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Le devoir de la critique ne saurait �tre de regretter que les hommes n'aient pas �t� autres qu'ils ne furent, mais d'expliquer ce qu'ils furent.
ERNEST RENAN.
A
MONSIEUR DMITRI STASSOW
Permettez-moi, mon p�re, d'�crire votre nom sur la premi�re page de mon premier grand travail. Il vous revient de droit. C'est vous qui m'avez appris � aimer George Sand. Ceux qui vous connaissent sauront en ouvrant ce livre, qu'il n'a pu �tre dict� que par l'amour de la v�rit�. Que ceux qui ne vous connaissent pas se disent que je trace ici avec toute ma pi�t� filiale le nom de mon meilleur ami.
W. K.
{[I]} Nous adressons ici nos remerciements sinc�res � toutes les personnes qui ont bien voulu nous aider, soit de leurs conseils et de leur savoir, soiL par la communication de documents et de correspondances in�dites.
Nous tenons avant tout � exprimer notre reconnaissance sans bornes � notre excellent ami le vicomte de Spoelberch de Lovenjoul, qui non seulement nous permit de puiser � pleines mains dans ses inestimables et si justement c�l�bres tr�sors litt�raires et bibliographiques, mais encore nous guida de ses inappr�ciables conseils, empreints de cette �rudition, quasi l�gendaire, qui le place au premier rang des chercheurs de notre si�cle. De plus, il nous sacrifia des semaines enti�res de son pr�cieux temps, et nous vint en aide avec une incomparable bienveillance. Si ce n'�tait la crainte de blesser sa modestie, nous aurions voulu ne point nous borner � ces quelques mots de remerciement, {II} mais proclamer hautement tous les services qu'il nous a rendus au cours de notre travail.
De son c�t�, Mme Maurice Sand a bien voulu s'inl�resser aussi � notre œuvre. D�s qu'elle lui fut connue, elle nous honora d'une confiance spontan�e et illimit�e en nous donnant, par �crit et de vive voix, de nombreux renseignements, et en remettant entre nos mains des manuscrits et des documents pr�cieux. Non seulement elle nous ouvrit les archives de Nohant, mais, pendant l'impression de ce livre, elle nous aida encore, avec une sollicitude toute maternelle. Tous ceux qui connaissent Mme Maurice Sand savent quelle bonne gr�ce et quelle simplicit�, dignes de son grand cœur, cette noble et excellente femme apporte dans ses rapports avec ceux qui viennent � elle au nom de George Sand.
C'est � ce cher et illustre nom que nous devons aussi la chance d'avoir pu profiter des bons conseils et de l'aide gracieuse de M. Henri Amic. De plus, MM. Henry Harrisse, Albert Lacroix, Edmond Plauchut et Maurice Tourneux, � Paris, ainsi que M. Innocent Micha�lowitch Boldakow, � Saint-P�tersbourg, ont bien voulu nous aider de leurs vastes connaissances, et de leurs conseils �clair�s. Nous p�mes, gr�ce � l'extr�me obligeance de M. S. Rocheblave, consulter les lettres in�dites de George Sand � Dumas. Enfin, Mme Oscar Cazamajou, Cosima Wagner et M. Ercole Moreni nous permirent, avec une gr�ce exquise, de publier dans ce livre un portrait {III} in�dit de George Sand, et des documents extr�mement pr�cieux.
Combien de noms amis et connus viennent encore se presser sous notre plume! Cette page ne suffirait pas pour les transcrire tous. Nous ne saurions donc mieux clore notre liste qu'en tra�ant ici les jolis noms de nos charmantes amies, Mmes Aurore Lauth et Gabrielle Sand, qui nous aid�rent de leurs souvenirs personnels, et furent nos guides � travers Nohant, le Nohant de George Sand! Nous devons encore � l'amiti� de la premi�re de pouvoir orner notre ouvrage du portrait de sa grand'm�re enfant, ainsi que de la reproduction, sp�cialement faite pour nous sur les originaux, de deux autres portraits d'elle.