Paul Argoud

Notre-Dame-de-l’Osier

A l’occasion des trente-septième journées du patrimoine, c’est sous une pluie battante et équipé de mon fidèle appareil photo, que je me suis rendu à la Basilique de Notre-Dame-de-l’Osier et à la Chapelle de Bon Rencontre.

A 45 kilomètres de Grenoble et à 55 kilomètres de Valence, sur la rive droite de l’Isère, face au Vercors, les coteaux des Préalpes dominent la vallée du Sud Grésivaudan réputée, de nos jours, pour la culture des noyers avec l’appellation de « Noix de Grenoble ». Au-dessus de Vinay, le hameau des Plantées (ou Plantés ou Plantes !) s’est appelé « Notre-Dame-de-l’Osier » en 1657, avant d’être érigé en paroisse en 1830 puis en commune en 1869.


Basilique de Notre-Dame-de-l’Osier

Près de l’endroit où se trouvait l’osier, une crois est érigée le 14 septembre 1656 puis avant la fin de l’année, une première petite chapelle en bois est dressée. Après l’apparition de mars 1657, une nouvelle chapelle plus importante est en construction ; elle est terminée en 1659 et elle est orientée à l’Est ; elle aurait pu tenir dans le chœur de l’actuelle basilique ; elle est rénovée par les Oblats avant d’être transformée et orientée différemment.

Les travaux commencent en 1858 ; l’architecte diocésain, Alfred Berruyer y imprimer sa marque ; l’originalité de sa construction réside dans l’utilisation de briques rouges, fabriquées sur place avec la terre du pays ; il faudra attendre 10 ans pour la voir terminée sans les 2 flèches prévues à l’origine ; le 8 septembre 1873, la nouvelle église est consacrée et s’apprête à recevoir la statue de la Vierge dont la couronne a été bénie par le pape Pie IX.

L’église devient Basilique Mineure par une lettre de Pie XI le 9 septembre 1924 et à cette occasion, a été représenté en mosaïque sur le tympan, l’événement de l’osier sanglant. Réfection de la toiture en 1983.


Chapelle de Bon Rencontre.

Sur le lieu du face à face entre Pierre , tournant ses bœufs, et la Vierge, un oratoire est construit en 1667 ; il est rebâti et agrandi en 1836 et une tour y est érigée en 1856 avec, à son sommet, une statue de l’Immaculée Conception. Une nouvelle restauration s’imposera en 1941 après un incendie.


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