'ann�e Martignac, de cette �poque de repos et de doute, jet�e au milieu de notre �re politique, non comme un trait� de paix, mais comme une convention d'armistice, de ces quinze mois du r�gne des doctrines qui influ�rent si singuli�rement sur les principes et sur les mœurs, et qui peut-�tre ont pr�par� l'�trange issue de notre derni�re r�volution.

C'est dans ce temps qu'on vit fleurir de jeunes talents, malheureux d'�tre n�s dans des jour de transition et de {Perr 106} transaction ; car ils pay�rent leur tribut aux dispositions conciliatrices et fl�chissantes de l'�poque. Jamais, que je sache, on ne vit pousser si loin la science des mots et l'ignorance ou la dissimulation des choses. Ce fut le r�gne des {RoDu 187} restrictions, et je ne saurais dire quelles sortes de gens en us�rent le plus, des j�suites � robe courte ou des avocats en longue robe c. La mod�ration politique �tait pass�e dans les mœurs comme la politesse des mani�res, et il en fut de cette premi�re esp�ce de courtoisie comme de la seconde : elle servit de masque aux antipathies, et leur apprit � combattre sans scandale et sans bruit. Il faut dire pourtant, � la d�charge des jeunes hommes de cette �poque, qu'ils furent souvent remorqu�s comme de l�g�res embarcations par les gros navires, sans trop savoir o� on les conduisait, joyeux et fiers qu'ils �taient de fendre les flots et d'enfler leurs voiles nouvelles.

Plac� par sa naissance et sa fortune parmi les partisans de la royaut� absolue, Raymon sacrifia aux id�es jeunes de son temps en s'attachant religieusement � la Charte : du moins ce fut l� ce qu'il crut faire et ce qu'il s'effor�a de prouver. Mais les conventions tomb�es en d�su�tude sont sujettes � {RoDu 188} interpr�tation, et il en �tait d�j� de la Charte de Louis XVIII comme de l'Evangile de J�sus-Christ; ce n'�tait plus qu'un texte sur lequel d chacun s'exer�ait � l'�loquence, sans qu'un discours tir�t plus � cons�quence qu'un sermon. Epoque de luxe et d'indolence, o�, sur le bord d'un ab�me sans fond, la civilisation s'endormait, avide de jouir de ses derniers plaisirs e.

Raymon s'�tait donc plac� sur cette esp�ce de ligne mitoyenne entre l'abus du pouvoir et celui de la licence, terrain mouvant o� les gens de bien cherchaient encore, {Perr 107} mais en vain, un abri contre la tourmente qui se pr�parait. À lui, comme � bien d'autres cerveaux sans exp�rience, le r�le de publiciste consciencieux semblait possible encore. Erreur dans un temps o� l'on ne feignait de d�f�rer � la voix de la raison que pour l'�touffer plus s�rement de part et d'autre. Homme sans passions politiques, Raymon croyait �tre sans int�r�ts f, et il se trompait lui-m�me; car {RoDu 189} la soci�t�, organis�e comme elle l'�tait alors, lui �tait favorable et avantageuse; elle ne pouvait pas �tre d�rang�e sans que la somme de son bien-�tre f�t diminu�e, et c'est un merveilleux enseignement � la mod�ration que cette parfaite qui�tude de situation qui se communique � la pens�e. Quel homme est assez ingrat envers la Providence pour lui reprocher le malheur des autres, si pour lui elle n'a eu que des sourires et des bienfaits? Comment e�t-on pu persuader � ces jeunes appuis de la monarchie constitutionnelle que la constitution �tait d�j� vieille, qu'elle pesait sur le corps social et le fatiguait, lorsqu'ils la trouvaient l�g�re pour eux-m�mes g et n'en recueillaient que les avantages? Qui croit � la mis�re qu'il ne conna�t pas?

Rien n'est si facile et si commun que de se duper soi-m�me quand on ne manque pas d'esprit et quand on conna�t bien toutes les finesses de la langue h. C'est une reine prostitu�e qui descend et i s'�l�ve � tous {RoDu 190} les r�les, qui se d�guise, se pare, se dissimule et s'efface; c'est une plaideuse qui a r�ponse � tout, qui a toujours tout pr�vu, et qui prend mille formes pour avoir raison. Le plus honn�te des hommes est celui qui pense et qui agit le mieux, mais le plus puissant est celui qui sait le mieux �crire et parler.

Dispens� par sa fortune d'�crire pour de l'argent, Raymon �crivait par go�t et (disait-il de bonne foi) par {Perr 108} devoir. Cette rare facult� qu'il poss�dait, de r�futer par le talent la v�rit� positive, en avait fait un homme pr�cieux au minist�re, qu'il servait bien plus par ses r�sistances impartiales que ne le faisaient ses cr�atures par leur d�vouement aveugle; pr�cieux encore plus � ce monde �l�gant et jeune qui voulait bien abjurer les ridicules de ses anciens privil�ges, mais qui voulait

aussi conserver le b�n�fice de ses avantages pr�sents.

C'�taient des hommes d'un grand talent, en effet, que ceux qui retenaient encore la soci�t� pr�s de crouler j dans l'ab�me, et qui, {RoDu 191} suspendus eux-m�mes entre deux �cueils, luttaient avec calme et aisance contre la rude v�rit� qui allait les engloutir. R�ussir de la sorte � se faire une conviction contre toute esp�ce de vraisemblance et � la faire pr�valoir quelque temps parmi les hommes sans conviction aucune, c'est l'art qui confond k le plus et qui surpasse toutes les facult�s d'un esprit rude et grossier qui n'a l pas �tudi� les v�rit�s de rechange.

Raymon ne fut donc pas plus t�t rentr� dans ce monde, son �l�ment et sa patrie, qu'il en ressentit les influences vitales et excitantes. Les petits int�r�ts d'amour qui l'avaient pr�occup� s'effac�rent un instant devant des int�r�ts plus larges et plus brillants. Il y porta la m�me hardiesse, les m�mes ardeurs; et, quand il se vit recherch� plus que jamais par ce que Paris avait de plus distingu�, il sentit que plus que jamais il aimait la vie. Etait-il coupable d'oublier un secret remords pour recueillir la r�compense m�rit�e des services {RoDu 192} rendus � son pays m? Il sentait dans son cœur jeune, dans sa t�te active, dans tout son �tre vivace et robuste, la vie d�border par tous les pores, la destin�e le faisant heureux malgr� lui; et alors il demandait pardon � une ombre irrit�e, qui venait quelquefois g�mir dans ses r�ves, d'avoir cherch� {Perr 109} dans l'attachement des vivants un appui contre les terreurs de la tombe.

Il n'eut pas plus t�t repris � la vie, qu'il sentit, comme par le pass�, le besoin de m�ler des pens�es d'amour et des projets d'aventures � ses m�ditations politiques, � ses r�ves d'ambition et de philosophie. Je dis ambition, non pas celle des honneurs et de l'argent, dont il n'avait que faire, mais celle de la r�putation et de la popularit� aristocratique.

Il avait d'abord d�sesp�r� de revoir jamais madame Delmare apr�s le tragique d�no�ment de sa double intrigue. Mais, tout en mesurant l'�tendue de sa perte, tout en couvant par la pens�e ce tr�sor n qui lui �chappait, {RoDu 193} l'espoir lui vint de le ressaisir, et en m�me temps la volont� et la confiance. Il calcula les obstacles qu'il rencontrerait, et comprit que les plus difficiles � vaincre au commencement viendraient d'Indiana elle-m�me; il fallait donc faire prot�ger l'attaque par le mari. Ce n'�tait pas une id�e neuve, mais elle �tait s�re; les maris jaloux sont particuli�rement propres � ce genre de service.

Quinze jours apr�s que cette id�e fut con�ue, Raymon �tait sur la route du Lagny, o� on l'attendait � d�jeuner. Vous n'exigez pas que je vous dise mat�riellement par quels services adroitement rendus il avait trouv� le moyen de se rendre agr�able � M. Delmare; J'aime mieux, puisque je suis en train de vous r�v�ler les traits des personnages de cette histoire, vous esquisser vite ceux du colonel.

Savez-vous o ce qu'en province on appelle un honn�te homme? C'est celui qui n'empi�te pas sur le champ de son voisin, qui n'exige pas de ses d�biteurs p un sou de plus qu'ils ne lui doivent, qui �te son chapeau � tout {Perr 110} individu qui le salue; c'est celui qui ne viole pas les filles sur la voie publique, qui ne met le feu � la grange de personne, qui ne d�trousse pas les passants au coin de son parc. Pourvu qu'il respecte religieusement la vie et la bourse de ses concitoyens, on ne lui demande pas compte d'autre chose. Il peut battre sa femme, maltraiter ses gens, ruiner ses enfants, cela regarde personne. La soci�t� ne condamne que les actes qui lui sont nuisibles; la vie priv�e n'est pas de son ressort.

{RoDu 195} Telle �tait la morale de M. Delmare. Il n'avait jamais �tudi� d'autre contrat social que celui-ci : Chacun chez soi. Il traitait toutes les d�licatesses du cœur de pu�rilit�s f�minines et de subtilit�s sentimentales. Homme sans esprit, sans tact et sans �ducation, il jouissait d'une consid�ration plus solide q que celle qu'on obtient par les talents et la bont�. Il avait de larges �paules, un vigoureux poignet; il maniait parfaitement le sabre et l'�p�e, et avec cela il poss�dait une susceptibilit� ombrageuse. Comme il ne comprenait pas toujours la plaisanterie, il �tait sans cesse pr�occup� de l'id�e qu'on se moquait de lui. Incapable d'y r�pondre r d'une mani�re convenable, il n'avait qu'un moyen de se d�fendre : c'�tait d'imposer silence par des menaces. Ses �pigrammes favorites roulaient toujours sur des coups de b�ton � donner et des affaires d'honneur � vider; moyennant quoi, la province accompagnait toujours son nom de l'�pith�te de brave, parce que la bravoure {RoDu 196} militaire est s apparemment d'avoir de larges �paules, de grandes moustaches, de jurer fort, et de mettre l'�p�e � la main pour la moindre affaire.

Dieu me pr�serve de croire que la vie des camps abrutisse tous les hommes! mais vous me permettrez de penser qu'il faut un grand fonds de savoir-vivre pour r�sister � ces habitudes de domination passive et brutale t. {Perr 111} Si vous avez servi, vous connaissez parfaitement ce que les soldats appellent culotte de peau, et vous avouerez que le nombre en est grand parmi les d�bris des vieilles cohortes imp�riales. Ces hommes, qui, r�unis et pouss�s par une main puissante, accomplirent de si magiques exploits, grandissaient comme des g�ants dans la fum�e des batailles; mais, retomb�s dans la vie civile, les h�ros n'�taient plus que des soldats, hardis et grossiers compagnons qui raisonnaient comme des machines; heureux quand ils n'agissaient pas dans la soci�t� comme dans un pays u conquis! {RoDu 197} Ce fut la faute du si�cle plut�t que la leur. Esprits na�fs, ils ajout�rent foi aux adulations de la gloire, et se laiss�rent persuader qu'ils �taient de grands patriotes parce qu'ils d�fendaient leur patrie, les uns malgr� eux, les autres pour de l'argent et des honneurs. Encore v comment la d�fendirent-ils, ces milliers d'hommes qui embrass�rent aveugl�ment l'erreur d'un seul, et qui, apr�s avoir sauv� la France, la perdirent si mis�rablement? Et puis, si le d�vouement des soldats pour le capitaine vous semble grand et noble, soit; � moi aussi; mais j'appelle cela de la fid�lit�, non du patriotisme; je f�licite les vainqueurs de l'Espagne et ne les remercie pas. Quant � l'honneur du nom fran�ais, je ne comprends nullement cette mani�re de l'�tablir chez nos voisins, et j'ai peine � croire que les g�n�raux de l'empereur en fussent bien p�n�tr�s � cette triste �poque de notre gloire; mais je sais qu'il est d�fendu de parler impartialement {RoDu 198} de ces choses; je me tais, la post�rit� les jugera w.

M. Delmare avait toutes les qualit�s et tous les d�fauts de ces hommes. Candide jusqu'� l'enfantillage sur certaines d�licatesses du point d'honneur, il savait fort bien conduire ses int�r�ts � la meilleure fin possible sans {Perr 112} s'inqui�ter du bien ou du mal qui pouvait en r�sulter pour autrui. Toute sa conscience, c'�tait la loi; toute sa morale, c'�tait son droit. C'�tait une de ces probit�s s�ches et rigides qui n'empruntent rien de peur de ne pas rendre, et qui ne pr�tent pas davantage, de peur de ne pas recouvrer. C'�tait l'honn�te homme qui ne prend et ne donne rien x; qui aimerait mieux mourir que de d�rober un fagot dans les for�ts du roi, mais qui vous tuerait sans fa�on pour un f�tu ramass� y dans la sienne. Utile � lui seul, il n'�tait nuisible � personne. Il ne se m�lait de rien autour de lui, de peur d'�tre forc� de rendre un service. Mais, quand il se croyait engag� par {RoDu 199} honneur � le rendre, nul n'y mettait un z�le plus actif et une franchise plus chevaleresque. À la fois confiant comme un enfant, soup�onneux comme un despote, il croyait � un faux serment et se d�fiait d'une promesse sinc�re. Comme dans l'�tat militaire, tout pour lui consistait dans la forme. L'opinion le gouvernait � tel point, que le bon sens z et la raison n'entraient pour rien dans ses d�cisions, et, quand il avait dit : « Cela se fait », il croyait avoir pos� un argument sans r�plique.

C'�tait donc la nature la plus antipathique � celle de sa femme, le cœur le moins fait pour la comprendre, l'esprit le plus incapable de l'appr�cier. Et pourtant il est certain que l'esclavage avait engendr� dans ce cœur de femme une sorte d'aversion vertueuse et muette qui n'�tait pas toujours juste. Madame Delmare doutait trop du cœur de son mari; il n'�tait que dur, et elle le jugeait cruel. Il y avait plus de rudesse que de col�re dans ses emportements, plus de grossi�ret� que d'insolence dans ses mani�res. La {RoDu 200} nature ne l'avait pas fait m�chant; il avait des instants de piti� qui l'amenaient au repentir, et, dans le repentir, il �tait presque sensible. C'�tait la {Perr 113} vie des camps aa qui avait �rig� chez lui la brutalit� en principe. Avec une femme moins polie et moins douce, il e�t �t� craintif comme un loup apprivois�; mais cette femme �tait rebut�e de son sort; elle ne se donnait pas la peine de chercher � le rendre meilleur.


Variantes

  1. ce n'�tait point fanfaronnade, ce n'�tait point d�pit d'amour-propre qui lui faisaient ambitionner {RoDu} ♦ ce n'�tait point par fanfaronnade ni par d�pit d'amour-propre qu'il ambitionnait {Goss} et sq.
  2. ceux-l� {RoDu} ♦ celui-l� {Goss} et sq.
  3. des j�suites � robes courtes ou des avocats en longues robes {RoDu}{Hetz} ♦ des j�suites � robe courte ou des avocats en longue robe {MLevy} et sq.
  4. que des textes sur lesquels {RoDu} ♦ qu'un texte sur lequel {Goss} et sq.
  5. de ses derni�res d�lices {RoDu} ♦ de ses derniers d�lices {Goss} ♦ de ses derniers plaisirs {Perr} et sq.
  6. L'ortographe int�r�t est fautive; comme P.Salomon nous adoptons la le�on des �ditions pr��dentes.
  7. l�g�re envers eux {RoDu} ♦ l�g�re pour eux-m�mes {Goss} et sq.
  8. de la langue fran�aise {RoDu} ♦ de la langue {Goss} et sq.
  9. ou {RoDu}, {Goss}, {Perr} ♦ et {Hetz} et sq.
  10. pr�te � crouler {RoDu} ♦ pr�s de crouler {Goss} et sq.
  11. qui me confond {RoDu}, {Goss} ♦ qui confond {Perr} et sq.
  12. toutes mes facult�s � moi, esprit rude et grossier qui n'ai {RoDu} ♦ toutes les facult�s de mon esprit rude et grossier, car je n'ai {Goss} ♦ toutes les facult�s d'un esprit rude et grossier qui n'a {Perr} et sq.
  13. rendus � sa patrie {RoDu}, {Goss} ♦ rendus � son pays {Perr} et sq.
  14. le tr�sor {RoDu}, {Goss} ♦ ce tr�sor {Perr} et sq.
  15. colonel. / Et d'abord, pardon si je touche d'une main indiscr�te et profane � quielque objet de votre culte, si j'ose sans clignoter contempler au {RoDu 194} travers de son aur�ole de gloire un de ces colosses que respecta le canon de Waterloo. Peintre fid�le, mais sans g�nie, je ne sais rien po�tiser, et loin de m'�prendre de mon, je le refl�te sur la toile avec toutes ses taches, toutes ses incorrections de nature. / Savez-vous {RoDu} ♦ colonel. / Savez-vous {Goss} et sq.
  16. de ses cr�anciers {RoDu} ♦ de ses d�biteurs {Goss} et sq.
  17. il jouissait d'une plus solide consid�ration {RoDu} ♦ il jouissait d'une consid�ration plus solide {Goss} et sq.
  18. Incapable de r�pondre {RoDu}, {Goss} ♦ Incapable d'y r�pondre {Perr} et sq.
  19. la bravoure militaire, c'est {RoDu} ♦ la bravoure militaire est {Goss} et sq.
  20. passive et brutale {RoDu} ♦ passives et brutales {Goss} ♦ passive et brutale {Perr} et sq.
  21. comme en un pays {RoDu}, {Goss}, {Perr} ♦ comme dans un pays {Hetz} et sq.
  22. pour de l'argent. Encore {RoDu}, {Goss} ♦ pour de l'argent et des honneurs. Encore {Perr} et sq.
  23. nous jugera {RoDu}, {Goss} ♦ les jugera {Perr} et sq.
  24. qui ne donne et ne vole rien {RoDu}, {Goss} ♦ qui ne prend et ne donne rien {Perr} et sq.
  25. un f�tu pris {RoDu}, {Goss} ♦ un f�tu ramass� {Perr} et sq.
  26. la forme. Le bon sens {RoDu} ♦ la forme. L'opinion le gouvernait � tel point, que le bon sens {Goss} et sq.
  27. la vie des camps {RoDu} {CL} et sq. sauf {Goss} qui donne : la vie des champs qui est une faute d'impression

Notes