Mon smartphone, leur dictature

J’ai payé mon téléphone 1700 €. J’ai choisi le modèle, la couleur, la capacité. Je l’ai rempli de mes données, je l’ai connecté à mes services, je l’ai personnalisé à mon image. Mais chaque jour, je me heurte à la même réalité : ce smartphone n’est pas à moi. Ce que j’ai entre les mains, ce n’est pas un outil. C’est un poste de surveillance, une cage dorée dont les clés sont détenues par Apple, Google, Meta, les gouvernements… et même l’Union européenne.

Je suis client. Je suis adulte. Je suis propriétaire. Mais tout dans mon expérience d’utilisateur me rappelle que je ne suis qu’un simple locataire sous tutelle.

Ils décident, j’obéis : la servitude moderne du smartphone

Ce que je peux voir, ce que je peux enregistrer, ce que je peux ignorer… tout est verrouillé par d’autres.

Et pendant ce temps-là ? Les Américains, eux, ont droit à tout.

Les Européens traités comme des sous-clients

Tu crois avoir le même iPhone que ton pote new-yorkais ? Tu rêves. Voici un petit florilège des fonctions Apple inaccessibles en France ou en Europe :

Même les tests bêta publics de certaines fonctionnalités arrivent des semaines, voire des mois plus tard chez nous. On est devenus des citoyens de seconde zone numériques, relégués à la version bridée du monde connecté.

Et Google ? Même punition. Assistant vocal amputé, Discover moins riche, blocages aléatoires sur YouTube à cause de la RGPD, fonctionnalités de Maps restreintes ou différées.

La grande hypocrisie de la « protection des données »

On m’interdit certaines fonctions au nom de ma « protection ». Mais dans le même temps, mon smartphone est un aspirateur à données géantes. Mes habitudes, mes trajets, mes clics, mes messages : tout est collecté, analysé, monétisé.

Ce que je ne peux pas faire :

Ce que je suis obligé de faire :

Un smartphone à 1700 € pour me faire infantiliser ?

On m’a vendu un bijou de technologie. On m’a livré une prison connectée. Je veux pouvoir :

Mais en tant que Français, en tant qu’Européen, je suis prisonnier d’un appareil qui me censure, me bride, me surveille. Le tout avec la complicité active de la Commission européenne, qui pense mieux que moi.

Une solution ? Oui, mais radicale

Il n’y a rien à attendre d’Apple, Google ou Meta. Rien à attendre des institutions européennes, vendues à la doxa du contrôle réglementaire. Si je veux vraiment respirer, il faut sortir de cette prison.

Ma porte de sortie s’appelle GrapheneOS : un système Android libre, sans services Google, sans tracking, sans coercition. Pas pour tout le monde, non. C’est technique, austère. Mais au moins, je décide. Je peux désactiver ce que je veux. Personne ne vient hurler dans mes oreilles à 3h du matin pour m’annoncer une canicule.

Marre d’être pris pour un enfant

Ce téléphone, je l’ai payé. Je ne l’ai pas emprunté. Je ne l’ai pas loué à Cupertino, ni à Bruxelles.
Alors pourquoi tant de gens décident à ma place ? Pourquoi suis-je traité comme un mineur numérique ? Assez de cette hypocrisie. Assez de cette infantilisation. Je veux un smartphone, pas une tutelle algorithmique. Je veux un outil, pas un prêtre digital qui me dit ce qui est bien ou mal. Notre liberté numérique vaut plus que leurs « règles ».

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