Abonnements dans les voitures : le racket des constructeurs

Ah, le monde merveilleux de l’automobile moderne ! Vous pensiez qu’acheter une voiture à 50 000 euros vous donnait accès à toutes ses fonctionnalités ? Naïfs que nous sommes ! Non, mes chers amis, les géants comme BMW, Audi et Mercedes ont décidé que payer une fortune pour un tas de métal sur roues ne suffisait pas. Il faut maintenant souscrire à un abonnement pour débloquer des options déjà installées et payées au prix fort. C’est comme si vous achetiez un frigo et deviez payer un extra mensuel pour que le compartiment congélateur fonctionne. Où va-t-on ? Vers un enfer capitaliste où tout est monétisé, même l’air que vous respirez dans votre propre véhicule. Et croyez-moi, ce scandale doit cesser avant que ces vampires en costard ne nous facturent un abonnement pour les airbags, sous prétexte de « sécurité premium ».

Prenons BMW, ce soi-disant parangon du luxe allemand. En 2020, ils ont osé proposer un abonnement pour les sièges chauffants – oui, ces sièges que vous avez déjà payés en achetant la voiture ! 18 dollars par mois pour activer un chauffage qui est physiquement là, câblé et prêt à l’emploi. Et ce n’est pas tout : le régulateur de vitesse adaptatif, les phares adaptatifs, même l’enregistreur de conduite qui utilise la caméra déjà intégrée. BMW a reculé sous la pression publique en septembre 2023, mais ils reviennent à la charge en juillet 2024 avec des options « à la demande » comme si c’était une faveur. C’est du racket pur et simple, une façon déguisée de presser encore plus de jus des clients captifs.

Et Mercedes n’est pas en reste : pour activer Android Auto ou Apple CarPlay sur votre EQS flambant neuve, il faut non seulement avoir pris l’option à l’achat, mais payer une activation supplémentaire d’environ 300-400 euros. Le comble ? Cette activation n’est pas liée à votre compte ou à la voiture – le prochain propriétaire devra repayer, et vous aussi sur votre prochaine Mercedes (source officielle). C’est comme si vous louiez un appartement et deviez payer pour allumer la lumière à chaque nouveau locataire. Scandaleux !

Audi suit le troupeau avec son « Audi Connect », où la navigation, les services connectés et même des trucs basiques comme la climatisation dual-zone sont verrouillés derrière un abonnement mensuel. Et ne parlons pas de Volkswagen, qui verrouille la puissance maximale de ses électriques ID derrière un paywall – payez un extra pour débloquer les chevaux que le moteur a déjà ! En août 2025, au Royaume-Uni, c’est 16,50 £ par mois ou 649 £ à vie pour débloquer 20 chevaux sur l’ID.3. Ces pratiques ne sont pas limitées aux Allemands ; GM, Ford et même Toyota s’y mettent, facturant pour des mains-libres ou des sièges chauffants déjà installés. Tesla, avec son Autopilot en abonnement, montre la voie vers cette dystopie où vous ne possédez plus rien, vous louez tout.

Mais attendez, ça empire quand on sort des routes pavées pour entrer dans les champs. Regardez ce que fait John Deere avec ses tracteurs – une dinguerie absolue qui fait exploser la tête. Ces machines agricoles, vendues à des prix exorbitants, sont verrouillées par des logiciels propriétaires. Vous cassez une pièce ? Impossible de réparer vous-même sans passer par un concessionnaire John Deere, qui vous facture une fortune pour un diagnostic et une réparation que vous pourriez faire avec un manuel et des outils basiques. C’est l’anti-thèse de la « réparabilité des produits », ce droit fondamental de réparer ce que l’on possède.

Aux États-Unis, Louis Rossmann, ce héros du mouvement Right to Repair, a passé des années à dénoncer ces pratiques. Dans ses vidéos incendiaires, il expose comment John Deere bloque l’accès aux manuels, aux logiciels de diagnostic et même aux pièces détachées, forçant les fermiers à attendre des jours (et payer des milliers) pour une simple réparation pendant que leurs récoltes pourrissent.

Rossmann a même lancé des campagnes de financement pour faire passer des lois contre ça, et en 2023, John Deere a été forcé de signer un mémorandum permettant des réparations autonomes – mais devinez quoi ? Ils traînent des pieds et continuent de faire pression contre, comme en 2025 où ils ne respectent pas pleinement l’accord. C’est une guerre contre les petits agriculteurs, qui se suicident en masse face à ces pressions financières insoutenables. Si ça continue, on aura des tracteurs en abonnement pour activer le GPS ou la moissonneuse !

Pourquoi tout ça ? Parce que ces bons vieux constructeurs historiques, habitués à des marges confortables sur les entretiens des moteurs thermiques, voient leur monde s’effondrer avec l’essor des électriques. Moins de pièces mobiles, moins d’usure, moins de visites au garage – adieu les profits juteux sur les vidanges et les courroies ! Alors, ils innovent dans la cupidité : abonnements pour tout et n’importe quoi, pour compenser. Ça ne va pas plaire aux actionnaires, ces pauvres chéris qui s’engraissent sur notre dos depuis des décennies, mais sans rancune : l’engraissement se termine. Dans un futur électrique et connecté, il n’y aura plus de place pour tous ces parasites. Seuls survivront ceux qui respectent les clients, pas ceux qui les traitent comme des abonnés Netflix forcés.

En justifiant ces pratiques, vous ouvrez la porte à l’excès. Aujourd’hui, un abonnement pour les sièges chauffants ; demain, pour les freins ABS ou les airbags ? Imaginez : un proche meurt dans un accident parce que l’abonnement « sécurité avancée » a expiré. C’est pas de la science-fiction, c’est la trajectoire actuelle de ces entreprises ultra-capitalistes. Réveillez-vous ! Boycottez ces marques, soutenez la « réparabilité des produits », et envoyez un message clair : on n’est pas des vaches à lait. Sinon, bientôt, votre voiture vous facturera pour rouler.


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