George Sand
INDIANA

George Sand; "Indiana" / Nouvelle �dition; Paris; Michel L�vy fr.; 1861; nombreuses r��d. Michel L�vy puis Calmann L�vy

{RoDu t.I n.p.; Perr [13]; ML61 [17]} PREMIÈRE PARTIE

{RoDu [72 bl.], [73]; Perr [49]} V.

M. de Rami�re errait sans d�go�t et sans ennui dans les plis ondoyants de cette foule par�e.

Cependant il se d�battait a contre le chagrin. En rentrant dans son monde � lui, il avait comme des remords, comme de la honte de toutes les folles id�es qu'un attachement disproportionn� lui avait sugg�r�es. Il regardait ces femmes si brillantes aux lumi�res; il �coutait leur entretien d�licat et fin; il entendait vanter leurs talents; et dans ces merveilles choisies, dans ces {RoDu 75} toilettes presque royales, dans ces propos exquis, il trouvait partout le reproche d'avoir d�rog� � sa propre destin�e. Mais, malgr� cette esp�ce de confusion, Raymon souffrait d'un remords plus r�el; car b il avait une extr�me d�licatesse d'intentions, et les larmes d'une femme brisaient son cœur, quelque endurci qu'il f�t c.

Les honneurs de la soir�e �taient en ce moment pour une jeune femme dont personne ne savait le nom, et qui, par la nouveaut� de son apparition dans le monde, jouissait du privil�ge de fixer l'attention d. La simplicit� de sa mise e�t suffi pour la d�tacher en relief au milieu des diamants, des plumes et des fleurs qui paraient les autres femmes. Des rangs de perles tress�es dans ses {Perr 50} cheveux noirs composaient tout son �crin. Le blanc mat de son collier, celui de sa robe de cr�pe et de ses �paules nues, se confondaient � quelque distance, et la chaleur e des {RoDu 76} appartements avait � peine r�ussi � �lever sur ses joues une nuance d�licate comme celle d'une rose de Bengale �close sur la neige. C'�tait une cr�ature toute petite, toute mignonne, toute d�li�e; une beaut� de salon que la lueur vive des bougies f rendait f�erique et qu'un rayon de soleil e�t ternie. En dansant, elle �tait si l�g�re, qu'un souffle g e�t suffi pour l'enlever; mais elle �tait l�g�re sans vivacit�, sans plaisir. Assise h, elle se courbait comme si son corps trop souple n'e�t pas eu la force de se soutenir; et, quand i elle parlait, elle souriait et avait l'air triste j. Les contes fantastiques �taient � cette �poque dans toute la fra�cheur de leurs succ�s; aussi les �rudits du genre compar�rent cette jeune femme � une ravissante apparition �voqu�e par la magie, qui, lorsque le jour blanchirait l'horizon, devait p�lir et s'effacer comme un r�ve.

En attendant, ils k se pressaient autour d'elle pour la faire danser.

{RoDu 77} — D�p�chez-vous, disait � un de ses amis un dandy romantique; le coq l va chanter, et d�j� les pieds de votre danseuse ne touchent m plus le parquet. Je parie que vous ne sentez plus sa main dans la v�tre.

— Regardez donc la figure brune et caract�ris�e de M. de Rami�re, dit une femme artiste � son voisin. N'est-ce pas qu'aupr�s de cette jeune personne si p�le et si menue, le ton solide de l'un fait admirablement ressortir le ton fin de l'autre?

— Cette jeune personne, dit une femme qui connaissait tout le monde, et qui remplissait dans les r�unions le r�le d'un almanach, c'est la fille de ce vieux fou de {Perr 51} Carvajal qui a voulu trancher du Jos�phin 1, et qui s'en est all� mourir ruin� � l'�le Bourbon. Cette n belle fleur exotique est assez sottement mari�e, je crois; mais o sa tante est bien en cour.

Raymon s'�tait approch� de la belle Indienne. Une �motion singuli�re s'emparait de lui chaque fois qu'il la regardait; il avait vu cette figure p�le et triste dans quelqu'un de {RoDu 78} ses r�ves; mais, � coup s�r, il l'avait vue p, et ses regards s'y attachaient avec le plaisir qu'on �prouve � retrouver une vision caressante qu'on a craint de perdre pour toujours q. L'attention de Raymon troubla celle qui en �tait l'objet; gauche et timide comme une personne �trang�re au monde r, le succ�s qu'elle y obtenait semblait l'embarrasser plut�t que s lui plaire. Raymon fit un tour de salon, apprit enfin que cette femme s'appelait madame Delmare, et vint l'inviter � danser.

— Vous ne vous souvenez pas de moi, lui dit-il, lorsqu'ils furent seuls au milieu de la foule; mais, moi, je n'ai pu t vous oublier, madame. Je ne vous ai pourtant vue qu'un instant, � travers un nuage; mais cet instant vous a montr�e � moi si bonne, si compatissante...

Madame Delmare tressaillit.

— Ah! oui, monsieur, dit-elle vivement, c'est vous!... Moi aussi, je vous reconnaissais.

Puis elle rougit et parut craindre d'avoir {RoDu 79} manqu� aux convenances. Elle regarda autour d'elle comme pour voir si quelqu'un l'avait entendue. Sa timidit� ajoutait � sa gr�ce naturelle, et Raymon se sentit touch� au cœur de l'accent de cette voix cr�ole, un peu voil�e, si douce, qu'elle semblait faite u pour prier ou pour b�nir.

— J'avais bien peur, lui dit-il, de ne jamais trouver l'occasion de vous remercier. Je ne pouvais me pr�senter chez vous, et je savais que vous alliez peu v dans le monde. {Perr 52} Je craignais aussi en vous approchant de me mettre en contact avec M. Delmare, et notre situation mutuelle ne pouvait rendre ce contact agr�able. Combien je suis heureux de cet instant qui me permet d'acquitter la dette de mon cœur! w

— Il serait plus doux pour moi, lui dit-elle, si M. Delmare pouvait en prendre sa part, et, si vous x le connaissiez mieux, vous sauriez qu'il est aussi bon qu'il est brusque. Vous lui pardonneriez d'avoir �t� votre {RoDu 80} meurtrier involontaire, car son cœur a certainement plus saign� que votre blessure.

— Ne parlons pas de M. Delmare, madame, je lui pardonne de tout mon cœur. J'avais des torts envers lui, il s'en est fait justice; je y n'ai plus qu'� l'oublier; mais vous, madame, vous qui m'avez prodigu� des soins si d�licats et si g�n�reux, je veux me rappeler toute ma vie votre conduite envers moi, vos traits si purs z, votre douceur ang�lique, et ces aa mains qui ont vers� le baume sur mes blessures, et que je n'ai pas pu baiser...

En parlant, Raymon tenait la main de madame Delmare, pr�t � se m�ler avec elle dans la contredanse. Il pressa doucement cette main dans les siennes, et tout le sang de la jeune femme reflua vers son cœur.

Quand il la ramena � sa place, madame de Carvajal, la tante de madame Delmare, s'�tait �loign�e; le bal ab s'�claircissait. Raymon s'assit aupr�s d'elle. Il avait cette aisance que donne une certaine exp�rience du cœur c'est la {RoDu 81} violence de nos d�sirs, la ac pr�cipitation de notre amour qui nous rend stupides aupr�s des femmes. L'homme qui a un peu us� ses �motions ac est plus press� de plaire que d'aimer. Cependant M. de Rami�re se sentait plus profond�ment �mu aupr�s de cette femme simple et neuve qu'il ne l'avait encore �t� ad. Peut-�tre devait-il {Perr 53} cette rapide impression au souvenir de la nuit qu'il avait pass�e chez elle; ce qu'il y a de certain, c'est qu'en lui parlant avec vivacit�, son cœur ne trahissait pas sa bouche.

Mais l'habitude af acquise aupr�s des autres donnait � ses paroles cette puissance de conviction � laquelle l'ignorante Indiana s'abandonnait, sans comprendre ag que tout cela n'avait pas �t� invent� pour elle.

En g�n�ral, et les femmes le savent bien, un homme qui parle ah d'amour avec esprit est m�diocrement amoureux. Raymon �tait une exception; il ai exprimait la passion avec art, et il la ressentait avec chaleur. {RoDu 82} Seulement, ce n'�tait pas la passion qui le rendait �loquent, c'�tait l'�loquence qui le rendait passionn�. Il se sentait du go�t pour une femme, et devenait aj �loquent pour la s�duire et amoureux ak d'elle en la s�duisant. C'�tait du sentiment comme en font les avocats et les pr�dicateurs, qui pleurent � chaudes larmes d�s qu'ils suent � grosses gouttes. Il rencontrait des femmes al assez fines pour se m�fier de ces chaleureuses improvisations; mais am Raymon avait fait par amour ce qu'on appelle des folies : il avait enlev� une jeune personne bien n�e; il avait compromis des femmes �tablies tr�s haut; il avait eu trois duels �clatants; il avait laiss� voir � tout un rout am, � toute une salle de spectacle, le d�sordre de son cœur et le d�lire de ses pens�es. Un homme qui fait tout cela sans craindre d'�tre ridicule ou maudit, et qui r�ussit � n'�tre ni l'un ni l'autre, est hors de toute atteinte; il peut tout risquer et tout esp�rer. Aussi les plus savantes r�sistances {RoDu 83} c�daient � cette consid�ration que Raymon �tait amoureux comme un fou quand il s'en m�lait. Dans le monde, un homme capable de folie en amour est un prodige an assez rare, et que les femmes ne d�daignent pas.

{Perr 54} Je ne sais ap comment il fit; mais, en aq reconduisant madame de Carvajal et madame Delmare � leur voiture, il r�ussit � porter la petite main d'Indiana � ses l�vres. Jamais baiser d'homme furtif et d�vorant ar n'avait effleur� les doigts de cette femme, quoiqu'elle f�t n�e sous un climat de feu et qu'elle e�t dix-neuf ans; dix-neuf ans de l'�le Bourbon, qui �quivalent � vingt-cinq ans de notre pays as.

Souffrante et nerveuse comme elle l'�tait, {RoDu 85} ce baiser lui arracha presque un cri, et il fallut la soutenir pour monter en voiture. Une telle finesse d'organisation at n'avait jamais frapp� Raymon. Noun, la cr�ole, �tait au d'une sant� robuste, et les Parisiennes ne s'�vanouissent pas quand on leur baise la main.

— Si je la voyais deux fois, se dit-il en s'�loignant, j'en perdrais la t�te.

Le lendemain, il avait compl�tement oubli� Noun; tout ce qu'il savait d'elle, c'est qu'elle appartenait � madame Delmare. La p�le Indiana occupait toutes ses pens�es, remplissait tous ses r�ves. Quand Raymon commen�ait � se sentir amoureux, il avait coutume de s'�tourdir, non pour �touffer cette passion naissante, mais, au contraire, pour av chasser la raison qui lui prescrivait d'en peser les cons�quences. Ardent au plaisir, il poursuivait son but avec �pret�. Il n'�tait pas ma�tre d'�touffer les orages qui s'�levaient dans son sein, pas plus qu'il n'�tait ma�tre de les {RoDu 85} rallumer quand il les sentait se dissiper et s'�teindre.

Il r�ussit donc d�s le lendemain � apprendre que M. Delmare �tait all� faire un voyage � Bruxelles pour ses int�r�ts commerciaux. En partant, il avait confi� sa femme � madame de Carvajal, qu'il aimait fort peu, mais qui �tait la seule parente de madame Delmare. Lui, {Perr 55} soldat parvenu, il n'avait qu'une famille obscure et pauvre, dont il avait l'air de rougir � force de r�p�ter qu'il n'en rougissait pas. Mais, quoiqu'il aw pass�t sa vie � reprocher � sa femme un m�pris qu'elle n'avait nullement, il sentait qu'il ne devait pas la contraindre � se rapprocher intimement de ces parents sans �ducation. D'ailleurs, malgr� son �loignement pour madame de Carvajal, il ne pouvait se refuser � une grande d�f�rence dont voici les raisons. ax

Madame de Carvajal, issue d'une grande famille espagnole, �tait une de ces femmes qui ne peuvent pas se r�soudre � n'�tre rien. {RoDu 86} Au temps o� Napol�on r�gentait l'Europe, elle avait encens� la gloire de Napol�on et embrass� avec son mari et son beau-fr�re le parti des jos�phinos ay; mais son mari s'�tant fait tuer � la chute de la dynastie �ph�m�re du conqu�rant, le p�re d'Indiana s'�tait r�fugi� aux colonies fran�aises. Alors az madame de Carvajal, adroite et active, se retira � Paris, o�, par ba je ne sais quelles sp�culations de bourse bb, elle s'�tait cr�� une aisance nouvelle sur les d�bris de sa splendeur pass�e. À force d'esprit, d'intrigues et de d�votion, elle avait obtenu, en outre, les faveurs de la cour, et sa maison, sans �tre brillante, �tait une des plus honorables qu'on p�t citer parmi celles des prot�g�s de la liste civile.

Lorsque apr�s bc la mort de son p�re Indiana arriva en France, mari�e au colonel Delmare, madame de Carvajal fut m�diocrement flatt�e d'une si ch�tive alliance. N�anmoins elle vit prosp�rer les minces capitaux de {RoDu 87} M. Delmare, dont l'activit� et le bon sens en affaires valaient une dot; elle bd fit pour Indiana l'acquisition du petit ch�teau du Lagny et de la fabrique qui en d�pendait. En deux ann�es, gr�ce aux connaissances sp�ciales be {Perr 56} de M. Delmare et aux avances de fonds de sir Rodolphe Brown, cousin par alliance de sa femme, les affaires du colonel prirent une heureuse tournure, ses dettes commenc�rent � s'acquitter, et madame de Carvajal, aux yeux de qui la fortune �tait la premi�re recommandation, t�moigna beaucoup d'affection � sa ni�ce et lui promit le reste de son h�ritage. Indiana, indiff�rente � l'ambition, entourait sa tante de soins et de pr�venances par reconnaissance et non par int�r�t; mais bf il y avait au moins autant de l'un que de l'autre dans les m�nagements du colonel. C'�tait un homme de fer en fait de sentiments politiques; il n'entendait pas raison sur la gloire inattaquable de son grand empereur, et il la d�fendait avec l'obstination aveugle {RoDu 88} d'un enfant de soixante ans. Il lui fallait donc de grands efforts de patience pour ne pas �clater sans cesse dans le salon de madame de Carvajal, o� l'on ne vantait plus que la bg Restauration. Ce que le pauvre Delmare souffrit de la part de cinq ou six vieilles d�votes est inappr�ciable. Ces contrari�t�s �taient cause en partie de l'humeur qu'il avait souvent contre sa femme.

Ces choses �tablies, revenons � M. de Rami�re. Au bout de trois jours, il bh �tait au courant de tous ces d�tails domestiques, tant il avait poursuivi activement tout ce qui pouvait le mettre sur la voie d'un rapprochement avec la famille Delmare. Il savait qu'en se faisant prot�ger par madame de Carvajal il pourrait voir Indiana. Le soir du troisi�me jour bi, il se fit pr�senter chez elle.

Il n'y avait dans ce salon que quatre ou cinq figures ostrogothiques bj, jouant gravement au reversi, et deux ou trois fils de famille, aussi nuls qu'il est permis de l'�tre {RoDu 89} quand on a seize quartiers de noblesse. Indiana remplissait patiemment un fond de tapisserie sur le m�tier {Perr 57} de sa tante. Elle �tait pench�e sur son ouvrage, absorb�e en apparence par cette occupation m�canique, et contente peut-�tre de bk pouvoir �chapper ainsi au froid bavardage de ses voisins. Je ne sais si, cach�e par bl ses longs cheveux noirs qui pendaient sur les fleurs de son m�tier, elle repassait dans son �me les �motions de cet instant rapide bm qui l'avait initi�e � une vie nouvelle, lorsque la voix du domestique qui annon�a plusieurs personnes l'avertit de se lever. Elle bn le fit machinalement, car elle n'avait pas �cout� les noms, et � peine si elle d�tachait les yeux de sa broderie lorsqu'une bo voix la frappa d'un coup �lectrique, et elle fut oblig�e de s'appuyer sur sa table � ouvrage pour ne pas tomber.


Variantes

  1. de cette foule par�e. / Il est de mode pour le moment de vous peindre un h�ros de roman tellement id�al, tellement sup�rieur � l'sp�ce commune, qu'il ne fasse que b�iller l� o� les autres {RoDu 74} s'amusent, que philosopher quand il est s�ant d'�tre enjou�. Ces h�ros-l� vous ennuient, j'en suis s�r, parce qu'ils ne vous ressemblent pas, et qu'� force de lever la t�te pour les regarer planer, vous en avez des �blouissements. Je vous place le mien terre � terre et vivant de la m�me vie que vous. C'est un homme aimable, gai sans effort, grave sans pesanteur, agissant dans la soci�t� comme dans sa famille, sachant se modifier selon les go�ts d'autrui, non par hypocrisie, mais par bont� de cœur. C'est l'homme �minemment sociable. / Cependant ce soir-l� Raymon se d�battait {RoDu} ♦ de cette foule par�e. / Cependant il se d�battait {Goss} et sq.
  2. plus r�el, car {RoDu} ♦ plus r��l; car ??? et sq.
  3. quelque refroidi qu'il f�t {RoDu} ♦ quelque endurci qu'il f�t {Goss} et sq.
  4. l'attention d'un certain noyau de la soci�t� {RoDu} ♦ l'attention {Goss} et sq.
  5. la chaleur atmosph�rique {RoDu} ♦ la chaleur {Goss} et sq.
  6. la lueur vivace des bougies {RoDu} ♦ la lueur vive des bougies ??? et sq.
  7. En dansant elle �tait si l�g�re qu'un souffle {RoDu} ♦ En dansant, elle �tait si l�g�re, qu'un souffle ??? et sq.
  8. sans plaisir; assise {RoDu} ♦ sans plaisir. Assise ??? et sq.
  9. et quand {RoDu} ♦ et, quand ??? et sq.
  10. et elle avait l'air triste {RoDu} ♦ et avait l'air triste {Goss} et sq.
  11. En attendant ils {RoDu} ♦ En attendant, ils ??? et sq.
  12. disait un des beaux de la ple�ade, le coq {RoDu} (beaux en italiques) ♦ disait � un de ses amis un des beaux de la ple�ade; le coq {Goss} ♦ disait � un de ses amis un dandy romantique; le coq {Perr} et sq.
  13. et d�j� ses pieds ne touchent {RoDu} ♦ et d�j� les pieds de votre danseuse ne touchent {Goss} et sq.
  14. � l'Ile-Bourbon : cette {RoDu} ♦ � l'�le Bourbon. Cette ??? et sq.
  15. mari�e, je crois, mais {RoDu} ♦ mari�e, je crois; mais ??? et sq.
  16. mais � coup s�r il l'avait vue {RoDu} ♦ mais, � coup s�r, il l'avait vue ??? et sq.
  17. de perdre � jamais {RoDu}, {Goss} ♦ de perdre pour toujours {Perr} et sq.
  18. �trang�re � la soci�t� {RoDu}, {Goss} ♦ �trang�re au monde {Perr} et sq.
  19. embarrasser plus que {RoDu} ♦ embarrasser plut�t que {Goss} et sq.
  20. mais moi je n'ai pu {RoDu} ♦ mais, moi, je n'ai pu ??? et sq.
  21. si douce qu'elle semble faite {RoDu} ♦ si douce, qu'elle semblait faite ??? et sq.
  22. que vous n'alliez point {RoDu}, {Goss} ♦ que vous alliez peu {Perr} et sq.
  23. de mon cœur!... {RoDu} ♦ de mon cœur! ??? et sq.
  24. sa part, et si vous {RoDu} ♦ sa part, et, si vous ??? et sq.
  25. envers lui : il s'en est fait justice. Je {RoDu} ♦ envers lui, il s'en est fait justice; je ??? et sq.
  26. vos traits si beaux {RoDu}, {Goss} ♦ vos traits si purs {Perr} et sq.
  27. douceur ang�lique et ces {RoDu} ♦ douceur ang�lique, et ces ??? et sq.
  28. �loign�e, le bal {RoDu} ♦ �loign�e; le bal ??? et sq.
  29. de nos d�sirs, c'est la {RoDu} ♦ de nos d�sirs, la ??? et sq.
  30. us� ses sensations {RoDu}, {Goss} ♦ us� ses �motions {Perr} et sq.
  31. qu'il ne l'avait encore �t� aussi subitement {RoDu} ♦ qu'il ne l'avait encore �t� {Goss} et sq.
  32. sa bouche. Mais l'habitude {RoDu} ♦ sa bouche. / Mais l'habitude ??? et sq.
  33. s'abandonnait sans comprendre {RoDu} ♦ s'abandonnait, sans comprendre ??? et sq.
  34. En th�se g�n�rale, vous savez, Mesdames, qu'un homme qui vous parle {RoDu} ♦ En g�n�ral, et les femmes le savent bien, un homme qui parle {Goss} et sq.
  35. exception, il {RoDu} ♦ exception; il ??? et sq.
  36. pour une femme, il devenait {RoDu}, {Goss}, {Perr} ♦ pour une femme, et devenait {Hetz} et sq.
  37. s�duire, et il devenait amoureux {RoDu} ♦ s�duire et amoureux {Goss} et sq.
  38. Il rencontrait bien des femmes {RoDu} ♦ Il rencontrait des femmes {Goss} et sq.
  39. improvisations. Mais {RoDu} ♦ improvisations; mais ??? et sq.
  40. rout en caract�res romains dans {RoDu}, {Goss}
  41. est un ph�nom�ne {RoDu} ♦ est un prodige {Goss} et sq.
  42. ne d�daignent pas. / Je vous demande pardon de ces d�veloppements de caract�re un peu longs. Mais comme je me suis interdit les r�flexions, je suis forc� d'entrer dans la peinture de d�tail. Cela vous importe autant qu'� moi, puisque c'est � vous de tirer de ce conte la morale que vous pourrez. / Je ne sais {RoDu} ♦ ne d�daignent pas. / Je ne sais {Goss} et sq.
  43. il fit, mais en {RoDu} ♦ il fit; mais, en ??? et sq.
  44. furtif et br�lant {RoDu} ♦ furtif et d�vorant {Goss} et sq.
  45. de notre temp�rature {RoDu}, {Goss} ♦ de notre pays {Perr} et sq.
  46. Tant de finesse d'organes {RoDu} ♦ Une telle finesse d'organes {Goss} ♦ Une telle finesse d'organisation {Perr} et sq.
  47. Noun, la cr�ole, �tait {RoDu} ♦ Noun, la cr�ole, �tait ??? et sq.
  48. mais au contraire pour {RoDu} ♦ mais, au contraire, pour ??? et sq.
  49. Mais quoiqu'il {RoDu} ♦ Mais, quoiqu'il ??? et sq.
  50. les raisons : {RoDu} ♦ les raisons. ??? et sq.
  51. Jos�phinos {RoDu}, {Goss}, {Perr} ♦ jos�phinos {Hetz} et sq.
  52. fran�aises. Alors {RoDu} ♦ fran�aises. Alors ??? et sq.
  53. � Paris o�, par {RoDu} ♦ � Paris, o�, par ??? et sq.
  54. Bourse {RoDu} ♦ bourse {Goss} et sq.
  55. Lorsqu'apr�s {RoDu}, {Goss} ♦ Lorsque apr�s {Perr} et sq.
  56. valaient une dot, elle {RoDu} ♦ valaient une dot; elle??? et sq.
  57. connaissances m�caniques {RoDu}, {Goss} ♦ connaissances sp�ciales {Perr} et sq.
  58. non par int�r�t. Mais {RoDu} ♦ non par int�r�t; mais ??? et sq.
  59. ne pas �clater sans cesse dans l'entourage de madame de Carvajal, converti en salon de la {RoDu} ♦ ne pas �clater sans cesse dans le salon de madame de Carvajal, o� l'on ne vantait que la {Goss} ♦ Carvajal, o� l'on ne vantait plus que la {Perr} et sq.
  60. trois jours il {RoDu} ♦ trois jours, il ??? et sq.
  61. Le troisi�me jour au soir {RoDu} ♦ Le soir du troisi�me jour {Goss} et sq.
  62. quatre � cinq figures ostro-gothiques {RoDu} ♦ quatre ou cinq figures ostrogothiques {Goss} et sq.
  63. contente, peut-�tre, de {RoDu} ♦ contente peut-�tre de ??? et sq.
  64. cach�e sous {RoDu} ♦ cach�e par {Goss} et sq.
  65. instant rapide et court {RoDu}, {Goss} ♦ instant rapide {Perr} et sq.
  66. de se lever; elle {RoDu} ♦ de se lever. Elle ??? et sq.
  67. sa broderie, lorsqu'une {RoDu} ♦ sa broderie lorsqu'une ??? et sq.

Notes

  1. trancher du Jos�phin : ce mot de Jos�phin sera partiellement �clairci au chapitre VI o� il est question de Napol�on et du « parti des Jos�phinos » : � savoir celui de Joseph Bonaparte, bri�vement roi d'Espagne.