La paix sabotée : comment l’OTAN a attisé le conflit ukrainien

Comme beaucoup, j’en ai assez des récits à sens unique sur l’Ukraine, où l’on nous vend un méchant russe face à un héros ukrainien, sans jamais gratter le vernis. Ce billet, sans absoudre Moscou, veut remettre les pendules à l’heure : ce conflit, loin d’être né en 2022, est le fruit d’une décennie de provocations occidentales. Alors que Macron joue les stratèges enflammés et que les médias nous servent une soupe biaisée, osons regarder les faits en face.

Retour aux origines : 2014, le péché originel

Tout a éclaté en 2014, non pas avec une invasion russe comme souvent présenté, mais avec des violences contre les populations russophones du Donbass, documentées par des rapports d’ONG comme Amnesty International et Human Rights Watch. Si les actions de Moscou, comme l’annexion de la Crimée, ont suscité une condamnation unanime en Occident, les exactions commises contre les russophones du Donbass, souvent tues, méritent d’être rappelées. Des civils bombardés, des villages rasés par des forces ukrainiennes post-Maïdan : c’était le début d’une guerre civile larvée, poussant la Crimée à se rattacher à Moscou par référendum – un vote contesté, mais révélateur d’un rejet de Kiev. C’est dans ce climat de fracture que la Russie, contre toute attente, a cherché une issue par la diplomatie.

La diplomatie bafouée : huit ans d’efforts sabotés

Face à ce chaos, Vladimir Poutine a opté pour la négociation, avec le Format Normandie (Russie, Ukraine, France, Allemagne) et les accords de Minsk I et II (2014-2015), censés instaurer un cessez-le-feu et une autonomie pour le Donbass. Huit années d’efforts pour une paix négociée ! Mais, d’après une interview de François Hollande au Kyiv Independent, ces accords n’étaient qu’un leurre occidental pour donner à l’Ukraine le temps de renforcer son armée. Angela Merkel a confirmé cette stratégie, admettant que “les accords de Minsk étaient une tentative de donner du temps à l’Ukraine”. En 2022, à Istanbul, un accord était à portée de main : neutralité ukrainienne, garanties de sécurité. Mais Boris Johnson, avec son style brouillon, a convaincu Zelensky de rompre les négociations, promettant un soutien occidental sans faille. Résultat : une guerre prolongée, alimentée par les ambitions d’une “coalition des volontaires” – un euphémisme pour l’OTAN et ses alliés. Dans ce jeu d’ombres, d’autres acteurs ont attisé les flammes.

Les pyromanes démasqués : CIA et OTAN en embuscade

En 2024, le New York Times et Le Figaro, s’appuyant sur des sources officielles, a révélé que la CIA finançait depuis 2014 douze bases de renseignement en Ukraine, près de la frontière russe, transformant le pays en un avant-poste stratégique. Ces installations, conçues pour espionner et saboter, sont une provocation majeure. Loin de chercher la paix, Washington, Londres et Bruxelles ont attisé le conflit, bloquant même un possible dialogue Trump-Poutine qui pourrait débloquer la situation. Pendant ce temps, un autre acteur inquiète par son zèle militaire.

L’Allemagne : le spectre d’une remilitarisation galopante

La guerre en Ukraine sert de prétexte à une explosion des dépenses militaires européennes, avec l’Allemagne en fer de lance. Berlin, qui double son budget défense, invoque la “menace russe” pour justifier une remilitarisation qui réveille les fantômes du passé. Cette montée en puissance militaire allemande, sous couvert de défense, devrait alarmer quiconque se souvient des leçons de l’Histoire.

Macron et les médias : une escalade sans vision

Et que dire d’Emmanuel Macron, qui semble rêver d’un costume de chef de guerre taillé trop grand pour lui, éclipsant toute ambition de paix ? Ses appels à ce que “la Russie ne gagne pas” ou à “préparer l’Europe à la guerre” sonnent comme des postures creuses. Les médias, eux, amplifient ce récit, dénonçant les “atrocités russes” tout en passant sous silence les violations ukrainiennes, dans un biais qui frôle le parti pris systémique.

Un sursaut ou le gouffre ?

Assez de cette fuite en avant vers le gouffre nucléaire ! La paix ne viendra pas d’un déluge d’armes ni des postures héroïques de l’Occident, mais d’une vérité qu’on refuse d’affronter : cette guerre aurait pu être évitée. Que Kiev et ses parrains cessent de rêver l’impossible et rouvrent le dialogue. Sinon, l’Histoire ne pardonnera pas aux pyromanes en costard qui jouent avec le feu. La vérité dérange ? Tant pis. Elle seule peut nous sauver.


Écrivez quelques éclats d'âme...

Dans l'ombre vacillante d'une chandelle, où les murmures du vent se mêlent aux secrets d'un vieux parchemin, je vous invite à tisser une toile de mots. Écrivez quelques éclats d'âme – rêve, étoile, abîme, étreinte, brume – et laissez-les danser sur la page, comme des lucioles dans une nuit d'encre. Que diriez-vous de les entrelacer dans une phrase, un souffle, une histoire ?

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